jeudi 2 août 2012

Haïti - Santé : Bill Clinton annonce plus de 400,000 dollars pour la formation médicale

Haïti - Santé : Bill Clinton annonce plus de 400,000 dollars pour la formation médicale


Haïti - Santé : Bill Clinton annonce plus de 400,000 dollars pour   la formation médicale
L'ex Président Bill Clinton, a visité mercredi 1 août, l'hôpital Bernard Mevs à Port-au-Prince et annoncé une subvention du Fonds Clinton Bush pour Haïti, d'un montant de 442,100 dollars américains au projet Medishare, afin d'aider l'organisation américaine à but non lucratif, conjointement avec l'hôpital, à mettre en œuvre un programme de formation médicale et d'éducation pour les professionnels de la santé.

Le programme d'une durée de 16 mois, de Medishare, permettra de former 47 radiologues, techniciens de laboratoire, et des pathologistes de Bernard Mevs et d'autres hôpitaux locaux, dans l'utilisation d'équipements médicaux à la fine pointe, y compris un scanner CT (Computed Tomography),16-tranches, donné à l'hôpital en mai 2011, mais que peu de personnel haïtien, est en mesure de faire fonctionner, faute de formation suffisante.

Lors de sa visite à Bernard Mevs, le Président Clinton a rencontré des patients, le personnel et les directeurs médicaux de l'hôpital. Il a parlé avec eux de la valeur du programme de formation du projet Medishare, pour l'avenir d'Haïti. En se concentrant sur le renforcement des capacités dans ce secteur, rappelant que le Fonds fait la promotion d'Haïti, qui a la force de se tenir debout seul.

Le Sénateur William Frist, membre du Conseil d'Administration du Fonds Clinton Bush pour Haïti et chirurgien cardiothoracique, qui a également visité l'hôpital Bernard Mevs le mois dernier pour évaluer le programme. d'investissement du Fonds Clinton Bush pour Haïti, dans l'effectif des soins de santé en Haïti a déclaré qu'il s'agissait « d'un investissement dans la vitalité à long terme de l'ensemble du pays. »

L'Hôpital Bernard Mevs est l'un des seuls Centre de traumatismes, soins intensifs, et de réadaptation en Haïti. En 2011, l'hôpital a traité plus de 60,000 patients et effectué 150 opérations chirurgicales chaque mois. Bernard Mevs emploie plus de 140 médecins haïtiens, infirmières, et employés de soutien, qui ont tous reçu une formation du projet Medishare dans l'année écoulée.

Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-3001-haiti-sante-haiti-se-dote-d-un-scanner-a-la-fine-pointe-de-la-technologie.html

Source: HL/ HaïtiLibre


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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES QUI ONT CAUSE LA PERTE D"HAITI
"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? 
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Haïti - Diaspora : Cérémonie d’ouverture, TF1 s’explique...

Haïti - Diaspora : Cérémonie d'ouverture, TF1 s'explique...

Haïti - Diaspora : Cérémonie d'ouverture, TF1 s'explique...















TF1 répond sur son site, aux nombreuses critiques faites par les téléspectateurs (dont Haïti) concernant la retransmission télévisuelle du défilé des délégations à l'ouverture des jeux Olympique de Londres. TF1 affirme ne pas avoir accordé plus d'importance à une délégation qu'à une autre.... Notez qu'il s'agit d'explications générales et non d'une réponse à la frustration d'Haïti qui n'est même pas cité, alors que les Comores ont droit à des excuses...

Réponse de TF1 :
« Vous avez été nombreux à nous exprimer différentes remarques sur la présentation de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Londres : trop de commentaires de nos journalistes, absence éventuelle d'images et/ou informations sur certaines délégations et la référence à Bob Denard lors du défilé des Comores.

Près de 5 heures de direct, un défilé de 205 délégations d'athlètes et officiels, plus de 10 000 participants, une mise en scène retraçant l'histoire de l'Angleterre comptant de nombreuses références musicales, culturelles en mêlant la réalité et la fiction... il va sans dire que commenter un tel événement est un exercice complexe dû aux différents éléments à couvrir instantanément. Il était donc primordial que nos journalistes apportent aux téléspectateurs des explications complémentaires (informations historiques, références littéraires, musicales etc.) afin de décrypter au mieux la cérémonie.

Certains d'entre vous ont été déçus de ne pas voir d'images ou de ne pas avoir entendu des commentaires développés sur la délégation de leur pays...

Nous pouvons comprendre cette déception mais nous vous confirmons qu'en aucun cas, nos journalistes ont souhaité accorder plus d'importance à une délégation qu'à une autre. Lors du défilé, l'enchaînement des différentes délégations était souvent très rapide, l'exercice journalistique n'en était que plus difficile. En effet, le rythme des images étant assez soutenu, les commentaires demandaient réactivité et précision.

D'autre part, afin de rythmer le défilé, nous avons choisi d'insérer des plans de coupe des athlètes français notamment lorsque Laura Flessel a planté le drapeau tricolore au pied de la colline prévue à cet effet.

Enfin, quelques-uns d'entre vous nous ont exprimé leur ressenti sur la référence à Bob Denard qui a été faite lors du défilé de la délégation des Comores.

Ce commentaire n'avait aucune volonté négative envers la présentation de la délégation comorienne mais nous tenons néanmoins à nous excuser si ce propos vous a touché [...] »


Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-6270-haiti-diaspora-la-communaute-haitienne-de-france-est-scandalisee.html
http://www.haitilibre.com/article-6265-haiti-diaspora-tf1-n-a-pas-diffuse-les-images-du-defile-de-la-delegation-haitienne-aux-jo-lettre-ouverte.html

Source: HL/ HaïtiLibre


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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES QUI ONT CAUSE LA PERTE D"HAITI
"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? 
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Budget 2013: le délicat tango fiscal haïtien. (Texte du Prof. Nesmy Manigat)

http://www.lenouvelliste.com/article4.php?newsid=107648 

Budget 2013: le délicat tango fiscal haïtien

Le Nouvelliste | Publié le : mercredi 01 août 2012

 Nesmy Manigat

Une fois de plus, en pleine période de vote sur la loi des finances 2012-2013, on risque d’éviter le débat de fond sur l’efficacité et l’équité de la politique fiscale en Haïti, chacun étant trop préoccupé à lire entre les lignes, ses lignes…  D’un côté, l’Etat cherchant à augmenter ses revenus sur fond de lutte contre la pauvreté, qui nécessite des ressources additionnelles, auxquelles s’ajoute ou se complète la lutte contre l’évasion fiscale,  d’un autre côté, le Parlement tirant la couverture, question d’avoir sa juste part du vieux lion édenté. L’exécutif tiendra à son carnaval des fleurs, les parlementaires à leurs fêtes patronales, les fonctionnaires ne lâcheront pas facilement l’invention calendaire haïtienne du 14e mois et des millions de parents attendent déjà de pied ferme une rentrée des classes gratuite, et l’eau potable, et l’électricité, et le ramassage des déchets...  Sans oublier  les militaires démobilisés toujours en mouvement, la nouvelle armée, la PNH, etc. Une impossible équation fiscale et ce n’est pas le prêt des 400 millions de dollars de  PetroCaribe qui comblera toutes ces attentes légitimes ou non pour un budget d’à peine 3 milliards de dollars pour 10 millions d’habitants. Un montant en progression certes, mais qui doit être mis en perspective avec les 10 milliards de dollars du budget de la République dominicaine pour la même population.

Des progrès certes, mais le modèle ne marche plus..

Certes, les progrès annoncés par les autorités économiques, notamment en termes d’augmentation des recettes propres qui dépasseront les dons selon les prévisions du budget du prochain exercice, méritent d’être soulignés et encouragés. N’empêche que la note de 32% de l’assistance internationale pèse encore lourdement sur l’autonomie du gouvernement. Par ailleurs, il faut reconnaître qu’en dépit du brouhaha sur l’augmentation ou non des salaires de quelques catégories de fonctionnaires,  si les prévisions d’augmentation de 10,2%  par rapport à 2012 tiennent, ce budget permettra d’augmenter la couverture de certains services publics de base à l’échelle du territoire, notamment au niveau des Objectifs du millénaire (éducation et santé).  D’un autre côté, la récente « campagne de lutte contre la contrebande » annoncée par le Premier ministre Laurent Lamothe pourrait aussi être perçue par certains secteurs comme des signes encourageants si et seulement si cela vise à rétablir un climat fiscal et des règles du jeu équitables pour tous, secteur formel et secteur informel.

 Mais ces pas dans la bonne direction ne doivent pas nous faire perdre de vue que notre politique économique et la politique fiscale qui en découle sont loin d’être en phase  avec les énormes défis de l’heure. Quand on sait que l’augmentation des recettes annoncées ne provient pas de la valeur ajoutée d’une économie de production, ou de revenus de capitaux ou financiers, mais plutôt d’une économie d’importation,  il y a lieu de s’inquiéter pour le long terme si parallèlement le budget ne soutient pas les investissements privés capables de générer des revenus fiscaux d’importance.  En clair, ce débat sur la répartition optimale des maigres revenus tirés d’une économie à dominante d’importation ayant arrêté de produire depuis des décennies et n’exportant pratiquement plus est contre-productif.  La République dominicaine, pour qui l’aide externe ne compte que pour environ 1,5% de son budget a pu mobiliser des revenus financiers avoisinant les 2 milliards de dollars dans son budget, de 2012 en plus de ses recettes internes venant d’une économie à forte valeur ajoutée interne et un fort volet d’exportation.  

L’étroitesse de l’assiette fiscale étouffe

Ne disposant pas pour l’instant  de plateforme  d’exploitation de ressources naturelles qui lui aurait garanti des ressources fiscales à l’instar de bon nombre de pays africains ou de la région tels le Venezuela, la Bolivie, Trinidad, la République dominicaine, Haïti compte de plus en plus sur la sueur de  quelques maigres agents économiques nationaux et internationaux (entreprises et particuliers) évoluant sur le marché local formel. Les investissements étrangers récents dans le domaine de la téléphonie mobile, considérés dans certains pays africains comme une nouvelle manne fiscale,  ne compensent pas  le manque à  gagner de la chute de nos exportations. L’industrie touristique qui aurait dû normalement booster nos recettes d’exportation comme pays caribéen ne donnera  les résultats escomptés que dans plusieurs années malgré les récentes agitations dans ce domaine.

Cette réalité est  à l’origine de tensions entre les pouvoirs publics et certains groupes de citoyens qui certains d’un côté, estiment être les éternelles poules aux œufs d’or, et d’autres, les éternels laissés-pour-compte.  Les  gouvernements jusqu'à présent  ont toujours hésité à opérer des réformes fiscales impopulaires visant à élargir la base d’imposition afin d’amener une part plus importante de la population dans l’économie formelle et productive. Faute peut-être aussi de pouvoir offrir la contrepartie coûts-avantages qui inciterait les opérateurs du secteur informel à prendre la décision eux-mêmes.
  
Cette faiblesse des revenus internes de l’Etat est une source permanente d’instabilité et une épée de Damoclès  planant sur la tête de tout gouvernement qui tôt ou tard doit faire face à des revendications populaires légitimes, voire au sein même de l’appareil de l’Etat. Si en 1981 les salaires et traitements représentaient 24,37% des dépenses totales de fonctionnement de l’Administration de l’Etat, aujourd’hui, quoiqu’il ait évolué constamment depuis ces dernières décennies pour se stabiliser autour de 45% au cours de ces 4 dernières années, il fait l’objet d’énormes pressions légitimes de la part de corps professionnels, notamment les enseignants du public.  

Le manque de civisme fiscal spontané freine ..

Dans ce contexte de méfiance généralisée, les Haïtiens peinent à payer à César ce qui lui revient de droit, ou pire, n’ont pas les moyens de lui rendre du peu qu’il donne. Certes, avec un taux de chômage chronique  se situant à 52% selon le gouvernement et la prédominance de l’économie informelle, cet exercice est du domaine du jeu de dupes.  De l’école gratuite au ramassage des déchets, de l’électricité en passant par des centres de santé, tout le monde a  droit à tout, mais beaucoup souhaite, que quelqu’un d’autre paie (l’étranger, la diaspora ou pire ses petits enfants qui rembourseront les fonds de PetroCaribe). Résultat des courses, l’Etat fait semblant de donner quelques services et les citoyens, quelques-uns, les mêmes, font semblant de payer et vice versa.

Certes, ceux qui  finissent par payer, doublement, triplement, quand finalement l’Etat  se réveille brutalement, au détour d’une pression d’une demande de services sociaux, le font souvent  au détriment de la création d’emplois ou de l’investissement privé. Mis à part le  civisme fiscal forcé qu’on impose aux fonctionnaires et salariés du privé de qui on prélève ladite part de César à la source, le reste est subi par les usagers, notamment les entreprises,  qui peinent à voir la contrepartie et la transparence dans les dépenses publiques.

Les défis de l’heure

Or, toute politique fiscale rigoureuse commence par le niveau de confiance que les contribuables accordent  à  l'administration fiscale parce qu’elle est transparente, équitable, simple à comprendre et qu’elle informe sur ses rentrées et sorties de manière lisible pour le commun des mortels.   Compte tenu des pressions sociopolitiques immédiates qui nuisent souvent aux bonnes politiques à long terme, la rigueur et la transparence doivent marcher de pair avec une certaine pédagogie.

Ce délicat tango entre l’exécutif, le Parlement et les agents économiques élargis  de la société civile doit  trouver la bonne cadence pour un juste équilibre entre les recettes nécessaires pour financer les nombreuses dépenses publiques que les citoyens réclament et  une politique fiscale favorable à l’investissement, à la production nationale  et à l’emploi. Pourvu que le ministère de l’Economie survive à la rigoureuse ministre  des Finances connue pourtant pour être une “pro-emploi”, car la chorégraphie est loin d’être simple. 

En conclusion, il n’y a pas de doute que les efforts pour la préparation dans les délais et les allocations de la présente loi de finances représentent un réel progrès. L’investissement social dans l’éducation de base est fondamental, primordial.  Mais, le MEF pourra-t-il résister aux tiraillements de tout bord pour maintenir également le cap sur les investissements publics et privés générateurs de revenus fiscaux et d’emplois à l’échelle du territoire qui  pourront nous sortir des contraintes du « tout et tout de suite » impossibles à résoudre à court terme. A moins de consacrer définitivement cette économie d’importation qui a montré ses limites. En cette période d’arbitrage budgétaire, « prioriser » est le maître-mot.

Nesmy Manigat
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES QUI ONT CAUSE LA PERTE D"HAITI
"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? 
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mercredi 1 août 2012

La Première Dame de la République rend hommage aux volontaires de la santé qui se sont dépassés durant les trois jours du Carnaval des Fleurs


Bureau de Communication de la Présidence
  
La Première Dame de la République rend hommage aux volontaires de la santé qui se sont dépassés durant les trois jours du Carnaval des Fleurs
·         Cent cinquante cinq (155) personnes soignées par le Centre d'urgence initié par la Première Dame
Port-au-Prince, mercredi 1er Août 2012 : La Première Dame de la République, Mme Sophia Martelly, adresse ses vifs remerciements aux volontaires de la santé qui se sont dépassés durant les trois jours du Carnaval des Fleurs, déroulé les 29, 30 et 31 Juillet au Champs de Mars, pour secourir les personnes en difficulté.
Ses remerciements vont spécialement à l'endroit de l'Office National d'Assurance, Travail et Maternité (OFATMA), des médecins, des infirmières de l'Université Notre Dame d'Haïti, des ambulanciers, des brancardiers et tous les autres volontaires qui, de par leur dévouement et  leur professionnalisme, ont su prodiguer les premiers soins à toutes les victimes.
Le Centre d'urgence, qui a été placé par la Première Dame sur le parcours du Carnaval (à l'Avenue de la République), a pu en effet soigner 155 personnes blessées, dont 90 pendant les deux premiers jours, et évacuer une dizaine d'autres. Tout en regrettant les incidents  ayant ponctué le déroulement de cette manifestation culturelle, Mme Sophia Martelly félicite la population pour son comportement combien fraternel et solidaire.
« Je sais que c'était difficile de transporter les blessés en plein défilé carnavalesque, surtout avec l'affluence  qu'on a eue à ce grand évènement, mais le peuple a compris la nécessité de faire ce geste fraternel.  C'est de cette entraide que  le pays a vraiment besoin pour sortir de là où il est », a déclaré Mme Martelly. Placer ce centre de soins d'urgence au cœur du Champ de Mars était, croit-elle, une décision réfléchie, en raison du service fourni.
La Première Dame juge utile de reproduire cette initiative dans d'autres circonstances, notamment à l'occasion des activités qui mobilisent beaucoup de personnes comme les fêtes patronales, dans l'objectif de continuer à apporter son soutien à la population.
-FIN-

Le Président de la République, satisfait de la réussite totale du Carnaval des Fleurs, remercie les acteurs impliqués


Bureau de Communication de la Présidence
 
Contact : Bureau de Communication
Phone : +509 46 43 32 86
 
Le Président de la République, satisfait de la réussite totale du Carnaval des Fleurs, remercie les acteurs impliqués
·         Les centaines de milliers de carnavaliers venus d'ici et d'ailleurs sortis satisfaits
Port-au-Prince, mercredi 1er Août 2012 : Le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly, s'est réjoui du bilan positif  du Carnaval des Fleurs, déroulé dans une ambiance festive les 29, 30 et 31 Juillet à Port-au-Prince. Le  mariage et l'harmonie des couleurs savamment  agencés au regard des normes esthétiques ont permis de projeter une meilleure image d'Haïti à la face du monde.
Le Chef de l'Etat adresse donc ses remerciements à tous ceux et toutes celles qui, d'une façon ou d'une autre, ont contribué à la pleine réussite de ce grand évènement culturel ayant drainé au Champs de Mars des centaines de milliers de personnes venues d'ici et d'ailleurs.
Le Président Martelly félicite particulièrement les organisateurs, les policiers  et les professionnels de santé qui ont assumé avec brio leurs responsabilités. Un remerciement spécial est aussi adressé aux carnavaliers ayant fait montre de solidarité.
La réalisation du Carnaval des Fleurs, dont l'annonce a été faite lors du Carnaval national des Cayes, prouve, une fois de plus, que S.E.M Michel Joseph Martelly est un Président qui tient parole.
L'organisation à succès du Carnaval des Fleurs traduit une nouvelle fois la détermination du Chef de l'Etat de soigner l'image d'Haïti, tout en œuvrant à l'amélioration des conditions de vie du peuple haïtien.
-FIN-

Le Premier ministre salue la réussite du Carnaval des Fleurs.

Bureau de Communication de la Primature

Contact : Bureau de Communication
Téléphone : +509 22 21 00 07 / +509 22 21 00 53
Email: communications@primature.ht 

Note de presse

Le Premier ministre salue la réussite du Carnaval des Fleurs

 Port-au-Prince, mercredi 1er aout 2012: Le Premier ministre, S.E.M Laurent Salvador Lamothe, au nom du Gouvernement de la République, exprime sa satisfaction quant au déroulement des trois jours  du Carnaval des Fleurs les 29, 30 et 31 Juillet 2012. Cette grande rencontre populaire   qui a mobilisé plusieurs dizaines de milliers de fêtards au Champ de Mars. 

Le Chef du Gouvernement salue particulièrement le dévouement des agents de la sécurité publique, des ambulanciers, les autres corps constitués de l'Etat et de tous les secteurs qui ont contribué au franc succès de cette réédition du carnaval des fleurs dont la dernière remonte à une quarantaine d'années. A cet effet, le Premier ministre rend principalement hommage à l'attitude raisonnable et responsable de l'ensemble des carnavaliers qui a occasionné une nette diminution de violence durant les trois jours.

 

Profitant de l'occasion pour saluer le leadership éclairé du

 Président de la République d'avoir pris la merveilleuse initiative de ramener à la vie le Carnaval des Fleurs, le Premier ministre Laurent Salvador Lamothe invite tous les Haïtiens à se mettre ensemble pour relever d'autres défis fondamentaux auxquels fait face la nation haïtienne.

 

FIN

 
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus SibertReconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

 

Un diplômé d'Harvard Université porte sur ses épaules l'espoir d'Haïti pour les jeux Olympiques de 2012

Un diplômé d'Harvard Université porte sur ses épaules l'espoir d'Haïti pour les jeux Olympiques de 2012



SAMYR-LAINE-3-570
La compétition de Laine est fixée au 7 Août a 5:30 AM.

Soumis à Tout Haiti le 1er Aout 2012 - - - Après 84 ans de quêtes sans succès de médailles aux Jeux Olympiques et surtout deux ans après le séisme le plus dévastateur de son histoire, la nation Haïtienne a un homme qui veut lui gagner une médaille et faire briller sur elle la lumière de la dignité : Samyr Laine, discipline triple saut. Laine est un jeune brillant avocat éduqué dans quelques unes des plus prestigieuses institutions des USA. De parents Haïtiens il décida de représenter Haïti aux Jeux Olympiques de Londres. Nous lui souhaitons tout le succès dans sa croisade noble et présentons ci-après un article qu'il publia sur des blogs américains sur son parcours et sa motivation a participer aux jeux.

Titre original: Harvard Grad Inspires a Nation at the 2012 Olympics in London
Traduction française de Marc-Arthur Pierre-Louis. Remerciements a Erilande Sully pour sa lecture.

http://www.touthaiti.com/culture-loisirs/479-un-diplome-d-harvard-universite-porte-sur-ses-epaules-l-espoir-d-haiti-pour-les-jeux-olympiques-de-2012


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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
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Haïti : Recettes fiscales et réalité sociodémographique

Haïti : Recettes fiscales et réalité sociodémographique

« Idées pour une ré-orientation de la politique économique du pays »

Par Gary Olius*

Soumis à AlterPresse le 16 juillet 2012

Pour la prochaine année fiscale, les autorités du Ministère de l'Economie et des Finances estiment que le budget de la République d'Haïti sera financé à hauteur de 50.07% par la communauté internationale. Cet apport, certes, est encore relativement élevé ; mais son niveau actuel constitue un progrès non négligeable par rapport aux années antérieures où il a été évalué, dans le pire des cas, à plus de 67%. En fait, il traduit toujours un degré de dépendance extrêmement contraignante si l'on considère son poids dans le budget d'investissements publics. Et, sous cet aspect, le quote-part relatif de l'aide externe (contribution de Pétro caribe comprise) dépasse le seuil des 80%. On ne peut pas s'étonner que l'Etat haïtien ne soit jamais parvenu à exécuter 40% des dépenses d'investissement.

Cette difficulté de consommation des crédits alloués ne s'explique pas par un problème de capacité d'absorption en tant que telle, comme on tente de le faire croire assez souvent, mais par un déficit de maitrise de l'exécution de cette partie du budget. La mise en œuvre d'une activité sous cette rubrique et le décaissement y relatif sont conditionnés au contrôle à priori des bailleurs de fonds et, pis est, à la compétence technique, à la bonne disposition ou même à la bonne foi des techniciens préposés à ces taches. Et on connait déjà les fâcheuses conséquences politiques de cet état de fait : ce sont les ministres et les chefs de gouvernements qui sont toujours mis sous la sellette. Rendus sur le-qui-vive par des parlementaires opérant au gage d'un Chef de l'Etat qui n'aime pas la forme de leur tête, ils sont intempestivement convoqués, interpellés et renvoyés sans aucune forme de procès. Réduire cette énorme dépendance par rapport aux bailleurs est un objectif hautement désirable, mais pas immédiatement réalisable. Il faudrait à court terme envisager un certain nombre de mesures originales et s'armer de courage et de persévérance politique pour les exécuter correctement, en dépit des grognes qu'elles pourront susciter.

In limine litis, il faut dire que la clef de voute de toutes ces éventuelles mesures réside dans la configuration démographique du pays, telle qu'elle apparait dans le rapport du recensement de 2003 et les projections subséquentes réalisées par les autorités compétentes en cette matière. Quand on a un pays où plus de 50% de la population ont moins de 21 ans et où 59.2% vivent en milieu rural, on a du souci à se faire ; car les conséquences sur les recettes fiscales sont énormes et, cela, pour deux raisons au moins. Primo, les jeunes de moins de 21 ans sont à 95% soit en situation d'apprentissage à l'école classique ou à l'université, soit en situation de chômage ouvert ou déguisé, et plus de 50% d'entre eux ne paient même pas une vignette ou un matricule fiscal. Secundo, 80% des Haïtien(ne)s vivant dans les zones rurales sont totalement décapitalisé(e)s à cause (i) de la destruction malveillante de leur cheptel porcin, (ii) du manque d'encadrement leur permettant d'augmenter leur production agricole exportable (café, cacao, pitre, vétiver, etc…), et (ii) du mépris scandaleux dont ils sont l'objet de la part des dirigeants gouvernementaux. De ce fait, ils ne sont pas à même d'être des contribuables sur qui l'Etat peut compter. Les autres 20% qui exercent une activité génératrice de revenus opèrent dans le secteur informel de l'économie nationale. On peut comprendre facilement que le fisc haïtien a une marge de manœuvre extrêmement réduite dans sa détermination à augmenter, malgré vents et marrées, les recettes de l'Etat.


Récemment, nous avions entendu quelqu'un dire, tout de go, que la perception - l'an dernier - de 45 milliards de gourdes pour une population de 10 millions d'habitant est une piètre performance. C'est vrai que la douane a des efforts à faire pour réduire le niveau de contrebande, si l'on tient compte du fait que sur 15 milliards d'importation (dont une bonne partie transite par la frontière commune avec la République Dominicaine) seulement 9 milliards ont été taxés et, ce, avec tous les biais qu'on connait. Mais du côté de la Direction Générale des Impôts, ce n'est pas tout à fait la même réalité. Déclarer sans nuance que la collecte totale de 45 milliards de gourdes est carrément une mauvaise performance c'est provoquer, peut-être inconsciemment, le risque d'une réaction émotionnelle de la part des plus hautes autorités politiques et l'élimination de l'eau de bain avec le bébé.


Par ailleurs, si l'on examine de plus près la pyramide des âges relative à la population haïtienne, on peut se rendre compte que les potentiels contribuables représentent moins de 40% de la population totale du pays, soit moins de 4 millions d'habitants. De cette quantité, plus de la moitié opère dans le secteur informel, donc ils sont propriétaires de négoces ou de petites entreprises qui échappent complètement au contrôle du fisc. Une grande part de l'autre moitié (à peu près 2 millions), sont des chômeurs ou des gens ayant entre 25 et 35 ans qui sont peut-être détenteurs d'idées bancables, mais dont l'accès au crédit est totalement fermé, faute de ne pas pouvoir exhiber les garanties chimériques qui sont généralement exigés par notre système bancaire. Au bas mot, la charge fiscale de tout le pays repose sur environ un million de personnes et un nombre limité d'entreprises. Partant de ces considérations sociodémographiques, la collecte de 45 milliards de gourdes de l'année fiscale écoulée est en soi un résultat appréciable, surtout si l'on se rappelle qu'on était seulement à deux ans du tremblement de terre dévastateur du 12 janvier 20102.

Avec une population aussi jeune, les autorités auraient intérêt à formater leur politique économique et fiscale de manière à intégrer progressivement les jeunes dans le tissu économique. Il est aussi extrêmement important d'envisager l'élaboration d'un programme de développement de l'entreprenariat chez les jeunes, assorti d'un mécanisme approprié d'accès au crédit pour la création de nouvelles entreprises. Dans ce cadre, l'âge serait un critère déterminant dans la sélection des projets à financer, pour éviter que ce soit la même minorité démographique qui s'impose comme le grand bénéficiaire d'un tel programme. Une disposition économique de ce type permettra d'augmenter le nombre effectif de contribuables et d'élargir ainsi l'assiette fiscale du pays.


Ce programme d' « entreprenariat-jeunes », pour être soutenable et durable, devra être couplé à des activités de sensibilisation intense auprès des écoliers et des jeunes universitaires. En cela les établissements scolaires et les facultés seront des lieux privilégiés pour poser les bases nécessaires à la concrétisation efficace d'un tel programme. Il faut dire en passant que l'Etat devra débourser une somme importante pour donner suite aux éventuelles idées que pourront générer plus de 20% de jeunes âgés entre 19 et 25 ans. Et si le Trésor public ne dispose pas de moyens suffisants pour prendre en charge un tel programme, l'Etat sera obligé de recourir à l'aide d'un bailleur international. Par ces temps de morosité économique quasi-généralisée, cela pourra s'avérer très difficile. Toujours est-il que la source de financement idéal serait un prêt, étant donné l'impact espéré sur les recettes fiscales et la solvabilité ou la capacité de rembourser du pays.


De toute évidence, l'Etat haïtien n'aura pas beaucoup de choix s'il souhaite effectivement développer durablement ce pays. Il a sur les bras une population dont 50% sont des jeunes de moins de 21 ans et il lui est obligatoire d'investir massivement dans leur éducation et leur formation. C'est un pari sur l'avenir avec lequel il ne peut pas se permettre de badiner. La mise en œuvre du Programme de scolarisation universelle, gratuite et obligatoire (PSUGO) est un pas dans la bonne direction, il reste maintenant à emboiter le pas et à doter le pays de trois grands pôles de formation universitaire. Il y a déjà une université dans le Nord qui peut se spécialiser dans les questions de transformation industrielle, dans l'ouest l'UEH et d'autres centres universitaires peuvent continuer à développer des filières de formation diversifiées. Mais dans les trois départements du cône Sud, la filière de production de biens et de services touristiques devra être privilégiée. Additionnellement des dispositifs appropriés devront être mis en place pour faciliter la mobilité des potentiels étudiants d'un pôle à un autre. C'est la voie royale à suivre pour sortir le pays de son marasme et de son ultra-dépendance par rapport à la communauté internationale. Tout le reste est blablabla pour amuser la galerie…

……………

* Économiste, spécialiste en administration publique Contact : golius_3000@hotmail.com

Source: Alterpresse

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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES QUI ONT CAUSE LA PERTE D"HAITI

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? 
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Haïti-météo : Averses et orages au passage de la 18e onde tropicale.

Haïti-météo : Averses et orages au passage de la 18e onde tropicale


P-au-P, 1 août 2012 [AlterPresse] --- Des averses accompagnées d'orages marqueront les conditions météorologiques sur certains départements géographiques du pays jusqu'au 2 août 2012 à cause du passage de la dix-huitième (18e) onde tropicale de la saison, indique le directeur du Centre national de météorologie (Cnm) Ronald Semelfort à AlterPresse.

Les départements du Centre, de l'Ouest, du Sud-Est et du Nord-Est, sont les principaux départements géographiques concernés par ces prévisions.

Les pluies sont surtout attendues en début de soirée. Le temps sera marqué dans la matinée par une alternance de passage nuageux et de moments d'ensoleillement.

Les populations de ces zones sont appelées à rester vigilantes.

L'axe de cette onde est présent depuis ce mardi 31 juillet dans le canal de la Mona (mer des Caraïbes, entre Haïti et Cuba).

Le passage de la treizième onde tropicale au cours de la semaine du 15 au 21 juillet (2012) derniers avait occasionné officiellement un mort et un blessé.

Les conditions atmosphériques au niveau de l'Océan Atlantique devraient faciliter cette années la formation de 21 tempêtes nommées, 12 cyclones dont 7 ouragans et 3 ouragans majeurs, selon les informations qui ont été communiquées au début de la saison cyclonique qui s'étend de juin à novembre.[srh kft gp apr 1/8/ 2012 11:25]


Source: Alterpresse

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Haïti - Tourisme : Lancement des travaux du centre historique de Jacmel

Haïti - Tourisme : Lancement des travaux du centre historique de Jacmel


Haïti - Tourisme : Lancement des travaux du centre historique de   Jacmel
Le Premier Ministre, Laurent Lamothe, rentré au pays ce lundi 30 juillet après une tournée réussie aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, s'est rendu le même jour à Jacmel, accompagné de Stéphanie Balmir Villdrouin, la Ministre du Tourisme et des Ministres de la Planification, et des Finances, en vu de procéder au lancement des projets de réhabilitation du centre historique, visant à faire de la métropole du Sud-Est, une destination touristique de premier plan.

Cette visite fait suite à l'annonce du Gouvernement, le 31 décembre 2011, d'investissements dans des travaux d'infrastructures pour le secteur touristique, financé à hauteur de 40 millions de dollars par le Fonds Petrocaribe [enveloppe budgétaire voté au Parlement en juin dernier].

À son arrivée, le Premier Ministre, à la tête de la délégation est monté à bord d'un petit train, qui les a conduit au Port touristique de la Ville. Une cérémonie religieuse, présidée par Mgr Launay Saturné, Évêque du diocèse de Jacmel, s'est tenue au Port où le Chef du Gouvernement a coupé les rubans qui annoncent officiellement l'ouverture des travaux.

Dans son allocution, Mgr Launay Saturné a déclaré qu'au-delà de la restauration des sites, de la construction des voies routières, et de l'aménagement de l'aéroport de Jacmel, on doit également continuer à favoriser la rencontre entre les humains, tisser des liens très forts entre la communauté Jacmelienne et les autres peuples. « Je rêve que la cité d'Alcibiade Pommayrac soit un pôle d'attraction touristique pour les peuples de l'Amérique du Sud, les Latino-Américains. Je rêve que des bateaux de croisières fassent escale au Port de Jacmel pour que les touristes, puissent contempler la beauté de notre cité, une des plus anciennes de la Caraïbe. »

Le Premier Ministre a confirmé que son gouvernement s'engageait à investir 40 millions de dollars pour revitaliser la ville de Jacmel et invité le secteur privé haïtien des affaires et celui de l'étranger, à investir dans le secteur touristique de Jacmel, afin de pérenniser les projets du gouvernement. Profitant de l'occasion il a ouvert également le chantier de consolidation du bâtiment historique logeant la Mairie de Jacmel sur la place Toussaint Louverture, endommagé lors du séisme de Janvier 2010.



La Ministre du Tourisme a annoncé que dans douze mois environ, la ville de Jacmel sera également reconnue comme une destination pour les colloques, grâce à la construction d'un Centre de Convention moderne et tout équipé, de 800 places ainsi que celle d'un amphithéâtre, sur la place Congo, pouvant accueillir environ 600 personnes. « Le Centre historique de Jacmel devrait servir de point d'activité centrale pour la région, grâce à l'aménagement de certaines rues au bas de la ville » a affirmé la Ministre.

À ce sujet, rappelons que le Gouvernement s'est engagé à refaire toutes les façades et les bâtiments de la rue du Commerce. À cette fin, les propriétaires vont pouvoir bénéficier d'une subvention, ainsi que d'un allègement fiscal pour leur permettre de réaliser les travaux de ces maisons, qui appartiennent au patrimoine historique de la ville.

Stéphanie Balmir Villedrouin a également mentionné la construction d'un nouvel hôtel de 40 chambres répondant aux normes internationales à travers le projet de « Renforcement Institutionnel de la Mairie de Jacmel pour la Gestion Urbaine du Centre Historique de Jacmel » financé par l'Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID). Concernant le démarrage des travaux de l'aéroport elle a indiqué « il n'est que d'attendre le processus de dédommagement des résidents de la zone et finaliser les études. » avant de commencer les travaux.

Plusieurs Jacmeliens ont salué la volonté du Gouvernement, à travers le Ministère du tourisme qui a initié ses projets au bénéfice de Jacmel. Ils ont applaudi la détermination de la Ministre du tourisme, qui en dépit des énormes contraintes veut faire atterrir ces projets. Par ailleurs, ces citoyens souhaitent qu'un comité de surveillance, composé de diverses entités soit constitué, notamment des représentants du Bureau Départemental du Tourisme, de la mairie et de la Société Civile, afin de superviser le calendrier des travaux et s'assurer de la bonne utilisation des fonds.

Les travaux devraient débuter d'ici la mi-août.

Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-6184-haiti-tourisme-activite-strategique-sur-l-investissement-touristique-a-jacmel.html

HL/ Claudy Bélizaire (Correspondant Jacmel)

source: Haitilibre,

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Haïti - Économie : Mission d’exploration d’investissements dans le Nord.

Haïti - Économie : Mission d'exploration d'investissements dans le Nord


Haïti - Économie : Mission d'exploration d'investissements dans le   Nord
Karl Jean Louis, le Directeur Général du Centre de Facilitation des Investissements (CFI) en collaboration avec le Ministère des Affaires étrangères, le Ministère du Tourisme et de la Commission Hope, a conduit la semaine dernière une délégation d'attachés commerciaux des Ambassades des États-Unis, de la France, du Brésil, du Canada et du Panama pour une Mission d'exploration d'investissements de 48 heures, sur les opportunités d'affaires en Haïti au parc industriel (Caracol) et au Parc Codevi (Ouanaminthe)

Selon Karl Jean Louis, le choix de ces représentants d'Ambassades, s'inscrit dans le cadre de la diplomatie d'affaires prôné par le Chancelier Lamothe, qui entend mettre à contribution les diplomates haïtiens et étrangers dans la promotion de l'investissement en Haïti.

Le Parc Industriel de 250 ha, à Caracol a été la première étape de cette tournée. Le Parc abrite déjà deux entreprises : le fabriquant coréen de vêtements, Sae-A Co. Ltd, qui a commencé ses opérations sur 50 ha, avec un potentiel de 20,000 emplois directs et l'entreprise haïtienne « Peinture Caraïbes S.A. » qui devrait entrer en production très prochainement. Les attachés commerciaux ont pris note des investissements en cours, ainsi que des opportunités qui y sont offertes. À ce sujet, Henry Claude Muller-Poitvien, le Coordonnateur de la Commission, chargée de piloter le Parc, a fait savoir qu'une douzaine de compagnies avaient déjà manifesté leur intérêt de venir s'installer à Caracol.

Cette tournée s'est poursuivie au Parc Codevi, proche de la frontière Dominicaine, qui génère actuellement 6,500 emplois directs et plus de 32,000 emplois indirects. Bien que dominé par des entreprises dominicaines, il a été rappelé à la Mission que la compagnie étrangère «Timberland » (capital étranger) était installée dans ce Parc, ce qui ouvre la voie d'investissements, pour d'autres entreprises internationales.

Cette tournée s'est achevée par une visite de la Baie de Port- Margot, où Mme Dieudonne Luma Etienne, Directrice Régionale du Nord du Ministère du Tourisme, n'a pas manqué de mettre de l'avant le potentiel de développement économique de la région et des opportunités qui s'offrent aux investisseurs, notamment dans la construction d'infrastructures hôtelières.

Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-6169-haiti-economie-le-president-martelly-au-parc-industriel-de-caracol.html
http://www.haitilibre.com/article-6163-haiti-economie-peinture-caraibes-sa-s-installe-dans-le-parc-industriel-du-nord.html
http://www.haitilibre.com/article-5918-haiti-economie-le-cfi-rencontre-des-investisseurs-potentiels.html
http://www.haitilibre.com/article-4360-haiti-economie-pose-de-la-premiere-pierre-du-parc-industriel-de-caracol.html
http://www.haitilibre.com/article-4703-haiti-economie-la-compagnie-timberland-fabrique-ses-chaussures-a-ouanaminthe.html

Source: HL/ HaïtiLibre


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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
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Haïti - Social : Le Carnaval des Fleurs a été un véritable succès populaire.

Haïti - Social : Le Carnaval des Fleurs a été un véritable succès populaire
01/08/2012 10:36:54

Haïti - Social : Le Carnaval des Fleurs a été un véritable succès   populaire
Selon des sources policières, le Carnaval a rassemblé des centaines de milliers de personnes dans les rues de la capitale et sur la grande place du Champ de mars, de son côté, Jean-Dany Pierre-François, Responsable du Comité organisateur estime à près d'un millions le nombre de personnes ont participé à l'ouverture du Carnaval des Fleurs, dimanche dernier.

Gregory Mayard Paul, Conseiller de la Présidence a déclaré ... ce qui nous a vraiment frappé, ce qui nous a fait plaisir également c'est que le public a non seulement participé massivement, mais il a participé calmement, avec la joie dans le cœur [...] généralement il y a beaucoup de violence [...] il y a eu, une affluence extraordinaire, voir ce comportement de la population, c'est une belle chose [...] bien sûr, il y a toujours de petites choses à corriger [...] »

Le bilan provisoire de ces 3 jours de Carnaval s'élève à 3 morts, une centaine de blessés et 25 personnes interpellées dont deux policiers. Mario Andresol, le Directeur Général de la Police Nationale a précisé « Nous avons arrêté deux policiers en civil, hier, nous avions été clair sur la question, les policiers qui viennent en civil au Carnaval avec leur armes, nous les arrêtons. Nous avons eu également un incident sur un stand, où un policier, qui manipulait une arme avec un VIP, a prit une balle dans le pied [...] il y a un ensemble d'incidents qui sont arrivés, mais ce ne sont pas de grandes choses, relativement à l'ampleur du Carnaval [...] Je suis un perfectionniste, donc pour moi, il y a toujours une chose en plus, qui peut être faite. C'est vrai que nous avons prit des dispositions, c'est vrai qu'il n'y pas eu de trop gros problèmes, mais je pense que nous sommes arrivée à une phase aujourd'hui, où nous devons repenser le circuit du Carnaval... »

Deux personnes ont été tuées, lundi soir, l'une à l'arme blanche et l'autre suite à des coups à la tête. Un danseur a été tué dimanche, tandis que six personnes ont été blessées par balles lors d'affrontements entre groupes rivaux, a fait savoir, hier Frantz Lerebours, Porte-parole de la police nationale d'Haïti (PNH) ajoutant qu'au total, 24 personnes ont été blessées lundi, contre 56 dimanche.

Me Jean Renel Sénatus, le Commissaire du Gouvernement, a confirmé l'interpellation de 25 personnes pour divers délits. La plupart des personnes interpellées ont été entendu immédiatement sur le Champs de Mars où le Parquet assurait une permanence sur un stand, spécialement aménagé. 13 personnes ont été relâchées et 12 placées en garde à vue.

Sophia Martelly la Première Dame d'Haïti à expliqué que le Centre d'intervention en soins médicaux intensifs, installé sur le parcours du Carnaval des Fleurs avait rempli efficacement son rôle « Le premier jours nous avons reçu 48 cas, 6 que nous avons évacués vers des centres hospitaliers, la majorité c'était ce que nous pouvons appelé des blessures légères [...] hier [lundi] nous avons eu 42 cas, nous en avons évacué 2 et aujourd'hui [mardi] nous avons eu un cas assez complexe [...] je pense que les gens ont reçu les soins qu'ils cherchaient. Je suis satisfaites, mais je serais encore plus satisfaite si je n'avais eu personne [...] je l'ai fait parce que je pense que c'est une nécessité [...] et ça va continuer à l'avenir... »

Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-6264-haiti-sante-un-mini-hopital-sur-le-parcours-du-carnaval.html
http://www.haitilibre.com/article-6258-haiti-social-succes-du-carnaval-des-fleurs.html

HL/ S/ HaïtiLibre


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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? 
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