vendredi 30 juillet 2010

Sweet Micky: Haitian musicians seek presidency (Miami Herald)

Haitian musicians seek presidency

BY JACQUELINE CHARLES

JCHARLES@MIAMIHERAL D.COM

He's already the president of Haitian konpa music, and now Michel Martelly, aka Sweet Micky, may be seeking another kind of presidential office -- that of his native Haiti.


Martelly is the latest celebrity to eye the upcoming Nov. 28 presidential balloting in quake-shattered Haiti, confirming to The Miami Herald that he's ``getting my papers ready'' for a run.


Martelly isn't the only musician with his eyes on the presidential palace. Several sources told The Herald Thursday that Hip-Hop star Wyclef Jean, who is in Haiti, officially announced his intentions in a series of meetings. He has lawyers working on his documents.


Jean's uncle, Haiti Ambassador to the U.S. Raymond Joseph, will also be a candidate. He reportedly sent his resignation to Haitian President René Préval a few days ago.


Candidates can officially begin filing Sunday. A nine-member electoral council will then determine who is qualified to run under Haitian law.


Martelly said he is busy preparing his candidacy: ``I've put together a team and if I can put all the elements together, most likely I will run.''


He said his goal is to be ``someone who inspires people. I want to change things in Haiti.''


Read more: http://www.miamiher ald.com/2010/ 07/30/1753001/ haitian-musician s-seek-presidenc y.html#ixzz0vAOk Znmv


jeudi 29 juillet 2010

Kidnapping d’un chauffeur Dominicain, en prélude à la visite des Présidents Préval et Fernandez dans le Nord.

Kidnapping d'un chauffeur Dominicain, en prélude à la visite des Présidents Préval et Fernandez dans le Nord.

Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti.
Radio Souvenir FM, 106.1 :
souvenirfm@yahoo. fr

Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle .blogspot. com

Nous apprenons de source confidentielle qu'un chauffeur dominicain a été victime d'enlèvement dans la nuit du 28 au 29 juillet 2010 dans la zone de Pont-Limite entre les communes de Limonade et Trou du Nord sur la route Cap-Haitien/Ouanaminthe.

Le chauffeur dominicain revenait de Cap-Haïtien, il était en route vers la République Dominicaine en compagnie de deux autres chauffeurs avec lesquels il formait un convoi commercial. Les deux autres chauffeurs ont eu l'audace de sauter le barrage. Le troisième, ayant vu six (6) hommes sortir de leur cachette et tirant dans tous les sens a du arrêter.

Le chauffeur dominicain est aux mains des kidnappeurs qui réclament une rançon de 100,000 dollars U.S.

Des responsables de la sécurité dans la région Nord font remarquer une similitude entre cet acte et l'enlèvement du député Hugues Célestin, il y a de cela un mois. Le groupe de Willy Étienne serait responsable de ce nouveau cas d'enlèvement qui défie encore une fois les autorités policières du pays.

L'enlèvement de ce chauffeur dominicain dans la zone de Pont-Limite est un drôle de coïncidence, vu que dans deux jours, soit ce week-end, le Président haïtien René Préval et le Président Dominicain Lionel Fernandez se rendront dans cet endroit précis pour le lancement officiel de la construction d'une Université par les deux pays.

RÉSEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 29 Juillet 2010, 13 heures 22.

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mercredi 28 juillet 2010

Le leader de l’Ordre de Malte, Hope Carter, a détourné des preuves criminelles en Haïti.

Le leader de l'Ordre de Malte, Hope Carter, a détourné des preuves criminelles en Haïti.


Pour répondre à notre article « Cap-Haitien - Pédophilie : L'Ordre de Malta et l'USCCB sont- ils coupables de destruction de preuves? » (1) questionnant l'implication de Madame Hope Carter et de l'Ordre de Malte dans le détournement de preuves dans l'enquête criminelle contre Douglas Perlitz, nous publions un texte (2) de Paul Kendrick, traduit par RESEAU CITADELLE.

En été 2008, Madame Hope Carter leader de l'organisation catholique « Ordre de Malte », a détourné vers les États-Unis, deux ordinateurs personnels ayant appartenu à Douglas Perlitz présumé pédophile.
Il ne fait aucun doute que la personne identifiée comme BM#1 dans le nouveau mandat d'arrêt de Douglas Perlitz est le résident de New Canaan, CT et ancien Leader de l'Ordre de Malte Hope Carter. [Voir page 8 du mandat d'arrêt: (http://bit.ly/a3Iw8i)]
De plus, il n'y a aucun doute que le Révérend Paul Carrier, S.J., ancien Directeur de Mission au Campus de l'Université de Fairfield est identifié dans le même document comme BM#2 (BM signifie « Board Member ») : Membre du Conseil d'Administration).
Les informations contenues dans le nouvel acte d'accusation concernant les ordinateurs de Perlitz sont plus détaillées que dans les actes d'accusation précédents.
Il est à noter que Madame Hope Carter est répertoriée en tant que membre du comité directeur du Projet Pierre Toussaint pour la déclaration fiscale de la période se terminant le 30 Juin 2007, mais n'est pas répertoriée comme un membre du Conseil un an plus tard, dans la déclaration fiscale pour la période de déclaration se terminant en 30 Juin 2008.
L'absence de Carter du Conseil d'administration de ''Haïti Funds'' à la fin de Juin 2008 coïncide avec les informations contenues dans le nouvel acte d'accusation contre Douglas Perlitz.
En Septembre 2008, Carter, ainsi que des collègues dirigeants de l'Ordre de Malte de Connecticut, Jeannie et Tom Tisdale, Madeline et Phillip Lacovara, et le prêtre jésuite, le Révérend Paul Carrier, SJ ont signé une lettre aux donateurs pour défendre l'innocence de Perlitz et dénigrer les autres membres du Conseil de « Haiti Funds » qui avaient voté en faveur de la mise à l'écart de Perlitz en tant que Directeur du Projet Pierre Toussaint, en raison des rapports faisant état d'accusations d'abus sexuels portées contre lui. Conséquences, les fonds tarissent et l'école a dû fermer ses portes.
En mai 2010, Joseph Miller de New Canaan, Connecticut, l'actuel président de l'Association Américaine de Malte, a remis à Hope Carter un prix "humanitaire" pour ses services en faveur des enfants d'Haïti, lors d'une cérémonie tenue durant le pèlerinage annuel de l'Ordre de Malte à Lourdes, France.
Au cours des 18 mois écoulés l'école a dû fermer ses portes, le Président Joseph Miller et l'American Malte Association n'ont pas levé le petit doigt pour apporter aide et réconfort aux victimes d'abus sexuels en Haïti qui ont été abandonnées et qualifiées de menteurs par des collègues de Malte de Miller dans le Connecticut. En Mars, Miller partit en vacances en Floride pendant un mois, sans faire attention aux sorts des victimes d'abus affamées et sans abri.
https://www.maltausa.org/worldwide_mission.php... Ce qui distingue les Chevaliers de Malte est leur engagement d'atteindre leur perfection spirituelle dans l'Eglise et de dépenser leurs énergies au service des pauvres et des malades.

L'Ordre de Malte reste fidèle à ses principes inspirateurs, résumés dans la devise «Tuitio Fidei et obsequium Pauperum», la défense de la foi et l'assistance aux pauvres et aux souffrants, qui deviennent réalité par le travail bénévole effectué par Dames et Chevaliers de l'aide humanitaire et des activités médicales et sociales. Aujourd'hui, l'Ordre réalise ces activités dans plus de 120 pays.


(Version anglaise de Lettre à Joseph Berardino, Trésorier de l'Ordre de Malte à Connecticut)



De Gauche à droite : Rev. Paul Carrier, S.J., Douglas Perlitz et Mme Hope Carter
1-http://reseaucitadelle.blogspot.com/2010/07/cap-haitien-pedophilie-lordre-de-malta.html
2-
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2010/07/order-of-malta-leader-hope-carter.html
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Haïti-Élections : Jacques Édouard Alexis, candidat de l’Unité ?

Haïti-Élections : Jacques Édouard Alexis, candidat de l'Unité ?

mardi 27 juillet 2010

De notre correspondant en Floride, Patrick Éliancy


Miami (FL), 27 juil. 2010 [AlterPresse] ---


Jacques Edouard Alexis, ancien premier ministre de la plate-forme Lespwa, se considère déjà, comme le prochain candidat a la présidence du parti Unité, fondé par le président René Préval, selon les propos tenus par l'intéressé en Floride.


Ce n'est qu'une question de temps, déclare Alexis qui s'exprimait dans une réunion politique, à laquelle a eu accès un correspondant d'AlterPresse.


Lors de cette réunion, organisée par la branche Floride du Centre national de recherche et de formation (CENAREF), Alexis a estimé que le pays doit respecter l'échéance constitutionnelle, et offrir la voie à l'élection de nouveaux dirigeants à la tête de l'État.


Critiquant les partis de l'opposition qui réclament le départ de l'actuel Conseil Électoral Provisoire (CEP), l'ancien chef de gouvernement d'Haiti déclare qu'il « n'a aucun problème avec le CEP ».


Jacques Edouard Alexis en a profité pour définir les grandes lignes de sa vision pour le pays, axée sur la refondation de l'État, la modernisation du pays, le développement et la valorisation des ressources humaines ainsi que la consolidation de la production nationale, a-t-il affirmé.


La période consacrée à l'inscription des candidats à la présidence est prévue entre le premier et le 7 aout prochain.


19 partis et regroupements politiques se sont inscrits pour la présidentielle du 28 novembre 2010, dont le Bloc 16 décembre de Gérard Blot, l'Alliance Chrétienne pour la Reconstruction d'Haiti de Chavannes Jeune et le Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP) de Mirlande Manigat.


Les futurs partis agréés devront compléter une liste de 55 partis habilités à prendre part à la présidentielle. [pe gp apr 27/072010 00:40]

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COMPRENDRE LA CONJONCTURE POLITIQUE HAÏTIENNE POUR CHANGER LA DONNE.

COMPRENDRE LA CONJONCTURE POLITIQUE HAÏTIENNE POUR CHANGER LA DONNE

Deux populismes, l'un de type fascistoïde, l'autre anarchique, se sont partagés l'histoire d'Haïti durant un demi-siècle.

La période 1986/1990 n'aura été qu'un sas de décompression politique entre le fascisto-populisme et l'anarcho-populisme lavalassien. Cette période-là a libéré les charges positives et négatives d'électricité politique et culturelle accumulées pendant des décennies antérieures. Du premier au second populisme, il y a eu continuité et aggravation sur le fond des choses. L'anarcho-populisme lavalassien a maximisé les souffrances de la population.

L'entrée en scène de l'anarcho-populisme lavalassien a correspondu à la fin de la guerre des grandes idéologies et à l'ère de la mondialisation achevée de l'économie. C'est au moment où le reflux du marxisme est à son terme que se vérifie la pertinence de certains concepts du corpus de la littérature tiers-mondo/marxiste. Si la solidarité internationale des « lumpenprolétariats » n'a jamais existé que dans les rêves de théoriciens tiers-mondistes ; en revanche, la solidarité internationale des « lumpenbourgeoisies » est une réalité. Les bourgeoisies des pays en développement ou « lumpenbourgeoisies », même si elles sont multiples et variables dans l'espace et la durée, opèrent comme appendice de la grande bourgeoisie mondialisée.

Au fil des dernières décennies, l'Etat haïtien a été accaparé par des individus moralement et culturellement étiques. Cela eut pour résultat la dépossession par le pays de son destin et la perte par le peuple de sa dignité. Et dans cette délitescence de l'Etat, une socio-structure, en l'occurrence la lumpenbourgeoisie locale, aussi appelée « groupe de Bourdon » a pris le pouvoir économique et, forte de sa puissance, décide des choix politiques pour le pays. Les sources de la puissance de cette socio-structure doivent être recherchées dans ses liens avec la grande bourgeoisie mondialisée. Il y a un changement de paradigme suite aux mutations intervenues dans les relations internationales et avec le renforcement de la dictature des marchés financiers. C'est dans des officines étrangères que se noue désormais le destin de certains petits pays en développement. Les lumpenbourgeoisies proposent au gré de leurs intérêts, la grande bourgeoisie mondialisée dispose, les relais et missions subalternes exécutent. C'est dans ce contexte qu'il faut comprendre les atypies de la compétition électorale de 2006 et la sélection de René Préval. Il n'a échappé à personne que c'est le candidat sans programme et n'ayant pas fait campagne qui a été désigné. Et cette désignation a été entérinée pour traduire les désidératas du groupe de Bourdon.

Le décor semble planté pour que la tragi-comédie de 2006 soit rejouée avec des personnes différentes. Avec le CEP croupion de Préval, les ingrédients sont réunis pour monter un coup d'Etat électoral. D'abord, avec des milliers de gens encore sous les décombres et plus d'un million de personnes déplacées vivotant dans des conditions proches de l'animalité, est-ce justifiée la tenue d'élections au mois de novembre ? Le simple bon sens démontre que les exigences matérielles, techniques et humaines ne sont pas remplies pour la réalisation d'élections crédibles. Dans les circonstances présentes où les dés sont pipés, les élections se solderaient par la captation par une bande d'escrocs des fonctions de représentation à tous les niveaux. René Préval, à défaut de pouvoir rempiler, voudrait, avec l'aval du groupe de Bourdon, se faire remplacer à la tête de l'Etat par un « kokob » de son acabit. Ainsi la paupérisation poursuivra son petit bonhomme de chemin et la lumpenbourgeoisie continuera à accumuler en pilotant la politique du pays par crapules interposées.

Pour renverser le cours des choses, les candidates et candidats sérieux et à forte résonance qui s'investissent par goût pour la « res publica » doivent refuser de participer à des élections organisées par l'actuel CEP, qui n'est qu'une serpillère sur laquelle Préval s'essuie les pieds. Qu'ils laissent les candidats abscons et insignifiants qui s'agitent pour la gamelle se faire piéger par les escobarderies de Préval. On ne peut souligner les dysfonctionnements observés sur la scène politique haïtienne sans pointer du doigt la responsabilité en amont des influences extérieures qui veulent imposer à la tête de L'Etat l'écume de la classe politique. Ces influences participent aussi au complot contre la qualité. Osons le dire, même si c'est trivial ; elles vous flanquent la merde et s'étonnent ensuite que ça sente.

Des élections acceptables pour tout le monde ne peuvent être organisées que sous la houlette d'un Gouvernement Provisoire de Salut Public, dont la formation est réclamée par de plus en plus de patriotes lorsque sera prononcée la déchéance de l'actuel pouvoir. Ce gouvernement devra mettre en place un CEP crédible dont la création est la précondition pour la faisabilité des élections. Ce CEP s'engagera à édicter du jeu impartial pour que la meilleure ou le meilleur gagne et non pas biseauter les cartes pour des élections truquées comme celles que s'apprêtent à nous fourguer Préval et son CEP.

Que les candidates et candidats sérieux « ne se comportent pas en moutons et les loups mourront de faim »

Hermann JEAN

Nice le 27 juillet 2010

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Don’t spit on the suffering of Haitian kids who were sexually abused - Letter


IGNATIUS GROUP_____

Cyrus Sibert is a Haitian journalist who, in November 2007, was the first to report the sexual abuse of children by Douglas Perlitz, former Executive Director of Project Pierre Toussaint (PPT) in Cap Haitian, Haiti. PPT had links to both Fairfield University (Jesuit)and the Catholic Order of Malta.

In September 2008, several disgruntled PPT board members, led by Rev. Paul Carrier, S.J. (former Campus Ministry Director at Fairfield University), wrote a letter to donors, in which they defended Perlitz and disparaged the remaining board members who, in the interests of protecting children, fired Perlitz as executive director. Donations dried up and the school was forced to close.

In September 2009, a federal grand jury indicted Perlitz on the first of 20 child sex abuse charges involving 18 boys. Fairfield University and the Order of Malta have offered zero financial support to help the victims. Learn the details: www.ctpost.com/betrayal Perlitz's trial was scheduled to begin in October 2010. Two weeks ago, Perlitz's lawyer, William Dow, succeeded in getting the trial moved to New York.

Cyrus Sibert addresses the change of venue issue with Mr. Dow in this very moving letter.
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OPEN LETTER

July 27, 2010

William F. Dow III
Attorney at Law
350 Orange Street
New Haven, Connecticut 06511
wdow@jacobslaw.com

Dear Mr. Dow,

Your decision to refuse Connecticut as the venue for the trial of Douglas Perlitz, accused of pedophile against 20 street kids from Project Pierre-Toussaint, does not conform to your public declaration regarding my work as an investigative journalist who, in late 2007, first disclosed the story of Douglas Perlitz's sexual abuse of children who were students at Project Pierre Toussaint in Cap Haitian, Haiti.

In your declaration in the Connecticut Post, you described me as "a shock jock ...whose familiarity with veracity is infrequent and insubstantial." I thought you were so convinced by the facts and evidence that you could prove that the boys who said: "they were raped and abused by your client" are not telling the truth. But, instead, you are trying to delay the trial, instead of being willing and enthusiastic about going to trial.

I was confused when you decided to request a new venue in what seemed to me to be a way so that your client would not have to face the testimony of 20 sex abuse victims. In the Connecticut Post of July 16, 2010, your declaration about the new venue is: "We intend to again enter not guilty pleas and address these four charges, which are 20 less than he was facing and involve only two, not 18 complainants."

You were so happy for your client to not face 20 charges, 20 boys who were raped and sodomized (by the way, Mr. Dow, it is expected that there will be many more re-indictments). I finally understood that you don't care about the truth. You found a technical, jurisdictional loophole to escape the point. Your client Douglas Perlitz, did he really abuse those street kids? If you believe the victims are lying and Cyrus is "a shock jock ...whose familiarity with veracity is infrequent and insubstantial.", why are you and Douglas so afraid of a trial?

I have never seen an innocent person prefer to stay in prison instead of facing what the person considers to be false accusations. The trial was scheduled to arrive in 2 months. Now, because of you, the trial will be delayed. The victims want a trial. Why does your client who is in prison keep trying to stall a trial?

Mr. Dow, as I told in my last letter, there is a difference between justice and law. You build your reputation on your ability to not let a criminal face allegations and accusations against him. You will earn much money for helping a pedophile escape a trial. You will be richer. But you won't serve your community. While you try to guarantee impunity to a pedophile, you work against the children of your country and the children of Haiti. Your work is against your own children, against the children of your brother, of your sister, against the children of your neighbors, of your community. With your strategy to fight the truth by looking for technical jurisdictional loopholes, you will help a pedophile to become free. He will walk again in the street, go to the park; play with kids of the Catholic Church choral. He will have more opportunity to abuse other kids as he is a sick man addicted to committing crimes by abusing young boys.

Believe that I am satisfied to see that even though you said bad things against me in the Connecticut Post, you are afraid to face the accusations. You and your client are hiding. You are afraid to have 20 victims in the court telling with courage the suffering they endured when Douglas decided, as director of Project Pierre Toussaint, to sexually abuse them.

The Devil needs men like you to perpetuate bad behaviors in the world. With a great attorney like you, able to help criminals get their impunity, the world will belong to Satan with this kind of bad behavior.

I take this opportunity to tell you that I am proud of my achievement in this case. Douglas Perlitz will not be able to abuse any other kids in Haiti. With the support of a few good people of your country, we are helping these victims to feel loved and comforted. We have raised small amounts of money to feed the boys rice, beans and spaghetti. They stand with courage to tell the truth. They don't care if the trial will be held in Connecticut, New York, Colorado or Florida. They are not afraid to look Douglas Perlitz in his eyes and tell the TRUTH.

Mr. Dow, take your time. Find all kinds of technical ways to not let your client face the truth. But, be sure of this. The victims are ready to testify. They will not be discouraged. God bless the people with good hearts, who have decided to support them. Misery will not kill the boys. This strategy to qualify their allegations as false, while Douglas's friends in Connecticut are pushing to stop the school project from reopening, with the hope that the victims will become unavailable to testify, will not work.

With my little contribution in defending the street kids of Cap-Haitian, I defend all the kids in the world; I defend American kids too. Be sure, that with your strategy, you are not honoring all the children who believe that you are a great man with moral values.

I tell you that you can defend your client with respect for justice, truth, human rights and moral values. But don't spit on the suffering of Haitian kids.

Cyrus Sibert is a journalist who lives in Cap-Haitian, Haïti. He can be contacted at:
reseaucitadelle@yahoo.fr
http://reseaucitadelle.blogspot.com/

Wyclef Jean à la présidence d'Haïti - Un éventuel cauchemar pour les oncles Sam et Napoléon

Wyclef Jean à la présidence d'Haïti - Un éventuel cauchemar pour les oncles Sam et Napoléon

Wilson Saintelmy, Montréal  28 juillet 2010

Wyclef Jean a le potentiel d'être à la génération hip-hop en Haïti ce que Barack Obama est à la génération «Nexus» aux États-Unis.<br />
Photo : Agence France-Presse Gustavo Caballero

Wyclef Jean a le potentiel d'être à la génération hip-hop en Haïti ce que Barack Obama est à la génération «Nexus» aux États-Unis.

Selon toute vraisemblance, la pop-star américaine d'origine haïtienne Wyclef Jean s'apprête à déposer sa candidature aux prochaines élections présidentielles en Haïti, fixées au 28 novembre 2010. Si les rumeurs étaient fondées, un tel geste aurait une portée beaucoup plus considérable qu'il n'apparaît à première vue.

Précisons que la recevabilité de la candidature de Wyclef Jean risque d'être le principal obstacle sur son parcours vers la magistrature suprême de l'État haïtien. Cependant, son éventuelle participation aux prochaines joutes présidentielles en Haïti semble avoir été accueillie avec le même scepticisme que celle de Barack Obama à l'investiture démocrate. Erreur. Il ne faut pas sous-estimer une telle initiative.

René Préval est de plus en plus assimilé à l'avatar haïtien de George W. Bush. Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 est à celui-là ce que le 11 septembre 2001 et l'ouragan Katrina furent à celui-ci. De plus, Wyclef Jean a le potentiel d'être à la génération hip-hop en Haïti ce que Barack Obama est à la génération «Nexus» aux États-Unis. D'autant que Port-au-Prince a de plus en plus l'allure du «Bronx des Antilles». Jusque-là, rien pour donner des migraines aux puissances tutrices et à l'élite créole d'Haïti.

Mais lorsque ces dernières et les médias réaliseront que Jean risque d'être davantage l'avatar de Jean-Bertrand Aristide ou d'un Hugo Chavez plutôt que celui du Terminator, ils anticiperont à sa juste mesure l'impact de son éventuelle élection à la présidence d'Haïti. Un tel scénario serait la deuxième humiliation infligée par un «outsider» à l'élite politique haïtienne. Ce serait également un deuxième Waterloo politique, après celui de 1990, pour la communauté internationale concernant la mouvance populiste haïtienne telle qu'incarnée jadis par Jean-Bertrand Aristide.

Comme Aristide

Wyclef Jean est porteur de la même symbolique messianique que ce dernier. Il émerge comme son dauphin potentiel, du moins dans l'imaginaire des déshérités d'Haïti.

Tout comme Aristide, Jean est d'origine modeste, issu de la majorité bossale. Tout comme Aristide en 1990, Wyclef Jean est, en 2010, l'Haïtien le plus populaire à l'étranger en raison de sa célébrité artistique, et en Haïti, davantage pour son activisme social.

Avocats de la cause des pauvres, les deux hommes font désormais partie de la gauche progressiste de la diaspora haïtienne. Les deux auraient fait le saut en politique dans la trentaine avancée. Les deux sont des virtuoses de l'irrationnel; l'un par la théologie de la libération; et l'autre, par celle du hip-hop.

À l'instar d'Aristide, qui demeure un rescapé salésien devenu millionnaire, Jean est un miraculé du Bronx new-yorkais, béatifié dans la nouvelle Canaan et au panthéon mondial du hip-hop. Il apparaît aujourd'hui comme la réincarnation du rêve aristidien d'un lendemain meilleur pour la majorité bossale du pays.

Les deux hommes sont porteurs d'un double messianisme: judéo-chrétien et socio-économique (que l'on retrouve au coeur de la théologie de la libération et celle du hip-hop). Le potentiel révolutionnaire d'une expérimentation politique concrète de cette dernière religion musicale ferait désormais partie du possible à travers une éventuelle élection de Jean à la présidence d'Haïti. Ce fut néanmoins le cas pour la théologie de la libération avec Jean-Bertrand Aristide. Et nous connaissons la suite.

Faillite de l'élite

Peu importe la dynamique future entre la théologie de la libération et le hip-hop en Haïti, Jean-Bertrand Aristide et Wyclef Jean demeurent le produit de la faillite spectaculaire de l'élite créole haïtienne; faillite matérialisée par l'incapacité avérée d'une telle élite à combler le vide de leadership observé notamment dans l'Haïti postséisme.

Wyclef Jean sera, dans l'imaginaire populaire, la rançon politique de la trahison et du comportement fratricide de René Préval envers Jean-Bertrand Aristide, son ex-frère jumeau. Voilà qui fait de Jean le dauphin non désiré du patriarche déchu. Il a le potentiel d'être à Jean-Bertrand Aristide ce que Josué fut à Moise, prophétise déjà la mouvance aristidienne. Pour celle-ci, le double exil infligé à Aristide équivaut à une persécution inquisitive, sinon à un double pèlerinage forcé pour l'ex-président.

Cependant, par-delà l'interprétation caricaturale qu'elle provoquera, une éventuelle candidature de Wyclef Jean à la présidence d'Haïti enverrait un message non équivoque quant à la détermination de la diaspora haïtienne de démanteler l'embargo constitutionnel imposé à cette dernière par la Constitution de 1987.

Double révolution

Si Jean réussissait son pari, nous risquons d'assister à une double révolution en Haïti. Culturelle, la première verrait la langue créole émerger, pour la première fois dans l'histoire du pays, comme langue officielle prédominante avant l'anglais, question d'accommoder l'hypothétique nouveau chef d'État. Ultime forfait à l'oncle Napoléon: exit le français comme instrument bicentenaire de domination de la majorité bossale par la minorité créole.

Politique, la deuxième révolution s'ouvrirait sur deux avenues opposées. L'une risque de conduire Haïti vers un statut factuel de 51e État américain. L'autre l'engagerait sur l'autoroute bolivaro-chévariste, en tant qu'expression du populisme et de la mouvance néoprogressiste latino-américaine.

Plausible, ce dernier scénario serait une catastrophe politique pour l'oncle Sam. Démiurge du hip-hop, Jean n'a pas la carrure conservatrice d'un Schwarzenegger. Son univers mental est buriné par la solidarité organique et la culture revendicative des ghettos du Bronx new-yorkais.

Le hip-hop est aux Afro-Américains ce que la théologie de la libération est à la gauche bolivaro-chévariste. Une éventuelle alliance entre le capital, le populisme, la théologie de la libération et celle du hip-hop en Haïti? Voilà ce que couve l'apparente banalité d'une hypothétique présidence de Wyclef Jean. À suivre.

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Wilson Saintelmy, Montréal

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