vendredi 2 mars 2018

Internationale - Haiti : La politique d’isolement de 1804 continue sous une autre forme.-

Communauté internationale - Haiti : La politique d’isolement de 1804 continue sous une autre forme.- #LeReCit

Le rôle de la presse est aussi d’éduquer les citoyens.

Rien de nouveau sous le soleil. Après chaque élection, l’internationale prend un temps fou pour décaisser les fonds promis à Haiti. Entretemps, un secteur de l’opposition reçoit les supports nécessaires pour initier des agitations politiques, d’harceler le nouveau gouvernement jusqu’à provoquer la répression policière; ce qui servira à produire des rapports de violation des droits humains et par la suite, seront utilisés comme prétexte pour faire passer l’aide internationale par des ONGs.

C’est une constante. Peu importe le gouvernement : Lavalas, Convergence, GNB, TET KALE, on trouvera toujours un prétexte pour ne pas financer Haiti.

1- En 1990, après avoir salué des élections libres, honnêtes et démocratiques en Haiti, l’internationale a conditionné le décaissement de l’aide à des réformes économiques. Malgré les efforts consentis durant les 7 mois du gouvernement Lavalas pour mettre de l’ordre dans l’administration publique et discipliner les entreprises de l’État, l’internationale n’avait pas débloqué l'aide. Elle a maintenu la pression jusqu’au coup d’Etat du 30 septembre 1991, justifiant ainsi l’embargo, le blocage de l’aide ou son décaissement à travers les ONGs.

2- Après le retour de l’Ordre constitutionnel en 1994, l’internationale n’avait pas débloqué les fonds. Elle avait posé de nouvelles conditions comme la privatisation des entreprises publiques, le respect du fameux “Accord de Paris”. Ce qui avait créé une lutte entre le Président Aristide et son Premier Ministre Smarck Michel.

3- Durant le premier mandat du Président Préval, le conflit entre OPL et Lavalas avait paralysé le fonctionnement du parlement. Ce qui justifia le blocage de l’aide, suivi de son décaissement à travers les ONGs.

4- Ne parlons pas du second mandat d’Aristide obtenu à partir des élections truquées et frauduleuses. L’aide est restée bloquée pour le bonheur des ONGs.


5- Suite au départ d’Aristide le 29 février 2004, l’aide est toujours bloquée. La Communauté internationale avait consenti une modeste aide d’urgence pour aider le Premier Ministre Gérard Latortue, tout en réclamant des élections pour la reconstitution du parlement légitime avant de débloquer l’aide au développement.

6- De retour au pouvoir en 2006, le président René Préval, (Préval 2) a eu droit à plusieurs Conférences des Bailleurs à Washington. Mais, les dirigeants haïtiens ne verront toujours pas l’argent. Des promesses en l’air, un faible pourcentage du fonds est décaissé. Heureusement, le Venezuela venait tout juste de lancer ALBA et son programme #PetroCaribe.

7- Le tremblement de terre de 2010 a mis à nu le cynisme de cette Communauté Internationale qui nous prend pour des cons, des singes, de vrais imbéciles à exterminer à petit feu. Elle s’est contentée de faire des fausses promesses au gouvernement haitien, pour ensuite dépenser le peu qu’elle avait réellement accordé, à partir des ONGs corrompues, peuplées d’apprentis techniciens…. les fameux experts.

Malgré l’ampleur de la destruction de la Capitale haïtienne :
313,000 résidences ont été détruites ou endommagées. 300,000 morts. Plus de 1,300 établissements d’éducation, plus de 50 hôpitaux et centres de santé sont inutilisables. Le port principal du pays est rendu inopérant. Le palais présidentiel, le parlement, la majorité des bâtiments des ministères et de l'administration publique sont détruits. La valeur totale des dommages et des pertes est estimée à 7,9 milliards de dollars ce qui équivaut à 120 % du produit intérieur brut du pays en 2009
— cette communauté internationale n’a pas débloqué les fonds promis pour la reconstruction.

Toutes les réalisations en terme de reconstruction ont été financées grâce à l’aide du Venezuela dans le cadre du programme #PetroCaribe. Ce même #PetroCaribe que des espions, ces agents provocateurs sous contrat, cherchent à dévaloriser à partir d’une campagne de lynchage médiatique avec de faux rapports, des accusations mensongères sans fondement…sans aucune preuve.

On ne sait par quelle magie, les politiciens les plus corrompus comme “monsieur 30%” sont devenus des hommes honnêtes qui combattent la corruption… Pourtant, ces cleptomanes continuent de dévaliser tranquillement la caisse d’assurance vieillesse et les fonds de pension des ouvriers.

Aujourd’hui encore, cette communauté internationale qui n’a toujours pas fait la lumière sur les milliards détournés par les #ONGs aux noms des sinistrés du séisme du 12 janvier, utilise cette campagne diffamatoire comme prétexte pour acculer Haiti, ternir son image, au moment où le FMI et la Banque Mondiale viennent de signer avec les dirigeants haïtiens un accord en vue de faciliter l’accès aux services financiers internationaux. Il faut être atteint de sénilité pour ne pas réaliser le momentum.

N’ayant pas obtenu le résultat attendu des “manifestations anti-Budget de 2017”, parce que non seulement le gouvernement ne les a pas réprimées, mais aussi, le peuple haitien dans sa grande majorité, a décidé de ne pas suivre des politiciens corrompus et sans programme, cette Communauté internationale brandit une bavure policière et des plaintes fantaisistes, illégales et anti-constitutionnelles sur #PetroCaribe, pour blâmer les nouveaux dirigeants.

Telle est la réalité!

On se demande, si des espions de ces ONGs ou de ce secteur de la Communauté internationale, ne sont pas à la base de l’attaque contre l’unité UDMO à Grand’Ravine en vue de provoquer cet incident malheureux? L’homme averti sait que certains étrangers en Haiti utilisent l’aide humanitaire pour contrôler nombreux gangs armés impliqués dans plusieurs scènes de violence.

Si, comme nous venons de le voir, traditionnellement, la politique de l’internationale est de ne pas décaisser les fonds nécessaires aux projets de développement d’Haiti, aujourd’hui notre pays a la chance d’être dirigé par un leader courageux qui n’hésite pas à adopter les mesures qui s’imposent, quand il s’agit de défendre la première République noire et indépendante de toute l’histoire de l’humanité.

Il est temps de suivre l’exemple de PAUL KAGAME, le président progressiste du Rwanda !

Car, il est clair que cette communauté internationale applique en Haiti une politique de destruction à petit feu; une stratégie d’extermination à basse intensité; utilisant quelques traitres dans nos rangs pour maintenir Haiti en crise, dans l’instabilité, le sous-développement; l’affaiblir jusqu’à l’anéantir au profit de la République Dominicaine.

Dans la ville de New York où se situe le siège central des Nations Unies (ONU), il y a plus de brutalités policières qu’en #Haiti.

Alors, qu’est ce qui justifie ce Communiqué de la MINUJUSTH, la veille du lancement de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernements de Caricom en #Haiti, si non le désir de toujours humilier notre pays et ses leaders qui s’apprêtaient à prononcer un discours sur les défis de la région et la nécessité de lutter contre la corruption? N’est-ce pas la continuité de cette stratégie qui consiste à utiliser nos difficultés pour dire au monde entier que nous ne méritons d’être considérés, que la politique d’isolement décidée contre nous après la bataille de Vertières doit se poursuivre?

Il faudrait bien, à un certain moment de notre évolution, que des descendants de Toussaint, de Dessalines, de Christophe, de Capois et de Pétion se redressent pour rappeler à ces détracteurs sournois que cette terre est aussi peuplée d’hommes et de femmes dignes et fiers.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
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