mercredi 28 juin 2017

#Haiti : Vote de la loi FNE au Sénat de la République.-

Le Sénat de la République vient tout juste d’adopter la loi FME créant le Fonds National de l'Education. Avec la loi sur le crédit étudiant, le FNE offre beaucoup de possibilités de financement au système éducatif haïtien. 

Le président Michel Martelly fit de cette loi essentielle pour la réussite de son Programme de scolarisation universelle PSUGO, son principal objectif.

Malheureusement, dans une logique politicienne cynique, un groupe de 6 sénateurs mené par Monsieur Moise Jean-Charles avait bloqué de façon systématique, durant les cinq (5) années du mandat du Président Martelly, toute initiative visant à la ratifier. Une situation qui a compliqué les efforts visant à scolariser les enfants des couches les plus défavorisées du pays.

En conséquences, lors des dernières élections, la sanction populaire contre ces 6 sénateurs anti-FNE fut sévère et sans appel. Aucun Sénateur du "Groupe des 6" n’a bénéficié d'un vote populaire lors des dernières élections.

Faut-il signaler que le FNE est une initiative de l’administration Martelly/Lamothe conçue suivant l’expertise personnelle de l’ex-premier ministre à savoir la recherche des sources innovantes de fonds pour permettre aux États en voie de développement de financer de façon autonome des projets sociaux comme l’éducation, la santé, l’agriculture, etc.

En juillet 2015, quelques mois après sa démission de la Primature haïtienne, Monsieur Lamothe a fondé LSL World Initiative (LSL), une organisation globale spécialisée dans le financement innovant pour le développement et dédiée à l’autonomisation socio-économique des pays émergents. L’ex-Premier Ministre offre actuellement ses conseils à plusieurs pays d’Afrique (comme le Rwanda), d’Amérique (comme le Suriname) et d’Europe (la Serbie).


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
28 juin 2017
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mardi 27 juin 2017

#Haiti, sa Mafia du Droit, une menace pour la sécurité régionale de la Caraībe.- (Texte de Cyrus Sibert)

#Haiti, sa Mafia du Droit, une menace pour la sécurité régionale de la Caraībe.- (Texte de Cyrus Sibert)

L’assassinat de l’étudiante Miguelita Sheelove Thomas, en République Dominicaine, par un bandit plusieurs fois arrêté puis relâché par la justice haïtienne dans des conditions que nous connaissons, est une preuve que la corruption au niveau de la justice haïtienne menace la sécurité de la région.

Les Magistrats haïtiens, assis comme debout, semblent ne pas être à la hauteur de leur mission. Quand au ministère de la Justice, avec l’arrivée de Me Heidi Fortuné au poste de Ministre, on s’attendait et on s’attend encore à une lutte systématique contre LA MAFIA du Droit (*), ce réseau formé de :

1- huissiers corrompus qui manipulent le processus de communication des invitations ou des citations à comparaître et des pièces soumis dans les dossiers pour empêcher des procès contradictoires, équilibrés et justes;

2- greffiers corrompus qui falsifient les déclarations des témoins ou font disparaitre des documents de preuves en vue d’induire les juges en erreur;

3- les juges et les commissaires du Parquet corrompus qui s’entendent sur des décisions à adopter en échange de pots de vin, sans tenir compte de la sécurité publique ou du rôle de la justice pour la stabilité sociale et la paix publique.

Le pourcentage des jugements par défaut devrait être un indice suffisant pour l’ouverture d’enquêtes administratives.

Williamson Hilaire (Moreno), l’assassin de l’étudiante Miguelita Sheelove Thomas, arrêté au début de la semaine, en République Dominicaine en possession d’une arme à feu, est un repris de justice. Ce dernier a été arrêté plusieurs fois par la police haïtienne pour viol, escroquerie, faux, usage de faux, association de malfaiteurs. A chaque arrestation, la justice haïtienne a toujours ordonné sa libération expéditive, sans tenir compte des victimes.

Les autorités judiciaires d’Haiti doivent comprendre que leur système donne des signes de dysfonctionnement. La corruption qui y règne prend une proportion inacceptable et menace la sécurité régionale. Les bandits libérés par la justice haïtienne commettent des crimes dans d’autres États de la caraïbe. En association avec des criminels dominicains, ils forment un syndicat du crime organisé transfrontalier.

Vu que les autorités haïtiennes refusent de traiter ce problème avec un sérieux digne de pays souverain, considérant que la majorité des citoyens victimes de l’insécurité en Haiti l’ont été à cause de la corruption garantissant l’impunité des bandits arrêtés par la police, tenant compte du fait que les dirigeants haïtiens sont plus sensibles aux pressions internationales qu’aux cris de leurs concitoyens, nous pensons que cette problématique doit-être traitée au niveau international.

Nous devons profiter de la transformation de la MINUSTAH en MINUJUST (Mission des Nations unies pour l’appui à la justice), pour sonner l’alarme et réclamer que le Conseil de sécurité des Nations Unies tienne compte de ce problème et exerce à travers des résolutions, des pressions pour que les responsables haïtiens puissent réformer le système judiciaire de leur pays. Car, en plus de l’aspect sécuritaire, c’est tout le développement d’Haiti — les investissements directs, le retour des ressources humaines de sa diaspora, qui est affecté par ce problème.

Le constat est décevant. Il existe un statu quo, une solidarité tacite, une confrérie entre professionnels du droit qui facilite les transactions mafieuses en faveur des criminels et pour violer les droits les plus élémentaires du citoyen comme le droit de propriété ou la liberté d’aller et de venir. Ils sont nombreux les personnes condamnées à leur insu, après qu’un juge, un commissaire du gouvernement, un greffier et un huissier eurent décidé de monter un tribunal fantôme pour prendre possession de leurs biens, de salir leur casier judiciaire en vue de les empêcher de briguer des postes électifs ou de les empêcher de témoigner dans un procès de grande envergure. C’est une MAFIA DU DROIT, une association criminelle de malfaiteurs, au même titre que la Cosa Nostra ou la Ndrangheta (la mafia calabraise). De plus, n’est-ce pas étrange que les juges haïtiens ne soient pas inquiétés, alors que les policiers représentent la cible privilégiée des bandits au point d’avoir peur de circuler en uniforme quand ils se rendent au travail ?

Sans des pressions internationales, la justice haïtienne ne procédera pas au vetting des juges, des commissaires du gouvernement, des huissiers, des greffiers, etc;
sans la pression internationale, l’inspection judiciaire ne sera qu’une chimère;
sans la pression internationale, il y aura toujours plus que 80% de personnes détenues sans jugement;
car, la détention préventive prolongée est une forme de “KIDNAPPING LEGAL” ou "SEQUESTRATION LEGALE” permettant à la MAFIA DU DROIT (avocats, huissiers, greffiers et juges corrompus) d’avoir à leur disposition des “fonds à recevoir”, des parents de détenus à rançonner.

Peut-on continuer à accepter que dans notre pays, où tant d’innocents sont victimes de détention préventive prolongée, des criminels contre qui des preuves solides pèsent puissent être libérés de façon célère et sommaire? Il est temps de considérer cette pratique comme une menace pour la sécurité régionale de la caraïbe et des pays frontaliers, une mafia à combattre.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
27 juin 2017
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle
WhatsApp: 509-3686-9669

Lisez : #Haiti : Cap-Haïtien et sa ‘’mafia du droit’’ (Texte de Cyrus Sibert, publié le 4 mai 2006)
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2011/09/cap-haitien-et-sa-mafia-du-droit-texte.html

lundi 26 juin 2017

Allegation of Rape : A journalist from Times of the Islands magazine finds Royal Police of Turks and Caicos illogical.-

In the Marjorie case — the Haitian woman in Turks Island threatened with deportation for pressing charges — the Canadian journalist, Kathi Barrington from Times of the Islands magazine finds the press release from the Royal Police of Turks and Caicos illogical. Read her comments on the RTCIPF Facebook page. “A man has been arrested but no person has been charged. I don’t understand.



dimanche 25 juin 2017

An update of Mrs. Marjorie’s case: A Haitian woman raped in Turks and Caicos and threatened with expulsion.—

An update of Mrs. Marjorie’s case: A Haitian woman raped in Turks and Caicos and threatened with expulsion. By Cyrus Sibert – @Reseaucitadelle

In recent days, @Reseaucitadelle raised the case of an egregious rape case of Haitian national by a Turks and Caicos Judge, Sir Arthur Forbes. The information has been verified by the local press. The territory’s ministry of justice requested that journalists relaying the information establish a difference between a judge and a high ranking personnel of the Labour Court – the equivalent of the chief executive or managing director of the Office of Labour of the Ministry of Social Affairs in Haiti.

The Island Royal Police Force issued a statement on its Facebook page requesting secrecy of the inquiry into what it calls "allegation of a serious sexual offense" on the ground that no one has been charged yet with any offense."

Nevertheless, the Police Commissioner, Mr. Trevor Botting, has confirmed that a man was arrested, and subsequently released on bail. He highlighted the need to preserve the secrecy of the case and prevent speculations, which can affect the investigation.

It should be noted that police officials have not denied the information that police officers, initially handling the investigation, were transferred and sidelined in order to derail the investigation or at least trample with its results.

Meantime, the victim is facing enormous pressures. Oddly, her spouse appears to have been instructed to no longer support her economically. In the TC Island, it is quite easy for people to know one another. As a result, it is customary to use a middleman to make a phone call to exert pressure on an immigrant using the threat of expulsion. Family members and personal relationships can be used to cover unlawful activities as acquaintances are afraid of the news breaking to major media outlets for fear of reprisals or jeopardizing their immigration status.

In addition, the victim has not received any psychological support or humanitarian aid, as required by the protocol in a democratic society with respect for human rights. She only relies on telling her story to members of the Haitian community, who are more concerned about their legal status than lending a helping hand a rape victim.

Although it is necessary to maintain the "secrecy of the investigation," it is also important to guarantee the public right to information on this high stake case. Since March 17, 2017, Mrs. Marjorie pressed charges against Mr. Arthur Forbes, and waited silently as she has faith in the Island’s institutions. However, without media outcry, it seems that there’d have been core up while waiting her out.

The local press has reported that the alleged rapist is a very influential man – a ranking member of the TCI professional group. He holds a powerful position in the Island’s government. @Reseaucitadelle will continue to monitor the case’s progression and will keep the public up to date.

It is customary that when someone is accused of rape and charges pressed, the perpetrators employ hardball tactics to break their accusers who are devoid to resources to fight in court. Powerful lawbreakers always seek to weaken the case, destroy the evidence, and use deceptive methods to force their accusers to abandon their rights. In this case, Mrs. Marjorie disposes at one text message from the alleged rapist in which, Mr. Arthur Forbes stated that: “No sex, no work permit.”

There is also a tendency to blame the victims of sexual abuse. In this case, Mrs. Marjorie stands for her basic rights and refused to be serially sexually assaulted by Mr. Arthur Forbes.

Not only @Reseaucitadelle is tracking the evolution of this case, it will continue to raise awareness, identify the obstacles and will bring the victim’s claims before international bodies. It is clear that in principle of “secrecy" raised by the authorities of Turks and Caicos could be a maneuver to deny Mrs. Marjorie of her fundamental rights. Looking at the pace of progress of Mrs. Marjorie’s complaint, it appears that there exists strong element of double standard. In the West, the institutions have been designed to bring about justice. A point in case refers to the litigation between Mr. Dominique Strauss Kahn, a powerful IMF chief executive who was accused of rape by a maid in a New York hotel; and justice was served. We encourage the Turks and Caicos Island authorities to follow the footsteps of the American Judiciary, designed after the British judicial system.

PS: It must be stressed that Mr. Forbes is presumed innocent until found guilty.

Cyrus Sibert, Cap-Haitian, Haiti
June 25, 2017
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https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/photos/a.10153417078189478.1073741826.170678274477/10156416631539478/?type=3

More : http://reseaucitadelle.blogspot.com/2017/06/haitian-rape-victim-in-turks-island.html

The facebook page of TCI police force: https://www.facebook.com/RTCIPF/

jeudi 22 juin 2017

Evolution du dossier Marjorie, cette ressortissante d’Haiti victime de viol à Turks and Caicos et menacée d’expulsion.-

Evolution du dossier Marjorie, cette ressortissante d’Haiti victime de viol à Turks and Caicos et menacée d’expulsion.- (Texte de Cyrus Sibert) 

fb.me/15U88JuW0

La publication du texte de @Reseaucitadelle a provoqué beaucoup de réactions. Des médias locaux ont repris les informations présentées dans notre texte et procédé à des vérifications. Le Ministre de la justice du territoire anglais a contacté les journalistes qui ont relayé l’information pour préciser la différence entre un Juge et une autorité responsable du Tribunal du Travail…l’équivalent du responsable du bureau du travail du ministère des Affaires Sociales en Haiti.
http://magneticmediatv.com/2017/06/correction-in-alleged-rape-report/

De son coté, la Royal Turks and Caicos Island Police Force (RTCIPF) a publié un communiqué sur sa page facebook pour réclamer le secret de l’enquête sur ce qu’elle qualifie de “Allégation d’une infraction sexuelle grave” : “allegation of a serious sexual offence”. Personne n’a encore été inculpée : “no person has been charged with any offences.”
Cependant, le Commissaire de Police Trevor Botting a confirmé qu’un homme a été arrêté puis remis en liberté sous caution : “A man was arrested and remains on bail”, tout en réitérant que ce dossier soit gardé secret pour éviter que des spéculations puissent influencer l’enquête.
https://www.facebook.com/RTCIPF/

Toutefois, le responsable de la police n’a pas démenti les informations concernant des transferts et/ou de mise à l’écart de policiers dans l’objectif de bafouer le résultat de l’enquête.

Du coté de la victime, elle fait face à des pressions énormes. Il parait que son conjoint est sommé de ne plus l’assister économiquement. Chose facile à Turks and Caicos, un espace réduit où les gens se connaissent à partir de connexions familiales. Cela ne doit pas être difficile d’appeler un employeur et lui demander d’exercer des pressions sur un immigrant haïtien. D’ailleurs, on se demande si ces relations familiales n’empêchent pas aux reporters de grands médias occidentaux, de Miami ou de Londres de rapporter cette situation inacceptable!

Pour le moment, la victime ne reçoit aucune assistance psychologique, aucune aide humanitaire, comme le veut le protocole dans l’espace démocratique, de liberté et de respect des droits qu’est le Commonwealth — ces pays sous protectorat du Royaume d’Angleterre. Sa seule consolation est de raconter ses péripéties à des membres de la communauté haïtienne, plus préoccupés par leur statut legal sur l’ile que par les souffrances d’une pauvre compatriote victime de viol.

Il est opportun d’établir la ligne de démarcation entre “secret de l’enquête” et le droit du public d’être informé de l’évolution du dossier. Car, si depuis le 17 mars 2017, Madame Marjorie a porté plainte et attendu calmement, il a fallu que l’histoire gagne les médias pour voir les autorités invoquer l’affaire. Suite aux manoeuvres de l’homme qu’elle accuse de l’avoir violée, la victime se sent menacée de déportation.
De plus, dans la presse locale, on rapporte que le présumé violeur est un homme influent et puissant : “a high profile member of TCI professional and civic society”; le puissant homme continue d’occuper sa fonction dans le gouvernement de Turks and Caicos : “who is still performing his function for the Turks and Caicos Islands Government”. Il est clair que le dossier de madame Marjorie n’aurait jamais pris cette envergure si RESEAUCITADELLE n’avait pas alerté l’opinion publique.
http://magneticmediatv.com/2017/06/haitians-angered-by-alleged-rape-case-involving-tci-judge/

Nous savons d’expérience, la misère des victimes d’abus sexuels et le mode opératoire des accusés quand une plainte a été déposée contre eux devant la justice : Avec l’aide de personnages malveillants, ils engagent une guerre d’usure contre la victime pour l’affaiblir, la détruire, affecter son mental, faire disparaitre les preuves et finalement la contraindre à abandonner ses droits. Mais, dans ce dossier, il y a un élément de poids : le texte message (SMS) envoyé à Madame Marjorie lui menaçant de bloquer son permis de travail puis de l’expulser du territoire, si elle porte plainte : ”The woman says she has evidence of the rape including a text message on her cell phone where the accused is said to have threatened her work permit if she resisted advances.”
http://magneticmediatv.com/2017/06/haitians-angered-by-alleged-rape-case-involving-tci-judge/

Pour ceux qui aiment blâmer les victimes d’abus sexuels dans ce monde machiste, nous disons : vu l’influence reconnue de l’accusé à Turks and Caicos, l’enjeu n’est pas un minable permis de travail, mais le refus de madame Marjorie de ne plus être un jouet sexuel qu’on utilise sans consentement.

En plus d’enquêter et de rapporter ce genre de cas, à @ReseauCitadelle nous faisons un travail de communication, de sensibilisation et de promotion des revendications de justice des victimes devant les instances nationales et internationales. N’en déplaise à ceux qui souhaitent étouffer l’affaire, nous en avons fait une large diffusion à tous les niveaux. Comme d’habitude nous n’abandonnons jamais les victimes. Nous allons continuer en ce sens; car, il est évident que dans le silence ou le”secret” réclamé par les autorités de Turks and Caicos, les droits de Madame Marjorie seront bafoués. Il est clair que depuis le 17 mars 2017, l’enquête n’a fait que trainer. De plus, rien ne justifie un traitement de deux poids de mesure — dans le monde dit civilisé, entre l’Affaire DSK (Dominique Strauss Kahn), ce français Directeur du FMI accusé de viol par une femme de chambre dans un hôtel de New York et ce Monsieur Arthur Forbes accusé de viol par cette ressortissante haïtienne à Turks and Caicos.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
22 juin 2017
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Lisez le reportage de @ReseauCitadelle sur l’Affaire Marjorie/Arthur-Forbes:
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2017/06/sos-une-haitienne-victime-de-viol-turks_10.html
English version : http://reseaucitadelle.blogspot.com/2017/06/haitian-rape-victim-in-turks-island.html

Child Sexual Abuse Prevention Initiative in #Haiti.-

[ORLANDO, FL]—June 22, 2017—Word and Action, Inc. (W&A)—It was reported that out of the nine million of the inhabitants of Haiti close to half of them are children (Balsari, Lemery, Williams, & Nelson, 2010). Child protection has been a major challenge for Haitian authorities. For instance, as a result of the January 12, 2010 earthquake the Haitian institutions have become more fragile, which in turn worsened Haiti’s ability to protect its children (Balsari, Lemery, Williams, & Nelson, 2010) from various forms of abuse and in particular, sexual abuse. The exact number of children being sexually abused in Haiti is unknown.

Reports of sexual violence including rape and sex trafficking are staggering. Kolbe & Hutson (2006) reported a high prevalence of sexual assault of women and girls in Haiti. In addition, a study including 35,000 female victims found that more than half of them were below the age of 18 (Kolbe & Hutson, 2006). In 2006 a report indicated that 13.8% of identified sexual predators are of the Haitian National Police (Kolbe & Hutson, 2006).

In the light of many disturbing statistics, Word and Action has boosted its efforts in raising awareness about the above issue through its sexual abuse prevention initiative in Haiti. For 10 years W&A has been hosting numerous presentations, trainings and conferences on child sexual abuse in Haiti. Recently, on April 26, 2017 W&A hosted a presentation on child sexual abuse for over 60 Social Worker students at the State University Roi Henry Christophe at Limonade, Nothern Haiti. W&A Haiti’s northern coordinator, Vita Pierre—a very dynamic Law graduate student, who is currently enrolled in the Social Work program, organized the logistics for this presentation. Ms. Pierre traveled several times from Gonaives to Limonade and was able to register students to partake in the presentation.

As a result of Ms. Pierre’s efforts More than 100 students were registered along with her small team of students. For two straight days, two sets of students were able to attend and participate in this preventive initiative on child sexual abuse in Haiti.

At the end of the presentations, post-evaluation forms were distributed to participants in order to document and determine the effectiveness of our initiative. Students were asked to grade as “very good, good, and poor” the entire presentation. In addition, they were encouraged to share ideas and comments regarding the presentation.

The Executive Director of Word and Action, Mr. Georges Bossous, Jr. led the two-day-presentation. Students were able to ask question and share their opinions regarding the subject and materials being presented.

One of the remarkable moments included the intervention of a female student who felt that young women must be scolded for wearing revealing clothes, which in her opinion could “excite men to sexually abuse them.” A young man counter-argued by underlining that such a view might be used as an excuse for sexual predators. Furthermore, the male student highlighted that it was not for women to change their life style or appearance rather it was for the supposedly abusers to control theirs impulses. The presenter concluded that there is no excuse whatsoever for sexually abuse acts. Although, it is recommended for both young men and women to be very vigilant and aware of certain reality related to rape and other sexual violence in Haiti and around the world.


https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/photos/a.10153417078189478.1073741826.170678274477/10156403270934478/?type=3

References:

- Balsari, S., Lemery, J., Williams, P. T. & Nelson, D. B. (2010). Protecting the children of Haiti. The New England Journal of Medicine, 362(25). DOI: 10.1056/NEJMp1001820. Retrieved from http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMp1001820

- Kolbe, R. A. & Hutson, A. R. (2006). Human rights abuse and other criminal violations in Port-au-Prince, Haiti: a random survey of households. The Lancet, 368(9538), 864–873. doi:10.1016/S0140-6736(06)69211-8. Retrieved from http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(06)69211-8/fulltext

mercredi 21 juin 2017

Neuf ans pour Guy Philippe.-

Neuf ans de prison, c'est la sentence qu'a reçue Guy Philippe en ce matin pluvieux à Miami. La Juge Cecilia Altonaga a donc décidé de respecter la suggestion commune de sentence formulée par l'accusation et la défense.

Le Grand Jury avait mis Guy Philippe en accusation le 22 novembre 2005 pour complot pour importer des stupéfiants aux Etats-Unis, blanchiment d'argent et transactions financières impliquant de l'argent sale. Si l'affaire avait été entendue par un jury, M. Philippe encourait une peine maximale de prison à vie pour le premier chef d'accusation, de vingt ans pour le deuxième et de dix ans pour le troisième.

Après l'obtention de la mise en accusation, l'arrestation de M. Philippe n'a eu lieu que le 5 janvier dernier à Pétion-Ville, alors qu'il sortait des studios de Scoop FM où il avait participé à l'émission Haïti-Débats animée par le journaliste-vedette Gary Pierre Paul Charles et ses deux comparses Marco et Eude. M. Philippe fut arrêté sur la base d'un mandat d'amener émis par Me Yvon Pradel, alors commissaire du gouvernement a.i. près le Tribunal de Première Instance des Cayes pour meurtre, tentative de meurtre et vol d'arme à feu, suite à l'attaque armée perpétrée dans la nuit du 16 au 17 mai 2016 contre le commissariat de police de cette ville. Au moment de son arrestation, M. Philippe, fraichement élu sénateur de la Grande-Anse avec 35.46% des voix contre 29.64 pour son rival Sorel Jacinthe, était à trois jours de sa prestation de serment.

Quelques heures après l'arrestation, le ministre de la justice, Me Camille Edouard, avait autorisé la police à remettre M. Philippe aux agents de la DEA, à travers une "remise extraordinaire", selon le jargon du droit international. Cette remise n'est intervenue ni dans le cadre du traité d'extradition existant entre Haïti et les Etats-Unis, ni dans le cadre de l'accord de 1997, ni dans celui des instruments internationaux signés par Haïti dans la lutte contre les crimes transnationaux. Les experts en droit les plus qualifiés du pays s'accordent à reconnaitre que l'arrestation et la remise subséquente de M. Philippe étaient réalisées en violation de la loi, notamment parce que selon la procédure tracée par le Code d'Instruction Criminelle, M. Philippe devait être amené par devant le commissaire du gouvernement qui avait émis le mandat pour interrogation; ce dernier, s'il y avait lieu, aurait adressé un réquisitoire à un juge d'instruction qui transformerait alors le mandat d'amener en mandat de dépôt. Cependant, le tribunal américain, en réponse aux arguments de la défense soulevant cette exception d'illégalité et conformément à la jurisprudence en la matière, avait précisé que l'illégalité présumée du processus en Haïti n'allait pas influencer sa compétence personnelle.

Une fois arrivé aux Etats-Unis, M. Philippe avait initialement plaidé coupable. Cependant, au cours de la période de communication de pièces, le FBI a mis à la disposition de la procureure huit enregistrements compromettants, dont cinq sur lesquels figurait la voix de M. Philippe. Deux jours après avoir reçu ces enregistrements, soit le 20 mars, la défense engagea Me. Alan Ross, avocat de carrière ayant, dans le passé, réussi des tours de magie dans les cours floridiennes. Le 23 mars, cependant, la défense allait solliciter une mise en continuation de l'affaire.

Cette mise en continuation a permis à la défense de mieux jauger ses chances d'enlever M. Philippe des griffes de la justice américaine. Apres cette période d'évaluation, le 24 avril, M. Philippe était devant Juge Altonaga où il a changé son plaidoyer de non culpabilité initial en un plaidoyer de culpabilité, après avoir conclu un deal avec la procureure fédérale, Me. Lynn Kirkaptrick. Selon les termes de ce deal, M. Philippe acceptait de plaider coupable de blanchiment d'argent et de partager avec les autorités américaines toutes les informations relatives aux crimes qui lui sont reprochés. Il a reconnu avoir amassé entre 1.5 et 3.5 millions de dollars dans ces activités au fil des ans. Il a aussi reconnu dans le même document que le gouvernement américain détenait assez d'informations pour obtenir sa condamnation pour les trois chefs d'accusation. M. Philippe avait aussi précisé qu'il avait été aidé dans ses activités illicites d'autres individus, dont des policiers.

Quant à la procureure fédérale, elle a accepté de mettre de côté provisoirement les deux autres chefs d'accusation, menaçant de résilier le deal si M. Philippe ne collaborait pas comme promis avec les autorités américaines avant la communication de la sentence. La procureure avait aussi accepté de faire, avec la défense, une suggestion commune de sentence de 9 ans d'emprisonnement. Très commune dans les affaires pénales, la suggestion commune de sentence est généralement respectée par les juges qui maintiennent, cependant, toute leur discrétion dans la détermination de la sentence.

Initialement fixée au 5 juillet, la date de communication de la sentence fut avancée à aujourd'hui parce que l'investigation présentencielle fut bouclée plus tôt que prévu. La sentence de neuf ans dont a écopé M. Philippe aujourd'hui peut être commuée à l'avenir, si la procureure estime précieuse la collaboration du défendeur.

Frandley Julien


http://www.lenational.org/neuf-ans-guy-philippe/

lundi 19 juin 2017

#Haiti : Un dangereux bandit arrêté puis “libéré” par négligence policière au Cap-Haitien !!!


Ce bandit recherché par la Police du Nord-Ouest pour assassinats, vols, viols, kidnappings, attaques à main armée et tentatives d’assassinat sur plusieurs policiers dont au moins un s'en est sorti paralysé, a été arrêté hier samedi 17 juin 2017, à l’aéroport de Cap-Haitien, puis déclaré en cavale par les policiers qui devaient l’emmener à la Direction Départementale de la police du Nord.

La réjouissance des victimes de Port-de-Paix et de Saint-Louis du Nord a été de courte durée. Car, le malfrat n’est plus sous contrôle policière. Il est bel et bien dans la nature et risque de s’en prendre à ceux qui ont coopéré avec la Police pour son arrestation au moment qu’il s’apprêtait à accueillir une personne ou à recevoir un colis à l’aéroport du Cap-Haitien. Plus d’une vingtaine de mandats d’amener ont été décernés contre lui.

Une information confirmée par le Directeur Départemental Nord de la PNH.

Ce dossier prend l’ampleur de scandale et soulève de nombreuses suspicions. S’agit-il vraiment de négligence comme l’atteste le responsable départemental de la police ou d’une décision prise sous l’influence de gros barons de la drogue et/ou des chefs de gangs puissants qui dominent la scène politique et la PNH?


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
18 juin 2017
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https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/photos/a.10153417078189478.1073741826.170678274477/10156386826424478/?type=3

jeudi 15 juin 2017

Observation du citoyen Yvenert Foeshter Joseph sur la politique anti-décharge du Parlement haïtien.-

Quelque part l'idée de vouloir devenir, ministre, premier ministre, président de la république n'est pas mauvaise. Mais, vouloir le devenir en anéantissant l'autre par malice, par méchanceté et juste par peur qu'il nourrisse la même idée est une attitude réservée aux hommes et femmes de peu de foi et de peu de popularité.

Or, les parlementaires qui veulent briguer ces genres de poste, apparemment, ne sont pas dans cette catégorie puisque régionalement, ils signifient encore quelque chose. Alors pourquoi, il ne peut avoir de séances au Sénat pour donner décharge, ou rejeter s'il le faut, aux anciens ministres, premiers ministres qui veulent retourner en politique ou qui veulent tout simplement disposer de leurs biens gelés en attendant l'aboutissement de ce processus?

Est-ce que occuper un poste de ministre ou de premier ministre en Haïti est un désengagement anticipé à la politique et du coup un vœu de pauvreté puisqu'on ne peut pas disposer de ses biens tant que le parlement ne se penche pas sur son dossier de décharge? Ou tout simplement est-ce que c'est un barrage érigé par les parlementaires pour empêcher des gens jouissant d'une bonne moralité, de grande capacité, d'une grande notoriété pour leur intégrité de rentrer au parlement, au gouvernement ou d'occuper le fauteuil présidentiel? C'est quoi au juste cette attitude d'oublier dans les tiroirs les dossiers de décharges des anciens fonctionnaires; alors que tous les sénateurs et députés qui ont été présidents, questeurs au niveau des bureaux au sein du parlement, ont reçu -sans prier- leur décharge pour aller aux élections?

Monsieur le Président du Sénat, Excellence Youri Latortue, sortez du milieu d'eux! Organisez des séances pour liquider ces dossiers et ce sera justice pour vous sur qui on fait courir tous les bruits comme quoi vous êtes à la base de ce blocage. Faites de ces séances le miroir qui laisse transparaître votre leadership et votre capacité à transcender.

Yvenert Foeshter Joseph
jyvenert@yahoo.fr

https://www.facebook.com/FOESHTER/posts/10212059934026981

mardi 13 juin 2017

#Haiti : La policière Michella Louna, honorée par la PNH dans le Nord-Est.-

Lors d'une visite d'inspection au poste de l'UDMO à la frontière de Ouanaminthe j'ai été surpris de voir la policière Michella Louna Agent1 Matricule 14-25-19-14151 en uniforme entrain d'alaiter son bébée. À la question: pour quoi vous ne restez pas chez vous pour prendre soin de ton enfant? Elle a répondu fièrement que nous ne sommes pas nombreux au poste mes collègues sont partis en mission je reste au poste pour assurer la permanence et j'ai demandé à ma cousine d'amener mon bébée au lieu de rentrer chez moi. C'est pour quoi le DDNE a fait choix de cette policière pour etre honorée à l'occasion du 22e anniversaire de la PNH. Les photos qui suivent vous en dira long. DDNE

https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/photos/a.10153417078189478.1073741826.170678274477/10156361217854478/?type=3

lundi 12 juin 2017

Haitian rape victim in Turks Island threatened with deportation for pressing charges.-

Haitian rape victim in Turks Island threatened with deportation for pressing charges.- (Cyrus Sibert, @ReseauCitadelle, #Haiti)


Marjorie, about 40 years old, is a courageous woman. Instead of cowering in fear, she has spoken out against her alleged rapist. We have refrained from revealing the full name of the victim who has pressed charges against Mr. Arthur Forbes, a practicing judge of the Turks Island Labor Court. The victim alleged to having been raped four times by Mr. Forbes.

Having come to the Island legally, the victim worked with Judge Forbes’ elderly parents since her arrival in 2015. Mr. Forbes took advantage of her and raped her on four different occasions. She has allegedly contracted an STD from Mr. Forbes.

In the filing documents, Mrs. Marjorie alleges having contemporaneously reported the repeated sexual assaults to her husband. The couple remained silence for fear of reprisals by the Magistrate of the Turks Island Labor Court. The judge continuously forced them into silence with threats of deportation and/or incarceration.

Ultimately, Mrs. Marjory decided to speak out against her alleged aggressor. Panicked, the judge sent her a threatening text message in which he pledged to have her work permit revoked in addition to having her expelled from the Island: “No sex, no more work permit.”

According to the police report, during each rape episode, Mr. Forbes reminded Mrs. Marjorie that Haiti is a poor, miserable and filthy country and that it would be better to remain quiet instead of having to return to Haiti unwillingly.

Nevertheless, on March 17, 2017, Ms. Marjorie revolted and filed a formal complaint against Judge Arthur Forbes. Following her complaint to the police, officials launched a judicial investigation. A hearing is set for July.

In the meantime, Mr. Forbes, the Magistrate, is using his influence to have the victim expelled to Haiti. It has been reported that Mr. Forbes is seeking to have the police officers working on the case transferred and replace them with his protégés.

The victim is in limbo.

With a widespread practice of rape of Haitian women going unpunished in the Turks and Caicos Island, this case provides an opportunity to set an example and send a strong message to rapists and sexual predators. They must understand that in a globalized world, basic human rights must be guaranteed.

So far, we hail the work of the Turks Island police, who have placed Mr. Forbes under arrest. It is understood that Mr. Forbes has made bail pending trial. In all fairness, were it a Haitian judge, the outcome, up to this point, might have been quite different.

Nonetheless, given Mr. Forbes’ stature, we believe that the victim needs our support. We call on everyone to support this Haitian national who decided to say NO against all odds and the likely consequences of standing up for her basic right by serving a powerful man.

The Ministry of Foreign Affairs should provide adequate assistance to this woman in need in this neighboring island.

PS: It must be stressed that Mr. Forbes is presumed innocent until found guilty.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
10 juin 2017
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samedi 10 juin 2017

SOS !!! Une haïtienne, victime de viol à Turks Island, est menacée de déportation pour avoir porté plainte.-

SOS !!! Une haïtienne, victime de viol à Turks Island, est menacée de déportation pour avoir porté plainte.- (Texte de Cyrus Sibert)

Marjorie est le prénom de cette femme courageuse, qui a décidé de dénoncer son bourreau, au lieu de continuer à subir l'inacceptable. Nous nous gardons de révéler le nom complet de la victime, une dame dans la quarantaine, qui a porté plainte contre Arthur Forbes, un Juge en exercice du Tribunal du Travail de Turks Island (Ile anglaise) qui l’aurait violé à quatre (4) reprises.

En effet, arrivée légalement sur l’Ile en 2015, la plaignante travaillait chez les parents très âgés du Magistrat Arthur Forbes. Ce dernier en aurait profité pour la violer à quatre (4) reprises, au point de lui transmettre une maladie sexuellement transmissible (heureusement curable). 

Dans le document de plainte, Marjorie raconte avoir toujours rapporté à son conjoint, les abus sexuels dont elle était l'objet. A chaque fois, la peur des représailles du Magistrat du Tribunal de Travail de Turcks Island, les a toujours contraint au silence.

Finalement, le sang du marron rebelle coulant dans ses veines, elle décide de se révolter. Face à sa rébellion, Monsieur Arthur Forbes est allé jusqu’à commettre l’erreur d’envoyer un texte message lui menaçant de bloquer son permis de travail puis de l’expulser du territoire : “No sex, no more work permit”

Selon, le rapport de police, à chaque viol (rapport sexuel sans consentement), son bourreau lui rappelle qu’Haiti est un pays pauvre, misérable et crasseux; qu’elle ferait mieux de rester tranquille, pour ne pas être obligée d’y retourner

Malgré tout, le 17 mars 2017, la dame Marjorie a porté plainte formelle contre le Juge Arthur Forbes. La police de l’île a reçu sa déposition tout en lançant une enquête judiciaire…. L’affaire devrait être entendue au mois de juillet prochain.

Mais, entre-temps, l’accusé utilise ses influences de Magistrat pour faire expulser la victime vers Haiti. Il aurait cherché à faire transférer les officiers de police qui travaillent sur le dossier, en vue de les remplacer par ses hommes. 

La victime est en grande difficulté.

Vu qu’il existe une pratique de viols impunis de femmes haïtiennes et de leurs enfants émigrés vers ces iles de la caraïbe, ce dossier offre l’opportunité de tracer un exemple et d’envoyer un message fort aux violeurs et prédateurs sexuels. Ces derniers doivent comprendre que dans un monde globalisé, les droits peuvent-être récurrents. 

Nous saluons le travail jusqu’ici professionnel de la police de Turks Island qui a reçu la plainte, à procéder à l’arrestation du juge, même quand par la suite, il a été libéré sous caution, en attendant le procès. Nous doutons que cela aurait été pareil, s’il s’agissait d’un juge haïtien. 

Toutefois, à ce stade de l’évolution du dossier, face au jeu d’influence que mène l’accusé, la victime a besoin de notre soutien. Supportons cette ressortissante haïtienne qui a décidé de dire NON, malgré les risques et les conséquences que peuvent entrainer son acte de porter plainte.  

Le Ministère des Affaires Etrangères devrait pouvoir l’assister et l'aider en ce sens.

———-
Faut-il signaler qu’en vertu du principe de la présomption d’innocence, Monsieur Arthur Forbes est présumé innocent dans cette affaire jusqu’à ce qu’un tribunal le déclare coupable.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
10 juin 2017
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jeudi 8 juin 2017

Le tourisme sexuel en #Haïti : une nouvelle menace en vue depuis l’affaire de Douglas Perlitz.-

Le tourisme sexuel en #Haïti : une nouvelle menace en vue depuis l’affaire de Douglas Perlitz.- (Source : www.lenational.org)

05 juin 2017

Le dimanche 4 juin 2017, le groupe Eloquence Club de plaidoirie d’Haïti a organisé un séminaire de formation sur le tourisme sexuel et l’application du Protect-Act dans le droit haïtien à l’auditorium du Collège Canado-Haïtien. Cette initiative s’inscrivait dans le cadre d’un projet de sensibilisation des professionnels du droit, de la justice haïtienne et des organismes de défense des droits humains en Haïti, plus précisément sur la nécessité de légiférer et de combattre la traite et l’exploitation sexuelle des êtres humains, spécialement sur des mineurs qui constituent la clientèle la plus vulnérable et préférentielle des consommateurs de ce type de tourisme.

Les organisateurs de cette activité dont les invités Rod Khattabi du Connecticut et Jean Valentin de Chicago ont affirmé que le tourisme sexuel demeure un fléau qui s’installe en marge de l’attention publique et qui nécessite un travail d’investigation des différents secteurs de la société haïtienne. En effet, Jeanty Emmanuel et Steevens Grégor Gabriel, respectivement secrétaire général et responsable des relations publiques de l’Eloquence Club de plaidoirie d’Haïti, ont soutenu l’idée d’initier des activités de formation et de sensibilisation sur les dangers que représente le tourisme sexuel des mineurs et des femmes qui se pratique dans la clandestinité et avec la complicité des propriétaires des sites d’hébergements et des maisons d’accueil pour enfants dont certains orphelinats et clubs du pays.

Rod Khattabi, agent spécial de la police fédérale américaine et membre de Grace farms foundation qui protège les mineurs victimes du tourisme sexuel dans le monde, définissait le tourisme sexuel comme le voyage effectué par des étrangers qui sont à la recherche de la satisfaction sexuelle. C’est une pratique qui s’accompagne de la traite des êtres humains, selon M. Khattabi qui soulignait qu’aucun pays n’est à l’abri de ce deuxième phénomène qui porte atteinte à la dignité de l’être humain. 4000 à 50000 dollars US sont les prix d’une personne trafiquée pour l’exploitation sexuelle selon le pays de provenance de cette personne. Les trafiquants n’ont pas de visage et peuvent être des personnalités d’horizons divers, invoquait M. Khattabi. Dans son intervention de la journée, l’agent et membre de Grace farms foundation a fait savoir que la Loi de 2000 aux États-Unis définit les victimes de trafic d’êtres humains et d’acte sexuel commercial occasionné par la force, la fraude, ou la coercition comme des crimes transnationaux et toute personne de moins de 18 ans ayant subit un acte sexuel commercial est une victime de la traitre des êtres humains.

L’intervenant a aussi mis l’accent sur le Protect-Act de 2003 qui est la loi de protection des victimes signée par l’ancien président des États-Unis Georges Walker Bush et promulguée le 30 avril de l’année de la signature. Cette Loi, précisait-il, est extra juridictionnelle. Cependant, cette loi ne protège que les victimes qui sont physiquement dans la juridiction américaine, a fait savoir l’agent Khattabi qui faisait remarquer qu’il y a un besoin de partager la connaissance et l’investigation des experts dans la lutte contre le tourisme sexuel sur les territoires où ces pratiques de violation des droits humains sont courantes, mais en marge des regards et de l’attention des autorités juridiques et policières. Et aussi, priorise-t-il une démarche qui associe l’État, les secteurs de la société civile, les organisations non gouvernementales, et l’expertise internationale dans les actions qui doivent être menés pour éradiquer cette pratique et mettre en garde ceux qui en nourrissent l’intention ou l’ambition.

Jean Marie Ange, substitut du commissaire du gouvernement qui intervenait lors de cette formation, informait que le tourisme sexuel des mineurs est une infraction clandestine contre laquelle la loi haïtienne ne prescrit pas de sanction pénale. Cependant, ajoutait l’intervenante, c’est aux citoyens de travailler pour combattre ces crimes en étroite collaboration avec les autorités policières et juridiques. Elle faisait le rappel que des opérations ont été menées dans des clubs, des orphelinats, des maisons suspectées de trafiquer des mineurs et des femmes pour l’exploitation sexuelle abusive. L’arrestation de Douglas Perlitz et de Paul Carrier au Cap haïtien, de Edgardo et sa femme Laura sont les cas présentés dans le cadre de la présentation des luttes menées contre la pratique du tourisme sexuel et du trafic des êtres humains dans le monde, et en Haïti. La Loi de 2015 prévoit une peine de 7 à 15 ans de prison pour les coupables de trafic des mineurs, concluait Jean Marie Ange.

À la fin de ce séminaire de formation, des certificats ont été délivrés aux différents participants qui provenaient des différents centres universitaires du pays et de certains médias de la capitale. Ils pouvaient repartir avec le document de la dernière plaidoirie « Quand l’insatisfaction féminine devient préjudice » rédigé par le staff de l’Éloquence Club de plaidoirie. Peut-être, cette initiative pourrait elle jouer, comme un corollaire ou un facteur de contrôle de la pratique du tourisme d’hôtellerie et de masse et de l’alternative de la promotion du tourisme solidaire et durable qui a été l’objet du voyage de presse, récemment organisé par le Renaprots en vue d’assainir les loisirs en Haïti.

Cheriscler Evens

http://www.lenational.org/tourisme-sexuel-haiti-nouvelle-menace-vue-laffaire-de-douglas-perlitz/

#Haiti : Reyaksyon pozitif plizyè jenn sou koze Nicolas Duvalier a.-

#Haiti : Reyaksyon pozitif plizyè jenn sou koze Nicolas Duvalier a.- (Teks Cyrus Sibert)

Sak ta di sa? Sepa 2 jenn gason ak jenn fanm ki ekri'm sou whatsapp: 509-3686-9669 pou mande enfòmasyon sou òganizasyon politik Nicolas François Duvalier. Jenn sa yo di yo vle patisipe nan batay politik Duvalier-a.

Yo rapòte'm kòman papa yo ak manman yo toujou di Ayiti pat mal konsa sou Duvalier. Te gen sekrite, moun te konn mache lanwit ale tout kote; pouvwa politik sete bagay serye ke anpil moun te respekte; blan pat konn vin pase lòd konsa nan peyi-a; bagay yo pat yon jwèt.

Nòmalman, mwem di yo ke se rapòte mwen rapòte aktivite Nicolas Duvalier nan yon lojik prevwa evolisyon "panorama" politik la. Mwen pa reskonsab anyen nan Duvalier, mwen pa Duvalieris.

Anpil nèg kap pale anpil nan Radyo ak sou rezo sosyo yo pa rive konprann ke absans ideoloji sou teren politik la kreye yon vid ke Duvalieris yo ka eksplwate fasil si yo byen mennen batay politik yo a. Si vid ideolijk la pèmèt anpil atis rive sou pouvwa ak koze fè espetak, fè piblik ri gryen dan, menm vid sa kapab atire ideoloji divalyeris la tou. Top Adlerman te vle alonje lis vedèt ki rive genyen eleksyon paske piblik la renmen yo.

Menm jan nasyonalis ap vale teren Ozetazini, nan peyi LaRisi ak lòt kote ekstrèm dwat ap monte, imilyasyon ke Ayiti ap sibi, ensekirite ak dezespwa ka kreye wout pou yon nasyonalis aysyen. Sou pwen sa Duvalieris yo ap sèl kòk chante. Desalin sete chwal batay François Duvalier.

Reyaksyon mwen resvwa de anpil jenn fè’m santi ke bagay yo pa klè pou pèsonn.

Anpil nèg panse y’ap ka bloke listwa pou yo rive prezidan; gen lòt ki panse yo sèlman bezwen detri moun kite bay rezilta pou yo ka pran plas yo; anpil nèg akote prezidan Jovenel ap tann ti pass kout; gen lòt ki panse yap ka refè'l menm jan. San konte pati politik tradisyonèl yo ki poko janm ka re-envante tèt yo, twouve jenn moun pou dirije yo. Moise Jean-Charles panse kontinye mache pale nan radyo pral chanje bagay yo pou li. Eksperyans pwouve etènel kandida pa janm reyisi an Ayiti.

Ebyen, atansyon! Menm jan pèp la te bouche zòrey li pou'l pran chans li ak yon mizisyen san eksperyans politik paske li te bouke ak politisyen tradisyonèl yo, li ka deside kase tèt tounen al jwenn Duvalieris yo. Papa Doc ak Baby Doc mouri, pagen moun kap ka di mas yo, Nicolas Duvalier te touye moun oubyen te vole lajan leta.


Cyrus Sibert, Okap, Ayiti
8 jen 2017
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mercredi 7 juin 2017

#Haiti : Mobilisation citoyenne contre les juges et les commissaires corrompus.-



#Haiti : Mobilisation citoyenne contre les juges et les commissaires corrompus.- [Message Video]

Si sitwayen yo pa leve kanpe kont jij ak komisè gouvènman kòwonpi kap libere bandi kriminèl ke lapolis arete ak bonjan prèv, pap janm gen sekirite nan peyi d’Ayiti. Peyi nou bezwen yon gwo mouvman sitwayen pou mete presyon sou jij ak komiseè gouvènman kap libere bandi epi vyole dwa malere ki viktim. Li klè fòk gen yon kokenchenn mobilizasyon nan tout peyi-a, yon gwo mouvman sitwayen kont jij ak komisè gouvènman kòwonpi.

Bagay yo rele CSPJ a pa itil peyi-a anyen. Se chak jou enspeksyon jeneral lapolis #PNH ap revoke polisye pou kòwipsyon, fè vetting, voye yo jije paske yon nan move zafè, w pa janm tande CSPJ fè anyen kont pil jij kòwonpi li yo.

Fòk pèp la bay yon pinga ak vye jij ak komisè kòwonpi kap kenbe malere ki vole patat nan prizon pandan yap libere bandi kriminèl kap kidnape epi touye moun san gade dèyè.

Bagay kap pase nan lajistis Ayiti telman santi, pagen bouch pou pale. Li lè li tan pou yo evalye CSPJ ki pa janm bay rezilta. Si enstitisyon yo refize fè travay yo kòm sa dwa, se nòmal pou sitwyen yo mobilize paske yo paka chita ap kontinye konte kadav. Ayiti pa byen prive bandi kriminel ak jij kòwonpi.

Jounen jodi, fòk chak moun chache kan yo : KAN BANDI oubyen KAN MOUN DE BYEN KAP TRAVAY DI POU AYITI VANSE.

Cyrus Sibert, Okap, Ayiti
7 jen 2017
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mardi 6 juin 2017

#Haiti : Refleksyon sou ensekirite ki blayi nan peyi-a! (Teks Cyrus Sibert)

#Haiti : Refleksyon sou ensekirite ki blayi nan peyi-a! (Teks Cyrus Sibert)

Mwen paka konprann kòman fè li enposib pou lapolis PNH yo mete yon fwen nan koze ensekirite sa.

Se pa jodi nèg ak zam ap asasinen moun kap souti labank, moun ki nan mache, sitwayen kap regle zafè pèsonèl yo. Etranje komanse ap mouri nan peyi d’Ayiti. Yon bagay ki pa bon ditou pou imaj peyi-a ak touris ki se pi gwo sektè pou kreye djòb pou pèp la.

Ki sa ki anpeche lapolis ak lajistis kwape bandi yo? Pouki sa Sekretè Sekirite piblik pa tounen yon veritab ajans ransèyman pou kolekte enfòmasyon, pataje ak lapolis, swiv travay DCPJ ak Gwo Chèf PNH yo, chache mwayen pou fini ak bandi yo?

Bagay sa grav!

Se chak jou bandi ap asasinen malere nan peyi-a. Yon menm di gen gwo chèf nan PNH ki gen gang pou fè lajan nan ensekrite; Anpil boujwa nan Pòtoprens ta va gen gang yo pou simen latwoublay, kenbe klima ensekirite a wo pou anpeche lòt moun vini envesti nan peyi d'Ayiti.

Si Prezidan Jovenel vle, li kapab kanpe dezòd ensekirite sa lè lap mete mwayen pou chache enfòmasyon sou bandi yo, kontwole travay lapolis, swiv tout dosye ki lajistis yon fason pou majistra kòwonpi ak Pakè pa lage bandi lapolis arete. Bagay sa tap mete sitwayen yo an konfyans pou yo bay plis enfòmasyon.

Ant 2012 ak 2014, lè Laurent Lamothe te Premye minis, anpil de zam ak machin blende pou lapolis, li te chache ekipman elektronik modèn pou ede DCPJ (cellule anti-kidnapping) swiv bandi yo epi arete yo. Bagay sa te pèmèt anpil moun pran kòd paske lè aparèy elektronik sa yo ap travay, yo konnen si bandi a se zanmi senatè, si li rele Cliford Brandt, oubyen si li se zanmi gwo zouzoun nan pouvwa.

SWAT ak CAT-Team te gen lòd mare tout moun yo detekte. Polisye DCPJ yo te gen bwa dèyè bannann yo lè yap aji. Okenn moun pat ka rele bay yo presyon paske PM Lamothe te kanpe deyè yo, li te di yo fè travay yo epi si yon moun fache di’l rele Primati. Politik sa te bay rezilta. E tout moun konnen ki konsekans li te gen sou Lauren Lamothe.

Moun ki te gen gwo zanmi nan pouvwa te fè konplo kont Lamothe. Jiska prezan sektè ki nan dwòg, nan kontrebann, nan trafik zam ak krim pa janm sispann pèsekite Lamothe, chache bare li yon fason pou’l pa janm retounen sou pouvwa, vini bay yo pwoblèm. Kòm se lamòd nan peyi lamerik latin yo, kòwonpi ap akize pwogresis de kòripsyon. Aprè demisyon Lamothe, yo revoke oubyen demobilize pifò moun ki tap konbat kidnapin.

Menm jan nou te wè ti amelyorasyon pandan Premye Minis Lamothe te nan tèt gouvènman peyi-a, peyi-a kapab gen sekirite. Men, fòk Prezidan Jovenel Moise sispann fè biwokrasi Lapolis la konfyans. Fòk li sonje deklarasyon li te di nan kanpay la : "Un président qui se respecte ne doit pas avoir d’ami”.

Ayiti paka devlope si pagen sekirite. Yon peyi moun paka ale labank se yon peyi kote gwo chèf lapolis echwe. Si yo paka bay rezilta, tout gwo chèf lapolis la merite pran retrèt, bay moun ki kapab fè travay la.

Otorite politik yo dwe detèmine pou bay rezilta ki vle di pa nan zanmitay ak bandi ni pati pri pou pèsonn, epi chache mwayen teknik, moun ki kapab ak lajan pou sekirite tabli. Yo dwe kanpe tankou Lamothe : Pito w demisyone tan pou’w nan pass-pou-ki, danse kole ak kriminèl. Listwa va bay w rezon!

Cyrus Sibert, Okap, Ayiti
5 juin 2017
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Mai 2017, Nicolas François Duvalier participe à une Cérémonie officielle à New York.-

Mai 2017, Nicolas François Duvalier participe à une Cérémonie officielle à New York.-

Les duvalieristes se préparent pour les prochaines élections présidentielles. Ils travaillent déjà l’image de leur candidat : un jeune homme au-dessus de tout soupçon, libre de toute accusation. Ils ne procéderont plus par procuration. Sa mère, Michèle Bennett Duvalier assure déjà le combat d’idéologique sur son compte facebook. Après plus de 30 ans d’exclusion du jeu politique, les duvalieristes ne sont plus contraints de supporter un candidat qui ne porte pas le patronyme Duvalier.

Kat pelouz mwen nan men’m pou’m gade nèg ki tap bloke Laurent Lamothe ak lide pou yo sèl kòk chante sou teren an.

En politique, on peut difficilement prédire l’avenir. Il y a des incidents de parcours, des imprévus : cela ne marche pas à tous les coups.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
5 juin 2017
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dimanche 4 juin 2017

#Haiti : Observations sur la position du Secrétaire d’Etat Américain, John Kelly, qui s’est dit contre une armée haïtienne.-

#Haiti : Observations sur la position du Secrétaire d’Etat Américain, John Kelly, qui s’est dit contre une armée haïtienne.- (Texte de Cyrus Sibert)

[ …le fait que l’officiel américain nous dit “une armée sans mission est un atelier de démons”, signifie que de l’autre coté de notre frontière terrestre, il existe un grand “atelier de démons” racistes, identitaires, anti-haïtiens, qui représente une menace pour notre existence.—-Haiti, notre pays, ne peut pas se permettre d’exister sans une force de défense nationale. Nous devons au moins mettre en place des unités de combat/défense à partir de la Police Nationale d’Haiti (PNH), comme la PNH a été érigée sur les bases des Forces Armées d’Haiti (FADH).]
———————

Étrangement, au levé du soleil, il m’arrive d’être inspiré par des idées d’origine inconnue. Elles prennent la forme de rêves, d’idées reçues qui tourmentent jusqu’à ce qu’elles soient transmises au public. Je suis désolé pour ceux qui ne partagent pas ces opinions; mais, souvent — je ne dis pas toujours —mais souvent, le désir de partager ces idées est plus fort que moi.
Ainsi, ce dimanche matin du 4 juin 2017, deux idées me sont venues à l’esprit.

1- La déclaration du Secrétaire américain John Kelly et 2- La situation de Wendie Emmanuelle Pierre-Jules, cette jeune fille de 21 ans, impliquée dans le meurtre de son amant-non-désiré, le policier UDMO Max Paul Colby, le 8 mai dernier, à Village Solidarité (commune de Delmas).

Commençons par le point 2 :

Je pense que cette fille orpheline, qui n’a que sa grand’mère démunie comme soutien familial, mérite encadrement et assistance légale.
Pour avoir tué un policier, sa situation ne doit-être pas facile dans le système carcéral et devant la justice haïtienne. Elle risque d’être l’objet de tous les abus. Certes, elle a avoué son acte; elle a aussi parlé d’accident, de sévices subis… Mensonge ou vérité, elle a droit à un procès équitable. Je ne la connais pas. J’ai juste vu ses déclarations sur les réseaux sociaux.
J’interpelle les gens de bonne volonté à garantir ses droits. Ce genre de dossier offre l’opportunité à une femme courageuse comme Madame Marie Yolène Gilles, de reprendre du service. Car, étant absorbé par la politique, le RNDDH ne défend plus la veuve et l’orphelin. Au lieu de se retirer de la scène de défense des droits humains, Lèlène doit reprendre du service et faire la différence. Komisyon pa chay !

Parlons de la déclaration de monsieur John Kelly — le point 1:

La position de monsieur John Kelly, le secrétaire d’État américain à la sécurité intérieure des Etats-Unis, contre la re-fondation d’une armée haïtienne, nous rappelle les difficultés qu’avaient connues nos ancêtres esclaves noirs pour fonder l’Armée indigène. Elle met en évidence le génie qui accompagna Toussaint Louverture pour transformer les bandes d’esclaves marrons-insoumis en une institution militaire forte capable de vaincre les forces coloniales. Cette institution militaire indigène était la pierre angulaire de notre indépendance. N’ayant pas pris au sérieux cet héritage historique, aujourd’hui, nous sommes condamnés à revivre ce déni du Droit de défense.

Ainsi, pour remettre sur pied la force de défense constitutionnelle de notre pays, nos dirigeants doivent faire preuve d’intelligence. Il faut savoir retourner les déclarations et les arguments des gens hostiles au projet d’une armée haïtienne pour les mettre au profit de ce projet national tout en utilisant des manoeuvres techniques afin de reconstruire notre force de défense.

Par exemple, la déclaration du Secrétaire John Kelly est un argument à utiliser en faveur de la création de notre armée nationale. Car, le fait que l’officiel américain nous dit “une armée sans mission est un atelier de démons”, signifie que de l’autre coté de notre frontière terrestre, il existe un grand “atelier de démons” racistes, identitaires, anti-haïtiens, qui représente une menace pour notre existence. Une armée qui enseigne la langue du pays voisin (créole) à ses soldats et qui brule l’envie d’y intervenir pour essuyer l’affront historique d’un quart (1/4) de siècle d’occupation (haïtienne), est une menace réelle à ne pas sous-estimer.

Monsieur Kelly doit nous dire quelle est la mission de l’Armée dominicaine qui ne cesse de grossir en effectifs et en équipements. Il doit aussi nous expliquer la logique qui justifie l’existence d’un seul “atelier de démons” sur une ile habitée par deux peuples différents, deux cultures différentes, deux nations marquées par une histoire de massacres (continus, à basse intensité du coté dominicain), de discriminations raciales et de confrontations.

Les dirigeants haïtiens doivent-être à la hauteur de ce défi historique consistant à donner au pays une force de défense. Le président Jovenel Moise doit se montrer intelligent, à l’instar de Toussaint Louverture. Au lieu d’affronter les Etats-Unis sur ce sujet, s’il n’a pas les moyens politiques et économiques pour nommer un Etat-major militaire, il doit prendre les américains au mot et former des unités de défense à partir de la Police Nationale d’Haiti (PNH), comme la PNH a été érigée sur les bases des Forces Armées d’Haiti (FADH). Car, il est clair qu’aucune nation, même celles qui se disent amies d’Haiti, ne nous aidera à financer notre force de défense.

Ainsi, nous devons augmenter la taille des unités spécialisées de la PNH. Les UDMO sont très efficaces pour le maintient de l’ordre dans les différents départements; le CIMO, le SWAT, la BIM, la BRI et la BOID jouent un rôle important comme force de dissuasion dans la zone métropolitaine; alors, augmentons les effectifs UDMO, militarisons une partie de la PNH; et après, on pourra procéder progressivement à la séparation des taches de défense des taches de police. Les Gardes-cote et l’USGPN et le CAT-Team étant les vestiges les plus authentiques de l’ancienne armée.

Le Premier Ministre Laurent Lamothe n'a t-il pas trouvé une entente pour armer la police haïtienne? Or, depuis 25 ans, on nous disait que Washington était contre toute importation d'armes en Haiti. Il existe toujours un moyen de faire accepter les choses par la communauté internationale dans l'intérêt de votre pays. Il faut seulement avoir l'audace, la capacité, l'habilité, les contacts nécessaires pour inspirer confiance et manoeuvrer au niveau international.

Faut-il rappeler que les dirigeants des nations blanches de ce monde n’ont jamais apprécié la révolution haïtienne, suivie de la fondation de la Première République Noire indépendante. Ces dirigeants blancs et leurs laquais sont unis sur ce point. S’ils se disent amis d’Haiti, ils ne sont pas prêtent à être amis des noirs de ce pays. D’ailleurs, nous observons une montée en puissance de l’extrême droite et du racisme dans le monde. Faut-il signaler que j'ai bien dit "les dirigeants blancs"; car, entre peuples, les approches sont parfois différentes.

De plus, les guerres qu’ont mené les euro-américains contre le Mexique pour le déposséder de la moitié de son territoire initial, est une preuve du niveau pervers de leur pragmatisme. C’est d'ailleurs la pratique de toutes les grandes puissances : La Russie fait la même chose en Europe de l’Est; au Moyen-Orient, on ne respecte plus les frontières; en ce sens, qu’est-ce qui empêche aux Etats-Unis de cautionner un projet d’annexion d’Haiti par la République Dominicaine? Quel était la teneur de la rencontre, sur Haiti, de l’Ambassadeur Kenneth Merten avec les dirigeants dominicains, au début de cette année 2017? N’y a t-il pas un complot américano-dominicain pour annexer Haiti et prendre possession de ses réserves d’or ?

Si Cuba connait 50 ans d’embargo américain, notre pays, Haiti subit une politique mondiale d'appauvrissement depuis plus de deux cent treize (213) ans. On ne nous aime pas. Nous devons en être conscients.

La preuve historique : Haiti n’était pas invitée au Congrès de Panama convoqué par Simón Bolívar en 1826. Les latino-américains n’acceptèrent pas Haiti comme membres fondateurs de l"Union internationale des Républiques américaines” ci-après “l'Union panaméricaine” ancêtre de l’ “Organisation des États Américains”, que nous connaissons aujourd’hui. Même quand nous entretenons de bonnes relations avec le Venezuela et d’autres nations latino-américaines, nous ne devons pas oublier que Simon Bolivar qui avait bénéficié de l’aide d’Haiti pour réussir sa guerre d’indépendance, était de ceux qui avait combattu la présence d’Haiti à cette première conférence des Etats-Américains au Panama. Dans leur arrogance, les dirigeants latino-américains d’alors, sont allés jusqu’à exiger que l’émissaire qui représenterait Haiti comme observateur, soit de peau claire.

Nous devons être conscients que notre nation a toujours été menacée par le racisme international; Haiti, notre pays, ne peut pas se permettre d’exister sans une force de défense nationale.

En guise de conclusion, nous rappelons qu’au début des années 90s, les Etats-Unis, l’Angleterre, l’Allemagne et la France avaient conseillé aux Ukrainiens de se désarmer, de remettre leurs têtes nucléaires à la Russie. Selon eux, l’Ukraine n’avait pas besoin de dissuasion nucléaire pour se défendre. Ils avaient donné comme garantie, un accord de défense qui les obligent à intervenir en cas d’agression ou de violation du territoire ukrainien. Vingt (20) ans après, la Russie a envahi la Crimée et menace d’autres territoires ukrainiens. Ces occidentaux n’ont toujours pas intervenu pour défendre l’Ukraine; ils n’enverront pas leurs soldats se faire tuer en Ukraine. Ils préfèrent les dilatoires dans les forums internationaux; parler de solutions diplomaties et de sanctions économiques contre la Russie; qui elle, consolide ses avancées sur le territoire ukrainien suivant la logique de fait accompli.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
04 juillet 2017
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle
WhatsApp: 509-3686-9669

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jeudi 1 juin 2017

ReseauCitadelle, préoccupé par la sécurité des enfants de la ville de Tucson dans l’Arizona, USA.-

@ReseauCitadelle, préoccupé par la sécurité des enfants de la ville de Tucson dans l’Arizona, USA.- (Texte de Cyrus Sibert)

Au début de l’année 2014, plusieurs jeunes de Cap-Haitien avaient dénoncé un missionnaire américain du nom de Bob Valerius qu’ils accusent de pratiques sexuelles sur mineurs. Un mois plus tard, ils ont porté plainte au Bureau de la Protection des Mineurs de la police de Cap-Haitien, Haiti, (BPM/SDPJ/PNH) et au bureau de l’Institut Bien-Etre Social.

Ces jeunes ont présenté toute une série de preuves (photos, messages facebook), en vue de corroborer leur accusation.

En 2016, nous avons reçu un appel téléphonique de la part d’une mère de famille résidant dans la ville de Turcson, Arizona, nous exprimant ses préoccupations face aux comportements jugés inappropriés de Monsieur Valerius avec ses enfants. L’homme qui a été révoqué en Haiti par une Mission Baptiste Américaine pour des comportements inappropriés, continue d’avoir accès à des enfants. Une situation troublante qui nous interpelle. Car, peu importe la nationalité et la couleur de la peau, il s’agit d’enfants innocents qui méritent sécurité.

Tout en considérant Monsieur Valerius comme un présumé innocent, nous réclamons une enquête de la part de l’Ambassade des Etats-unis en Haiti, en vue de faire la lumière sur cette situation et de déterminer s’il représente vraiment une menace pour la sécurité des enfants de cette ville des États-Unis. Aussi, faudra-t-il déterminer s’il s’agit du même Bob Valerius, de la même personne accusée au Cap-Haitien?

Nous publions une copie du certificat de la plainte qu’avait déposée les 18 jeunes de Cap-Haitien en présence du directeur de l’IBESR et une copie d’une conversation entre Bob Valerius et un jeune plaignant. 


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
31 mai 2017
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle
WhatsApp: 509-3686-9669