L'Organisation des Etats Am
éricains vient tout juste d'approuvé la demande du président haïtien Michel Martelly à envoyer une mission spéciale en Haïti en urgence pour superviser un dialogue entre les partis politiques concernés, de sorte que le processus électoral pourrait être récupéré et empêcher le pays de plonger "dans le vide institutionnel et dans une situation de chaos" le 7 février si un président n'est pas élu.

L'ambassadeur haïtien à l'OEA Bocchit Edmond a clairement fait savoir qu'Haïti ne demande que de la médiation
"Ce n'est pas une invitation pour vous mêlez dans nos affaires; c'est une invitation à observer les Haïtiens trouvant une solution haïtienne." réitère fermement l'ambassadeur tout au long de son intervention.


Alors que le Secrétaire général proposa un vote sur la demande de l'Etat haïtien, les représentants du Venezuela et du Nicaragua ont exprimés des préoccupations de la vitesse du processus et ont appelés les autres membres d'attendre une déclaration de la CELAC, dont Haïti est partie.        
Préoccupé par un possible vote contradictoires. Les ambassadeurs ont dit que les présidents de tous les pays autour de la table sauf ceux des États-Unis et le Canada, étaient à Quito, au Pérou, discutant des élections en Haïti.
L'ambassadeur du gouvernement d'Haïti a répondu en époussetant les préoccupations et demande a l'OEA de procéder au vote, citant le manque de temps devant eux.    
Comme l'ambassadeur du Nicaragua avait demandé, le Secrétaire général de l'OEA a approuvé un évidement de 10 minutes, avant de pouvoir revenir et de prendre des voix. Mais 30 minutes se sont écoulées, et un vote ne pouvaient être tenus;  la plupart des Etats membres n'étaient pas revenus à temps.


Enfin, un vote a eu lieu, 35 pays ont votés en faveur de l'envoi d'une mission de mediation Electoral, sauf le Venezuela et le Nicaragua. Citant la vitesse de la décision, l'absence d'un clair mandat et la portée de la mission. L'ambassadeur du Venezuela a dit, qu'ils souhaitent vraiment que la crise en Haïti soit résolu, mais le Venezuela ne peut pas prendre une position à ce moment ".