mercredi 30 décembre 2015

Menace de Coup d'Etat en Haiti -- Pourquoi la Commission d'Évaluation Électorale a t-elle rejeté la méthode aléatoire ?

Lettre de Pierre-Louis Opont : 1- La Commission n'a pas fait le choix des 2025 procès-verbaux choisis comme échantillons de façon aléatoire; 2- Les 2025 procès-verbaux ont été choisis en absence des observateurs nationaux et/ou internationaux; et en absence du représentant du Centre de Tabulation des Votes.


#Haiti : Moise Jean-Charles peut-être poursuivi pour usage de faux procès-verbaux.-


Le Candidat Moise Jean-Charles et la Plate-Forme Pitit Dessalines pourraient être mis sous enquête judiciaire pour faux et usage de faux qui est un crime punis sévèrement par le code pénal haïtien.

Ce mardi 29 Décembre 2015, la Plate-Forme Pitit Dessalines a présenté à la presse des documents qu'elle appelle "Procès-verbaux". Le colis est enfin arrivé (de la République Dominicaine???). Après la publication des procès-verbaux sur le site du CEP,  "Pitit Dessalines" qui n'a pas pu supporter avec des preuves convaincantes ses accusations de fraude massive depuis octobre 2015 peut aujourd'hui présenter un lot de documents. 

Les autorités et les observateurs comprennent mal qu'avec tous ces dits "procès-verbaux" la Plate-forme Pitit Dessalines n'avait pas contesté formellement les élections. De plus, membre du G8, elle refuse toujours de rencontrer la Commission d'évaluation en ce sens. 

Il est clair que Moise Jean-Charles et ses compagnons utilisent le mensonge comme arme politique pour manipuler l'opinion publique cherchant le désordre et le chaos, le "KATCHOUBOUMBE" tant annoncé. Au début, il n'y avait pas de documents parce qu'on avait incendié des bulletins du candidat de Pitit Dessalines un peu partout; plus tard le nom d'un expert canadien de l'UNOPS dénommé Sylvain Coté fut cité sans preuve comme celui qui a manipulé les procès-verbaux de Moise Jean-Charles; aujourd'hui, coup de théâtre, Moise Jean-Charles et Pitit Dessalines détenaient des procès-verbaux comptabilisant 51.3% des voix. Exactement 51% !??

Si l'on associe cette dernière mise en scène au fameux sondage de sortie des urnes fabriqué par une firme brésilienne, on aura raison de conclure qu'il y a un puissant complot international visant à déstabiliser le pays au profit de l'extrême gauche, ces anacho-populistes nihilistes qui ont toujours déstabilisé Haiti au profit de leurs intérêts économiques, diplomatiques et/ou politiques. On se souvient des affirmations de Sauveur Pierre-Etienne qui accusait l'opposition haïtienne de recevoir de l'argent -- 50 millions de dollars US, de la République Dominicaine.

Il faut une enquête judiciaire sur les agissements de ces acteurs politiques.

Fòk Moun sa yo sispann jwe ak Peyi a!

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti 
30 décembre 2015
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle

mardi 29 décembre 2015

#HaitiElections -- La presse d'opposition, le G8 et le RNDDH discrédités.-


Extrait des propos de l'Ambassadeur Américain Peter F. MULREAN: "On entend parler de fraudes massives, mais pour l’instant on n’a pas encore vu de preuves. Notre ambassade a eu des observateurs déployés un peu partout le jour du scrutin. Eux, ils n’ont pas vu de fraudes massives. Les missions d’observation de l’Union européenne et de l’OEA, qui avaient des centaines d’observateurs internationaux sur le terrain, n’ont pas vu de fraudes massives. Même dans le rapport du RNDDH, contrairement au titre qui annonce des fraudes massives, il n'y a aucune preuve de fraudes massives. Le contenu du rapport contredit son titre. Il n'y voit que des irrégularités. Et pour revenir au processus, le système électoral haïtien a un mécanisme contentieux pour juger les accusations de fraudes. Et je vois que la plupart des candidats qui crient le plus fort, non seulement n’ont pas utilisé ce mécanisme, mais ils n’ont pas non plus montré les preuves de fraudes massives aux médias ou au grand public. Alors, une accusation sans preuves ne rend pas coupable. C’est dans ce sens là que je vois la nécessité de rester avec le processus, de ne pas l’abandonner, au contraire de le respecter, d’apporter des aménagements, des ajustements si nécessaire."
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
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Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln

lundi 28 décembre 2015

La tradition continue: Fête des enfants à Péguy-Ville.-









#HaitiElections - l'Ambassadeur USA : On n’a pas encore vu de preuves des fraudes massives, le 11janvier et le 7 février on espère voir les nouveaux élus en place.-

On n’a pas encore vu de preuves des fraudes massives, le 11janvier et le 7 février on espère voir les nouveaux élus en place, explique l’ambassadeur des Etats-Unis.-

Ambassadeur des Etats-Unis en Haiti
[ Après l’échec de la mission de Kenneth Merten, l’ambassadeur américain en Haïti, Peter F. Mulrean, a accordé une interview exclusive au Nouvelliste le 27 décembre 2015. Le représentant de Barak Obama en Haïti a exprimé en des termes clairs son appui au processus électoral en cours et son scepticisme face à l’absence de preuves pour conforter les accusations de fraudes massives dénoncées par plusieurs partis politiques et secteurs de la vie nationale. L’ambassadeur reconnaît cependant l’accumulation des doutes qui ronge le processus électoral et attend des lumières de la commission d’évaluation. Disant son souhait pour que les élus prennent fonction, le 11 janvier pour les parlementaires et le 7 février pour le prochain président élu, l’ambassadeur américain en Haïti formule le vœux que les membres de la classe politique haïtienne ne soient plus « coincés dans les rouages du système politique » et font « marcher le politique pour prendre des décisions et pour faire avancer » leur pays. ]


Le Nouvelliste : Mr l’ambassadeur, il est 3 heures de l’après-­midi, nous sommes le dimanche 27 décembre chez vous, vous n’êtes pas en train de superviser les élections?

Peter F. Mulrean : Non ! Je suis dans mon salon.

Le Nouvelliste : Les USA ont dépensé beaucoup d’argent pour les élections et sont en train de constater qu’elles sont reportées quel est votre sentiment…

PFM : Les élections sont reportées, mais nous espérons que c’est pour peu de temps. Comme vous l’avez dit, les USA supportent ce processus électoral depuis plus d’un an. Et notre position sur les élections reste toujours la même depuis le début. Nous voulons voir des élections crédibles et transparentes en Haïti. Nous n’avons pas de préférence politique, ni de candidats, ni de partis politiques.
Il faut situer notre soutien aux élections au soutien que nous apportons à l’évolution démocratique en Haiti. La nécessité de renforcer l’état de droit est à la base de cette évolution. Autrement dit, d’avoir des instances et des règles qui sont respectées. C’est pour cela que nous considérons que l’aboutissement de ces élections est nécessaire. Parce que non seulement le pays a besoin du renouvellement des acteurs politiques, mais aussi pour démontrer que le système de gouvernance et le système électoral marchent. Si l’on veut qu’un peuple ait confiance dans son système de gouvernance, il faut montrer que ce système fonctionne.

Le Nouvelliste : Les élections sont l’objet de beaucoup de contestations. On n’a pas pu aboutir à l’organisation du second tour du 27 décembre, c’est parce que des choses se sont mal passées.
Vous êtes donc d’accord avec l’existence d’une commission qui essaie d’évaluer ces élections ?
Comment voyez­-vous cette commission d’évaluation ?

PFM : Tout d’abord, on espère que cette commission d’évaluation va pouvoir faire face aux questions posées sur le scrutin du 25 octobre. Mais, je pense que là il y a une façon de voir ce qui s’est passé lors du 1er tour. Il y a des principes que j’ai évoqués sur la nécessité de respecter le calendrier électoral, et d’avoir un nouveau président le 7 février. Mais il y a aussi les faits. En les regardant, nous sommes d’accord que les élections n’ont pas été parfaites. Il faut constater aussi qu’après le scrutin du 9 août, des leçons ont été tirées. Et ces leçons ont été appliquées au mois d’octobre. Le déroulement du scrutin du 25 octobre a vu de nettes améliorations. Notamment dans la situation sécuritaire et logistique. Il y a eu certes des irrégularités, des gens qui ont essayé d’intimider certaines personnes, etc. D’ailleurs, la Police nationale d’Haïti a procédé à des centaines d’arrestations.
Mais, pour revenir à votre question, c’est depuis le 25 octobre, après avoir constaté ces améliorations, que nous avons entendu beaucoup d’accusations de fraudes massives. C’est le terme que nous entendons tout le temps. On entend parler de fraudes massives, mais pour l’instant on n’a pas encore vu de preuves. Notre ambassade a eu des observateurs déployés un peu partout le jour du scrutin. Eux, ils n’ont pas vu de fraudes massives. Les missions d’observation de l’Union européenne et de l’OEA, qui avaient des centaines d’observateurs internationaux sur le terrain, n’ont pas vu de fraudes massives. Et pour revenir au processus, le système électoral haïtien a un mécanisme contentieux pour juger les accusations de fraudes. Et je vois que la plupart des candidats qui crient le plus fort, non seulement n’ont pas utilisé ce mécanisme, mais ils n’ont pas non plus montré les preuves de fraudes massives aux médias ou au grand public. Alors, une accusation sans preuves ne rend pas coupable. C’est dans ce sens là que je vois la nécessité de rester avec le processus, de ne pas l’abandonner, au contraire de le respecter, d’apporter des aménagements, des ajustements si nécessaire. Ce, pour démontrer la légitimité du processus.
Vous avez parlé d’un besoin d’une commission. Il est vrai qu’autant il y a certaines personnes qui font des accusations pour suivre un agenda politique, il y a absolument d’autres gens qui, de bonne foi, doutent de la légitimité du système après avoir entendu autant accusations de fraudes.
Et c’est là que nous espérons que le travail de la commission va pouvoir apaiser ces préoccupations. Et aussi redonner un peu de légitimité au processus et restaurer la confiance du peuple.

Le Nouvelliste : L’un des rares partis à avoir été jusqu’au bout dans le processus de contestation est Fanmi Lavalas. Cela a abouti à un jugement du BCEN qui a constaté qu’il y avait 78 procès-verbaux qui ont été évalués. Ces 78 PV avaient des problèmes d’irrégularités ou de fraudes. La décision finale prise par le CEP n’a pas été de poursuivre la vérification. Est­-ce qu’on n’a pas, en jouant des fois avec les recommandations et les constatations, provoqué ce déficit de crédibilité qui aboutit aujourd’hui à l’existence de cette commission ?

PFM : Je pense que c’est une accumulation de doutes. Le fait que ça traine aussi longtemps, que le processus de contestation dure si longtemps, que les mêmes accusations sont répétées 100 fois, tout cela provoque une accumulation dans la tête des gens. En ce qui concerne le contentieux de Fanmi Lavalas, j’ai lu la semaine dernière une analyse de la mission d’observation de l’UE sur ces 78 PV qui ont été écartés. Eux, ils concluent qu’il y en avait vraiment que 3 PV qui ont été douteux. Les autres ont eu de petites irrégularités et ils ne devraient pas, selon eux, être mis à l’écart. De nouveau, je pense que cette commission d’évaluation pourrait éclaircir un peu la situation.

Le Nouvelliste : Les USA et la communauté internationale en général c’est beaucoup d’argent dans le processus électoral, c’est aussi des conseillers. Comment le BCEN peut­-il arriver à une conclusion qui soit aussi démentie par des experts de l’UE un mois plus tard ? Cela alimente aussi le doute.

PFM : Tout à fait. Et moi je n’ai pas de bonne réponse à votre question­ là.

Le Nouvelliste : D’accord Mr l’Ambassadeur. Les Nations­-unies, dans un communiqué sorti la semaine dernière, ont parlé de préoccupation. Les USA ne sont pas aussi inquiets ? N’ont-­ils pas de préoccupation en ce qui concerne la suite du processus ?

PFM : Notre préoccupation, je l’ai déjà dit, est de voir l’aboutissement de ce processus. Et si on pensait que ce processus n’allait pas aboutir dans les conditions prévues par la Constitution et selon les règles du jeu, nous aurions de grandes préoccupations. Parce que nous considérons que, par principe, il faut suivre les élections jusqu’au bout. Vu les faits, nous ne voyons pas de raisons d’abandonner. Mais je vais vous dire une autre raison, peut-­être la raison la plus importante pour achever ces élections, et c’est une raison tout à fait pratique : Haïti ne peut pas se permettre de ne pas le faire. Haiti ne peut pas se permettre de prolonger ce blocage politique qui paralyse le pays depuis deux ans. Haiti a besoin de ses acteurs constitutionnels. Et ces acteurs­ là ont besoin de se mettre au travail pour faire avancer ce pays. Il y a des lois à adopter, des emplois à payer, des revenus à développer pour la santé publique, l’éducation, l’eau potable […] ». Les USA voient Haiti comme partenaire. Notre engagement vise le long terme. Et nous sommes prêts à continuer notre assistance considérable au développement de ce pays. Mais nous avons besoin d’un partenaire à plein temps. Et, non pas d’un pays constamment distrait pas des embrouilles politiques. Un nouveau gouvernement doit collaborer avec un nouveau parlement pour améliorer la situation économique et renforcer l’Etat de droit, etc. Voilà une autre raison pour laquelle Haiti a besoin de mettre ces élections derrière elle.

Le Nouvelliste : En décembre 2014, votre prédécesseur, Mme White, avait en tête le parlement qui devait rester en poste en janvier 2015. En fin de compte, ça n’a pas pu avoir lieu, le parlement est parti au 2e lundi de janvier. Dans quel sentiment attendez-­vous le 2e lundi de janvier 2016 ?

PFM : Nous espérons voir un parlement siéger pour montrer le premier pas vers le retour à une situation normale. Et ça devrait être suivi de l’installation d’un nouveau président le 7 février. Cela ne devrait pas être un si grand défi. Je pense que toutes les circonstances sont en place pour assurer ces deux pas. Comme je viens de le dire, ces deux pas ne sont que le début. La tenue des élections n’est pas l’objectif final. Mais c’est un pas incontournable pour aller de l’avant.

FD : Le 2e lundi de janvier et le 7 février sont des dates incontournables au vu des USA ?

PFM : Moi, je vous ai expliqué que notre sentiment c’est de respecter les règles et le calendrier constitutionnel. Je ne vois pas de raisons pour ne pas les respecter, vu les circonstances actuelles. Nous aimerions bien voir ces dates respectées.

Le Nouvelliste : Dans un article publié cette semaine, Le Nouvelliste fait état d’un rapport des régulateurs américains concernant les dépenses. Et on a parlé de Caracol, de certaines dépenses faites par l’USAID ces derniers temps qui n’ont pas donné les résultats attendus. Vous travaillez aussi sur cette problématique ?

PFM : Oui bien sûr ! Ce sont des taches sur lesquelles je devais travailler plus que sur les élections. Et je rêve du jour où je pourrai tourner mon attention aux choses importantes comme celles ­là. Ce rapport est là depuis plusieurs mois. Et on a conclu qu’il y a eu des retards, des problèmes, parfois parce que il n’y avait pas des partenaires en place, parfois parce qu’on avait visé un peu trop haut dès le début, parfois parce que les objectifs étaient un peu trop ambitieux. Et le rapport parle des rectifications à faire. Je pense que les grandes lignes sont justes. Justement, c’est là où on devrait mettre notre attention, pour les 6 années ayant suivi le tremblement de terre, pour voir si les priorités sont toujours bien alignées avec la réalité. Vous avez évoqué la question du parc industriel de Caracol. Je le constate, Caracol est un grand succès. J’y suis allé et j’ai constaté comment un parc industriel hyper moderne peut bien fonctionner en Haiti. Grâce au parc, il y a 100 millions de dollars de plus d’exportation de textile vers les USA. Il y a près de 10 000 emplois créés. C’est un très grand succès. Mais voilà une situation où parfois la rhétorique dépasse la réalité. Quelqu’un a fait des calculs, il y a quelques années, qu’il sera possible de créer tant d’espaces à Caracol. Et avec tant de mètres carrés, il sera possible d’employer 60 000 personnes. Depuis lors, tout le monde se demande où sont les 60 000 employés ? Ce n’est pas un échec de ne pas être à 60 000 emplois. Les 10 000 personnes au travail, c’est un grand succès. Espérons que bientôt ce sera 15 ou 20 personnes. Il faut rester avec la réalité. A Caracol, on a mis en place les installations qui fournissent l’électricité non seulement au parc, mais à 7 000 familles dans les alentours. Leur vie a complètement changé. Il faut visiter ces villages où ils ont de l’électricité 24h/24. Et à cause de cette fiabilité de l’électricité, ils sont prêts à payer leurs factures. On est à 98% des gens qui paient leur facture.
Cela montre qu’un autre modèle est possible, qu’un succès est possible. Il faut maintenant réévaluer les priorités. Est­-ce qu’elles sont toujours ce qu’elles ont été quand on a dessiné les programmes il y a quelques années ? C’est quelque chose dont j’en suis passionné.

Le Nouvelliste : On peut faire le parallèle entre Caracol et les élections. Ce qui est prévu, ce qui arrive. En fin de compte, on doit tous les jours évaluer et réévaluer ?

PFM : Je pense que la vie est une réévaluation en continu. Mais je reviens au processus, il faut avoir les règles et les normes en tête pour le faire. Une des raisons pour lesquelles j’ai été choisi pour ce poste était mon expérience dans des situations politiques complexes, y compris des élections que j’ai couvertes le long de ma carrière. Et il faut dire que, d’après mon expérience, Haiti n’est pas unique dans les difficultés qu’elle rencontre. Tous les pays ont des contentieux, voire des irrégularités. Les élections sont, par définition, une compétition avec des gagnants et des perdants. Et l’important, quand on rencontre ces difficultés, c’est justement de respecter les règles, de les renforcer si nécessaire. Mais ce respect du processus va établir l’état de droit. C’est une étape. Et tout le monde y fait face. Regardez l’exemple des élections présidentielles de l’an 2000 aux Etats­-Unis. C’est peut-­être le scrutin le plus controversé de notre histoire électorale aux USA avec un contentieux prolongé dans l’Etat de Floride sur le comptage des voix. Quand la cour suprême a rendu son verdict et Georges Bush est devenu président, Al Gore a fait un discours remarquable. Il a dit qu’il était juste que ce contentieux ait été résolu par les institutions de notre démocratie. Il a dit qu’il n’était pas d’accord avec la décision, mais il l’a accepté. Et il a insisté que le gagnant et le perdant l’acceptent dans un esprit de paix et de réconciliation qui rendrait notre pays plus fort. C’est ça l’évolution. On n’arrive peut être jamais aux élections parfaites, mais à chaque fois on bâtit un meilleur système. Et j’ai aussi cet espoir pour Haiti cette fois­-ci.

Le Nouvelliste : Nous sommes le 27 décembre, les élections sont reportées, et c’est la période des vœux. Si l’ambassadeur des Etats-­Unis avait des vœux à faire à la classe politique haïtienne, c’aurait été quoi aujourd’hui ?

PFM : D’abord je leur souhaiterais mes meilleurs vœux pour l’année. J’aimerais bien travailler avec toute la classe politique haïtienne, avec eux tous pour faire avancer les grandes priorités du pays. Mais je demanderais qu’ils se mettent au vrai travail.

Le Nouvelliste : Pour le moment vous estimez que ce n’est pas toujours le cas.

PFM : J’estime qu’ils sont toujours coincés dans les rouages du système politique. Ce n’est pas la même chose que faire marcher le politique pour prendre des décisions et pour faire avancer un pays.

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AUTEUR
Propos recueillis par Frantz Duval Retranscris par Jean Daniel Sénat 


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) dixit Abraham Lincoln.

dimanche 27 décembre 2015

Cap-Haitien--Haiti: Viols de femmes durant la nuit de noël.-


Plusieurs jeunes femmes ont été violées dans la 2e ville du pays à leur sortie de la messe de minuit entre 24 et 25 Décembre 2015. 

On rapporte que des femmes revenant d'église ont été sodomisées par des bandits qui opéraient en toute quiétude. 

On comprend mal l'absence de mesures préventives de la part de la Police capoise en cette occasion où des femmes sans défense s'aventurent tard à travers les rues en raison de leur foi chrétienne.

C'est triste d'apprendre que des jeunes femmes soient attaquées et humiliées de la sorte.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle

Haïti - Social : La Première Dame fait des heureux à La Croix.-

26/12/2015 09:15:37

La veille de Noël, la Première Dame Sophia Martelly, accompagnée de ses enfants Olivier, Sandro, Yani et Malaika ainsi que du Délégué Départemental du Sud-Est, Pierre Michel Lafontant, s'est rendue, à La Croix, une localité dans la commune de Jacmel, où elle a distribué, dans une ambiance chargée d’émotions, des jouets à plus d'un millier d'enfants venus de différentes localités notamment de Terre Rouge, Bellevue, Kay Collin, Corail... Les enfants émerveillés, ont apprécié ce moment passé avec la Première Dame qui a partagé avec eux leur joie, mais aussi son affection.

« Depuis environ 23 ans, je me donne cette habitude d'être avec les plus vulnérables afin de fêter la Noël avec eux. C'est une façon pour moi de vivre cette date importante avec les enfants mais aussi rappeler aux miens l'importance de l'esprit de partage. Voilà pourquoi mes enfants sont toujours avec moi durant toutes mes séances de distribution », a expliqué Sophia Martelly.

La Noël 2015, placée sous le signe du partage, de l'harmonie, de la concorde et de la convivialité par le Couple présidentiel, est l'occasion pour le Chef de l'Etat, son épouse et leurs enfants, de témoigner de l'amour à leurs compatriotes tant de la capitale que des zones les plus reculées du pays.

HL/ HaïtiLibre


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Jovenel Moise et sa famille vous souhaitent un joyeux noël !


Paul Kendrick, un vrai défenseur des enfants victimes d'Haiti !

“Si tous les enfants sont des enfants, les enfants d’Haiti méritent les mêmes traitements que nos enfants américains.” martelait Paul Kendrick dans ses lettres aux contributeurs américains de l’orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91.

Paul Kendrick et mon frère André Sibert durant son passage en Haiti (février 2014).

samedi 26 décembre 2015

L’américain Paul Kendrick, victime de la corruption qui domine la justice haïtienne et des pratiques déloyales des avocats haïtiens de Michael Geilenfeld.-

[ Photos de Paul Kendrick protestant en faveur des enfants victimes d'Haiti ]
Le jugement obtenu le 29 avril 2015 en l’absence des plaignants a permis à l’accusé Michael Geilenfeld d’induire un tribunal américain en erreur condamnant le militant des droits des enfants Paul Kendrick au silence. 
[ Dossier #Geilenfeld : Le jugement dégradant pour la justice haïtienne.- http://www.slideshare.net/reseaucitadelle/dossier-geilenfeld-le-jugement-dgradant-pour-la-justice-hatienne ]

De plus, les avocats haïtiens de M. Geilenfeld sont allés jusqu’à témoigner par skype devant un jury composé uniquement de blancs de Portland Maine, affirmant que “Pédophilie” (Child Molestation) signifie “homosexualité” en Haïti (Lifestyle). En effet, lors de sa déposition par skype (internet), parlant de l’ordonnance de renvoi du juge d’instruction Al Duniel Dimanche contre Michael Geilenfeld, l’avocat haïtien a induit en erreur les dix (10) membres du jury en ces termes : “…the judge concluded that there were sexual molestation because of the fact that Michael Geilenfeld admitted that he was homosexual” (voir la déposition, page 41).

Monsieur Geilenfeld prit avantage de l'évolution des droits des homosexuels pour vanter son homosexualité. Le jury de Portland Maine a ainsi compris que nos juges haïtiens sont tellement homophobes qu’ils n’arrivent pas à en faire la différence. Les blancs de Portland, Maine, ont ainsi blâmé Paul Kendrick d’avoir milité en faveur des enfants d’un pays “crasseux” où l’on n’arrive même pas à différencier “Pédophilie” et “Homosexualité”. Un pays dans lequel des juges ne trouvent pas important d’inviter les plaignants, des concitoyens qui se disent victimes, lors d’un jugement. 


Paul Kendrick un vrai défenseur des enfants victimes d'Haiti
Conséquences, Monsieur Paul Kendrick, lui aussi victime des pratiques pédophiles durant son enfance, se bat avec le support de sa compagnie d’assurance pour limiter les dégâts et/ou réparer dans une certaine mesure les dommages causés par ces emails en faveur des enfants haïtiens. Car, à partir de 2011, il avait lancé une campagne consistant à blâmer les contributeurs américains de l’orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91 du fait de n’avoir pas appliqué le protocole universel en matière d’allégations d’abus sexuels. Une campagne qui avait diminué considérablement les collectes de fonds de Saint-Joseph et affecté l’image de l’ONG www.HeartWithHaiti.org aux Etats-Unis. 

Paul Kendrick protestant sur le campus de Fairfield University en faveur des enfants d'Haiti
“Si tous les enfants sont des enfants, les enfants d’Haiti méritent les mêmes traitements que nos enfants américains.” martelait Paul Kendrick dans ses lettres aux contributeurs américains de l’orphelinat Saint-Joseph.

Pourtant, le lundi 14 décembre dernier, nous avons entendu des avocats de la défense mentir au représentant du parquet, inversant les faits, jusqu’à dire que la plainte déposée en mars 2014 est au profit de Paul Kendrick. Une déclaration mensongère visant à confondre des honnêtes gens, vu que depuis 1987 des jeunes de l’orphelinat Saint-Joseph se battent contre Michael Geilenfeld dénonçant ses pratiques d’abus sexuels, essayant de faire entendre leur voix; En 1995, un groupe de jeunes de l’orphelinat avaient porté plainte lors d’un voyage à Detroit, Michigan, action pour laquelle le juge américain saisi avait demandé aux plaignants de s’adresser à la justice de leur pays, vu que les faits reprochés, s’ils se confirment, n’ont pas été commis aux Etats-Unis, dans l’Etat de Michigan ( A ce moment, il n’y avait pas de loi américaine sévère contre le tourisme pédophile). 



Cyrus Sibert et Paul Kendrick a Milot 
Rappelons que le protocole universel en matière d’allégation ou de suspicion d’abus sexuels sur mineurs recommande :  
a- la mise à l’écart provisoire de la personne accusée, 
b- l’ouverture d’enquêtes administratives, privées et/ou judiciaires, 
c- la prise en charge des potentielles victimes, 
d- l’adoption d’une politique de protection des enfants à savoir l’établissement d’un protocole régissant les rapports, les relations et les distances entre les enfants et le personnel de l’orphelinat. 

Et, dans le cas spécifique de l’orphelinat Saint-Joseph, l’Etat haïtien, dans l’exercice de sa souveraineté, devrait réagir sur les preuves de liens entre NAMBLA  (North American Man/ Boy Love Association) et cette maison d’accueil fonctionnant sur son territoire.

[ Liens entre l'orphelinat Saint-Joseph et l'organisation NAMBLA:
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2014/03/haiti-liens-entre-lorphelinat-saint.html ]

Faut-il signaler que de solides suspicions de corruption pèsent sur les avocats et les autorités qui ont organisé le jugement secret du 29 avril 2015 dans le but d’enterrer définitivement le dossier et de garantir l’impunité à l’accusé. Des rumeurs font état de collecte de plusieurs dizaines de milliers de dollars venus de pédophiles intéressés et/ou d’homosexuels désinformés en vue de corrompre la justice haïtienne au détriment des victimes déshérités. Me Sitéon Augustin, ce substitut du Commissaire de Gouvernement qui avait renoncé aux charges contre l’accusé a été sanctionné par le Ministère de la Justice; la décision du Juge Roosevelt Jean Romulus est attaquée par l’Etat haïtien qui a demandé à la Cour d’Appel de rejuger l’affaire. Le représentant du parquet, Me Brunet Salomon, chargé du dossier, avait reconnu dans son réquisitoire "qu'il y a des indices suffisants et convaincants pour les faits d'agression sexuelle, viol, atteinte à la pudeur et de traite humaine; et qu'il y a lieu de poursuivre l'accusé pour les faits à lui reprochés; et de le renvoyer devant le tribunal criminel siégeant sans assistance de jury pour être jugé conformément aux articles 278, 279, 280, 281, 282, 283 et 2 du décret de l'Assemblée nationale en date du 12 janvier 2004 ratifiant le protocole additionnel à la convention des Nations unies contre la criminalité organisée". 


Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti 

reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle 

Protestation à Washington







Kendrik sensibilisant le personnel de l'Hopital de Milot sur les abus sexuels contre enfants




Le jugement de la honte.
Le jugement de la honte
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Lisez :
GRAND DOSSIER : Haïti, « Terre promise » des pédophiles américains. (Texte de Cyrus Sibert) http://www.reseaucitadelle.blogspot.com/2015/12/grand-dossier-haiti-terre-promise-des.html

Cyrus Sibert invite les avocats haitiens de Michael Geilenfeld à se resaisir...cessez vos mensonges et intimidations!
http://www.reseaucitadelle.blogspot.com/2015/12/cyrus-sibert-invite-les-avocats.html