mercredi 15 octobre 2014

L'accusé pédophile américain, Bob Valerius, insulte les haïtiens.-

Dans une publication sur Facebook, ce citoyen américain, recherché par la justice haïtienne suite à une plainte déposée par 18 jeunes pour abus sexuels dans le quartier de Petite-Anse (Cap-Haïtien), utilise le créole pour se moquer des haïtiens.-
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Cap-Haïtien : Nouveau scandale d'abus sexuels sur des enfants d'un orphelinat…

(En plus des cas de masturbation et de fellation… l'orphelinat  de Petite-Anse aurait servi d'office de collecte de photos d'enfants nus pour des sites pornographiques.) 

Réseau Citadelle dispose d'informations faisant état d'une situation d'abus et d'exploitation sexuels dans un nouvel orphelinat au Cap-Haitien, Haïti. L'américain, M. Bob Valerius, aurait entretenu une série de relations sexuelles avec des enfants en bas âge de l'Orphelinat « HAITIAN CHILDREN HOME », sis à Petite-Anse,  un quartier dans la banlieue sud-est  du Cap-Haitien, à proximité de l'aéroport de la ville.

Selon, les témoignages de plus d'une douzaine de jeunes de moins de 18 ans, ils ont été victimes d'attouchements sexuels, de masturbations et de et de fellations. Aussi, seraient-ils obligés de faire des photos nues et les envoyer à Bob Valerius lorsque ce dernier est ailleurs ou se trouve aux Etats-Unis. De plus, ces jeunes affirment que ce responsable d’orphelinat, M. Bob Valerius, recueille des photos d'enfants nus pour un réseau pédophiles basé aux Etats-Unis.

Un extrait d'une lettre en date du 29 mars 2010, adressée par le Pasteur Haïtien Ludovic Pierre - cadre local de l'orphelinat - à Dennise Platt, représentant du groupe de  « Southwest Church of Christ » de Ada, Oklahoma qui pilotait le projet, se lit: «… we hear  rumour out the orphanage. Bob is in relation sexual with the little boys he help».  Pasteur Ludovic Pierre semble avoir été puni faut d'avoir dénoncé cette situation inacceptable. Il a été expulsé de l'orphelinat et son Eglise est mise en quarantaine par les missionnaires de Oklahoma.

M. Bob Valerius, pourtant, continuerait à pousser les enfants des quartiers populeux du Cap-Haitien à se faire photographier nus et à lui envoyer les photos par internet. Il aurait encouragé l’une de ses victimes à s'exiler en République Dominicaine pour ainsi contrarier toute enquête éventuelle sur ses agissements criminels.  Sur le Net et via Facebook, il continue de communiquer avec des jeunes des bidonvilles du Cap-Haitien. Ces derniers nous ont permis de prendre connaissance de ces messages de nature pornographique dans lesquels l'ancien administrateur de l'orphelinat explique les réactions de son sexe quand il pense aux enfants:

« eske ou sonje sa nou te fe ansanm? »
« ou renmen sa? »
« m panse sou sa anpil fwa »
« l'ap kanpe neg »

Aussi, publions-nous en annexe, une photo de la page d'email d'Erick Jean, le chef de fil des jeunes qui décident de dénoncer ce bourreau d'enfant.

M. Bob Valerius aurait laissé derrière lui plusieurs dizaines de jeunes traumatisés. Même quand le groupe de l’Eglise « Southwest Church of Christ » a pris la sage décision de le relever de ses fonctions d’administrateur de l’Orphelinat au Cap-Haitien, il parait que l'homme n'a pas changé. Il serait en train de manipuler des jeunes victimes qui réclament justice, appui psychosocial et réparation.

Haïti n'est pas une jungle. Le silence complice de l'Institut Bien-Etre Social  (IBERS), l'organisme étatique chargé de superviser les orphelinats, ne doit pas servir de garantie pour les prédateurs d'enfants pauvres haïtiens.

Nous exigeons une enquête du Gouvernement Fédéral Américain sur cette situation et des poursuites judiciaires contre ce comportement criminel qu’aurait commis un citoyen américain voyageant en dehors des frontières des Etats-Unis avec objectif de se livrer à des relations sexuelles avec des mineurs. Ce dossier doit-étre élucidé. 

Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti
22 janvier 2014
reseaucitadelle@yahoo.fr

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