vendredi 22 novembre 2013

Haïti-violence : La modernité fait appel à une opposition responsable


Fòk opozisyon an respekte ti biznis malere nan peyi a. Fouye ti machan n bolette pran lajan, voye wòch sou muncheez se dekouraje envestisè Kap bay travay.

Les scènes  démesurées de violence constatées lors de ces mouvements de contestation d'une opposition sclérosée, incapable de proposer une alternative viable, détériore un peu plus l'économie du pays et réduit à néant les efforts  consentis  pour attirer les investisseurs.
Physique ou symbolique, la violence sous toutes ses formes doit être rejetée et combattue à travers les sociétés modernes. Les discours antidémocratiques appelant à troubler l'ordre socio-politique sont usés en ces temps où la relance du pays, à tous les niveaux, devient un projet commun que tous les citoyens indépendamment de leur appartenance idéologique devraient supporter.
 
Ce refus de la raison et de l'autorité établie est une attitude suicidaire, pour une société plongée dans une transition infinie provoquée par les forces obscures qui se nourrissent de l'instabilité.
 
Cette dernière décennie a surtout été marquée par les luttes fratricides, l'instabilité et une détérioration chronique des conditions de vie de la population.
 
Les capitaux ont fui le pays; le chômage a augmenté; le pouvoir d'achat de la population a sévèrement diminué.  Tous ces maux résultent de ces prises de position sans objectif précis, sinon le K.O. Ces manifestations avec des discours xénophobes appelant à la violence, s'ils ne sont pas corrigés, peuvent causer de graves torts à la nation et ouvrir la voie à un génocide. En plus, cette tentative de délégitimer nos élus à travers des actions politiques incontrôlées ne feront qu'accentuer la dépendance du pays, vis-à-vis de l'étranger.
 
Les revendications illégales exprimées par des groupes marginaux spécialisés dans le « Rache manyòk » ne feront nullement grandir une nation,  l'attirer vers le K.O. La  polarisation du pays à un moment où l'unité nationale est obligatoire, traduit un manque de vision et de volonté de changer les choses de la part de ces aspirants hommes d'État qui font de leurs fantasmes individuels une priorité nationale. Cette cupidité maladive des leaders politiques peut occasionner des affrontements entre groupes et accentuer le déchirement du tissu social.
 
Les scènes  démesurées de violence constatées, lors de ces mouvements de contestation d'une opposition sclérosée, incapable de proposer une alternative viable, détériorent un peu plus l'économie du pays et réduit à néant les efforts faits pour attirer les investisseurs. Le peuple haïtien s'est démarqué depuis longtemps de la violence et entend construire l'histoire autrement, en empruntant la voie de la démocratie, de l'entraide pour surmonter les maux qui le rongent. Mais la route est encore longue pour établir une société plus juste et moderne.
 
Désormais les politiques doivent le suivre dans cette dynamique.  Heureux contraste ! Vu qu'il revenait à l'élite politique de montrer la voie à la population. Les priorités de la nation sont clairement définies : la paix, plus d'emploi et de service…
 
L'échec sera collectif. Nous sommes arrivés à un carrefour où toutes les forces vives du pays doivent se mettre ensemble pour adresser les besoins de cette population qui depuis longtemps a trop souffert. Par conséquent, il est impérieux de considérer le pouvoir comme un espace de service et non comme un champ de privilège ouvert aux plus malins. Les citoyens sont en attente, surtout de mieux être. Ils attendent cette étincelle qui apportera l'espoir pour eux, mais aussi pour leurs descendants. Pour y arriver, un petit effort de transcendance pour dépasser les divergences et éviter de replonger le pays dans l'instabilité est fondamental.
 
Dessalines et Pétion ont compris les choses différemment et ne partageaient pas la même vision de société, mais face à la menace et à l'oppression ils ont su se dépasser pour créer une nation. Aujourd'hui, dans le monde globalisé, nous faisons face à une autre forme de menace, différente mais toute aussi préjudiciable et capable de nous détruire : « la misère ». Le « Kraze brize » n'est certainement pas la solution, sinon c'aurait été résolu depuis des lustres. Respect mutuel, négociation et unité paraissent des solutions plus efficaces pour sauver la République.

Guillaume L. Pierre
Redacteur à Directe infos

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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

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