mercredi 17 août 2011

Désignation du premier ministre : « On avance, mais on ne peut rien forcer », déclare le président Martelly

Haïti-Présidence-Gouvernement

Désignation du premier ministre : « On avance, mais on ne peut rien forcer », déclare le président Martelly

Il souligne la nécessité d’assurer entretemps le suivi d’autres dossiers importants

Publié le lundi 15 août 2011

Le président Michel Joseph Martelly a déclaré dimanche, à son retour du Chili, qu’il ne compte pas se laisser prendre au piège de la guerre des nerfs qui semble être la stratégie de certains et que, tout en travaillant d’arrache-pied à la désignation d’un nouveau premier ministre et à la formation du gouvernement, il entend se pencher sur les risques cycloniques et sur ses programmes en matière d’éducation et de santé.

« On avance, mais on ne peut rien forcer », a-t-il déclaré.

Concernant le profil du prochain candidat à la primature, M. Martelly a déclaré que ce dernier devrait pouvoir faire montre de loyauté, de compétence, de capacité à rassembler, à appliquer la politique du président et à dégager une vision. Souhaitant que celui-ci puisse effectivement gouverner, il a précisé être à la recherche d’un consensus pour que le prochain chef de gouvernement ne se trouve pas dans la triste situation de devoir constamment répondre à des convocations du parlement.

M. Martelly s’est félicité de la bonne marche de son programme éducatif, du financement déjà disponible et des mises en place effectuées concernant la scolarisation gratuite. Il affirme en ce sens que beaucoup plus d’enfants qu’il ne l’espérait vont pouvoir se rendre à l’école cette année. Justifiant la réalisation d’un tel objectif par une meilleure maitrise du système par ses collaborateurs, M. Martelly a annoncé des discussions avec le Ministère de l’éducation nationale afin de déterminer si la rentrée scolaire, fixée à début septembre, ne sera pas repoussée afin de favoriser le plus grand nombre de bénéficiaires par la finalisation des processus enclenchés.

« A défaut de dispenser dès maintenant un enseignement de qualité, on va quand même instaurer dans le pays la culture d’aller à l’école », s’est enorgueilli le chef de l’Etat. Il ne promet toutefois pas, quant à présent, de cantine gratuite dans les écoles. [jmd/Radio Kiskeya]

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