Le chef de la police haïtienne Mario Andrésol se dit surpris par le tollé autour des incidents à la prison civile des Cayes. Il rappelle que les autorités policières avaient dans les jours qui ont suivi fait état de ces incidents qui avaient coûté la vie à 10 détenus.

Tout en indiquant qu'une enquête administrative est réalisée par les autorités policières, Mario Andrésol précise que 560 détenus avaient voulu s'enfuir lors de la tentative d'évasion. 10 des 20 évadés ont été tués explique t-il rappelant que les autorités n'avaient à aucun moment voulu étouffer l'affaire.

Dénonçant une campagne visant à ternir l'image de la police nationale M. Andrésol assure que les autorités judiciaires ont été saisies du dossier. Un procès verbal des décès a été rédigé par un juge de paix après les incidents, insiste M. Andrésol. Il est attristé par la volonté manifeste de certains nationaux et étrangers qui veulent faire feu de tout bois pour jeter le discrédit sur les forces de l'ordre.

Le journal américain New York Times avait, début mai, publié un article faisant état du massacre de 19 détenus par les agents pénitentiaires de la prison des Cayes. M. Andrésol révèle que les détenus décédés ne se trouvaient pas dans l'enceinte de la prison.

Dans une interview à radio Métropole M. Andrésol a révélé qu'un agent pénitentiaire a été blessé par les détenus qui voulaient sortir du centre carcéral.

Des policiers ont été placés en isolement assure M. Andrésol rappelant que plusieurs policiers ont comparu par devant leur juge instructeur.

LLM / Radio Métropole Haïti