mercredi 28 octobre 2009

Cap-Haitien : Le maire délinquant Michel Saint-Croix protège son tueur.

Cap-Haitien : Le maire délinquant Michel Saint-Croix protège son tueur.

 

Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti.
Radio Souvenir FM, 106.1 :
souvenirfm@yahoo.fr

Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) :

 www.reseaucitadelle.blogspot.com

 

L'exécution sommaire de Nixon Jean Laguerre, un jeune  de 25 ans par le CASEC Gracius Laguerre est une preuve que le désarmement n'est pas encore une réalité. La commission d'Alix Fils-Aimé n'a fait que  désarmer un secteur au profit d'un autre. Alors qu'on parle de relance du tourisme dans le Nord, à quelques jours de l'arrivée du plus gros bateau de croisière du monde ''Oasis of the Seas'' dans le Port de Labadie (Labadee), la réalité saute aux yeux : le CASEC de la Bande du Nord entretient un groupe armé violent qui procède à des exécutions sommaires. Des responsables de la 2eme ville du pays se comportent en violateurs systématiques des droits humains. Le Maire Michel Saint-Croix par ses déclarations irresponsables et délinquantes montre que nos dirigeants ne sont pas à la hauteur. Il a eu le culot de déclarer sur les ondes que Gracius Laguerre n'a eu qu'un ''fusil 12''. Il voulait ainsi cacher la vérité, de peur qu'une enquête approfondie ne remonte à son administration et à son armée privée qui terrorise les citoyens dans la ville du Cap-Haitien. On nous rapporte que le criminel en fuite a été vu sur la route nationale #1 du coté de Passe-reine, non loin des Gonaïves. Il prenait un repas à quelques mètres de la voiture de la Mairie de la ville du Cap-Haitien. Le premier citoyen de la 2e ville du pays n'est en fait qu'un délinquant agissant en faveur d'un criminel qui a abattu froidement un jeune de 25 ans dans son bureau.

Au mépris de la vie, de cette personne et de la souffrance de ses parents, le Maire Michel Saint-Croix et d'autres autorités de la ville du Cap-Haitien s'activent à protéger le Criminel Gracius Laguerre. Ce n'est pas la première fois que des citoyens sont victimes des hommes armés au service des autorités locales. La liste des victimes est longue. Et à chaque fois, on utilise les mêmes méthodes pour protéger le bourreau.

Gracius qui était sous la protection de la police le soir du meurtre est déclaré aujourd'hui « en cavale ». Entre-temps, Michel Saint-Croix en bon délinquant fait des déclarations dans la presse faisant état d'une balle perdue venant d'une foule imaginaire. Le Maire délinquant de la ville du Cap-Haitien devrait répondre devant la justice de ses déclarations irresponsables visant à protéger un criminel. Comme vous pouvez le constater sur la photo : la victime a reçue une balle en plein cœur.  Il était aux mains des hommes armés du CASEC Gracius Laguerre qui le molestait pour avoir exigé la libération de son cousin arrêté sans raison. En vu de prouver son droit en tant qu'autorité de procéder à l'arrestation de qui il veut et quand il veut, Gracius Laguerre procéda à son interpellation de force. De son refus d'accepter qu'il soit bastonné comme son cousin, il fut exécuté de sang froid à l'intérieur du local de l'Ecole Professionnelle de la Bande du Nord utilisé par Gracius et Sylvio Toussaint (son adjoint) comme B    ureau de l'Administration, lieu d'interpellation et de détention.  Selon les informations recueillies, même après l'exécution sommaire de Nixon, Gracius Laguerre et Sylvio Toussaint n'ont pas voulu remettre la victime à ses parents. Ils mirent du temps avant d'accepter que la famille puisse transmettre le blessé à l'Hôpital.

Gracius Laguerre est connu comme un homme violent qui n'hésite pas à proférer des menaces même sur les ondes. Comme Michel Saint-Croix, il est toujours armé. Gracius Laguerre, Sylvio Toussaint et sa milice circulent librement avec leurs armes. Ils organisent des patrouilles la nuit, arrêtent et maltraitent qui ils veulent et dans le plus grand secret. La PNH, la MINUSTAH et les autorités de l'Etat central étant au courant de cette situation, leur silence n'est autre qu'un acquiescement tacite. Ils sont ainsi tous complices dans ce meurtre.

Nous suivons de près l'évolution de la situation.

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 28 Octobre 2009, 13 heures 33.


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