jeudi 24 septembre 2009

Haïti à pleuré la mort d'un fils/ Maestro Pierre Louis

Haïti à pleuré la mort d'un fils/ Maestro Pierre Louis

 

Haïti une nouvelle fois a pleuré le départ de l'un de ses fils les plus dignes, à l'heure des inventaires de nos ressources valables, intègres et sérieux qui se font remarquer par leur rareté dans presque tous les domaines, surtout dans les rangs de nos dirigeants et nos représentants. Tout ce qui nous laisse perplexe et curieux, en vu de comprendre la nature du problème, tant qu'il paresse plus complexe et profond que l'on croyait, à la dimension du vide qu'il reste à combler, de modèles à créer, et des choses positives à construire pour la postérité.

 

 Alors, comment pouvons-nous aujourd'hui, nous payer le luxe de fermer les yeux sur l'avenir, si on veut sauver le dernier rempart de cette société en chute libre ? car, nous nous trouvons face à une société qui se périclite, incapable de prendre son destin en main, faute de discernement, de vision, de discipline et de constance qui constituent la clé du succès du Maestro Pirre-Louis, que la nation haïtienne a fait un adieu dans un éclat à nul autre pareil.  

 

Ainsi, il était 6 heures du matin, et tout le pays s'assoupissait encore, mais, s'apprêtait à offrir un dernier hommage au titan de la musique haïtienne qui a su doter le grand Nord et la mère patrie d'une citadelle musicale, qui suscite l'admiration de tous les mélomanes: "Le sublime SEPTEN", un modèle parfait du bon goût et du succès, qui guide la jeunesse dans son long trajet.

 

Le samedi 19 septembre 2009, le Cap, comme un seul homme, se tenait debout pour saluer le départ du Maestro Ulrick Pierre Louis, dans une ambiance difficile à décrire, La famille capoise dans ses différentes composantes était au rendez vous, en marge de toute politicaillerie, mesquinerie, à un carrefour où le pays est divisé, agité et que seul l'intérêt mène, laissant à chacun l'occasion de tirer quelque profit d'autrui, au détriment des valeurs sacrées.

 

Ce qui donne lieu de lancer une vibrante requête aux gens du nord, le nord héroïque,  devant fournir des efforts pour consolider l'unité qui se constituait autour de se grand génie visionnaire, afin de changer le visage de la citée abandonnée, méprisée, bafouée par ses propres fils roués et avide de pouvoir.    

 

Nous méritons mieux ! Par contre, il est grand temps de nous dresser comme un seul homme pour choisir parmi nous ceux qui sont capables de nous défendre face à ces complots qui vise de réduire le nord à son plus simple expression. Tel, au 21ièmes siècle, nous n'avons pas droit à l'eau, électricité, un Aéroport moderne.

 

Alors, vous vous imaginez, que nous nous trouvons dans l'obligation de nous rendre aux Gonaïves, à St. Marc, ou plus fréquemment à Port-au-Prince pour dédouaner nos marchandises. Que nous vaut donc l'honneur d'avoir des représentants au niveau national ? D'autre part, depuis quand les nordistes se sont transformés en des pleurnicheurs, des fainéants, ou encore en des reptiles?

 

 Le célèbre Maestro, a su défendre et imposer la musique provinciale aux gens de Port-au-Prince, vers la fin des années" (50) cinquante, qui croyaient que׃ " Bonbon andeyò pat ka vann lavil". Il a dû également créer un rythme propre aux haïtiens "le rythme Boule de feu" pour défier la musique cubaine en particulier et la musique latino en générale qui envahissaient le marché local. Oui, les (5) cinq premiers album de l'orchestre Septen ont vu le jour au lycée national Philippe Guerrier, au Cap-Haitien, dans des conditions inappropriées, faute du refus des Pharaons de la capital, de produire pour l'orchestre du nord, aujourd'hui, honoré, par l'honorable président des Etats-Unis d'Amérique, Mr. Bill Clinton et  la représente de la couronne d'Angleterre au Canada, honorable gouverneure Mme Michaelle Jean.

 

Qui dit mieux ?

 

Mesdames et messieurs, j'ai l'honneur de vous présenter les images de l'événement le plus populaire du 20ième et 21ième siècle, Ici à la citée Christophienne. Les funérailles du très regretté Maestro Ulrick Elima Solon Pierre-Louis, né le 22 septembre 1928 et décédé le 2 septembre 2009 a l'hôpital St. François de sales.

 

Adieu Maestro, le Nord est fier de toi !

 

Patrick JOSEPH

Cap-Haitien

Le 22 septembre 2009

jpatrick0007@hotmail.com


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