lundi 10 août 2009

La commission présidentielle sur la sécurité recommande la constitution d’une force à caractère militaire et la création d’un Conseil National de Sécurité.

Haïti-Sécurité

La commission présidentielle sur la sécurité recommande la constitution d'une force à caractère militaire et la création d'un Conseil National de Sécurité
Recommandation spéciale sur le renforcement de la surveillance et de la sécurité des côtes du pays

vendredi 7 août 2009,

Radio Kiskeya

La Commission présidentielle chargée de réfléchir sur la sécurité nationale a remis jeudi son rapport au chef de l'Etat, René Préval, en présence de la première ministre Michèle Pierre Louis.

La commission présidée par le Docteur Patrick Elie, ex-secrétaire d'Etat à la Défense, recommande, entre autres, l'existence aux côtés de la Police Nationale d'Haïti (PNH) d'une force publique à caractère militaire et la création d'un Conseil National de Sécurité.

L'une des premières missions de la nouvelle force publique serait, selon la commission, de garantir la surveillance et la sécurité des côtes du pays.

Le chef de l'Etat a souligné le fait que la commission a travaillé en toute indépendance pendant plus d'un an. Il a exhorté les parlementaires et les représentants de différents autres secteurs du pays à se pencher sur les conclusions du rapport publié, de même que sur celles des autres rapports de commissions présidentielles, notamment celle sur la justice, dans la perspective de l'élaboration d'une véritable stratégie de sécurité nationale.

La commission présidentielle sur la sécurité comportait des historiens, des ex-officiers de l'armée officiellement dissoute et des membres de différents autres secteurs.

Interrogée en marge de la cérémonie de remise du rapport sur le récent vote de la Chambre des députés sur le salaire minimum, le chef du gouvernement, Mme Michèle Pierre Louis, s'est contentée de déclarer que le parlement est souverain et que l'Exécutif ne fait qu'attendre sa position finale sur l'objection du chef de l'Etat sur la loi relative au salaire minimum de 200 gourdes.


[jmd/Radio Kiskeya]

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