jeudi 25 septembre 2008

Analyse hebdomadaire du Doyen Gérard ETIENNE.

LA REVOLUTION (TRANQUILLE) JAITIENNE (195)

UN SENAT A GENOUX AUX PIEDS DE L’EXECUTIF

HAITI OBSERVATEUR. SEMAINE DU 24 sep.08.

Dr Gérard Etienne.

Je me sens dans un tel état de colère que je risque d’exploser aux yeux de Nataniya .A moins que je trouve en moi les forces nécessaires à l’approvisionnement de tous les mauvais esprit qui allument sous mes pieds ce boucan de campêche pour m’empêcher de dire le fond de ma caboche aux propagateurs des plaies d’un certain président. Mon problème, encore le même mal ventre, la même hémorragie cérébrale, le même maudit diabète qui ébranlent mon corps à l’écoute d’une nouvelle dramatique : des Sénateurs, après mout circonlocution, ont réussi par montrer au peuple la vraie fonction d'un parlementarisme, s’agenouiller aux pieds du roi Préval en ratifiant la politique général de son PM. Alors quoi dire aux féodaux de la chambre haute? Que malgré les félicitations delà Minustah, de l’Ambassade américaine, de la diplomatie canadienne, ils montrent de manière convaincante leur saleté, leur absence d’identité, leur vassalisation, par rapport à leurs maîtres blancs et face aux brasseurs de millions du Palais National qui gonflent leurs comptes de banque de l’étranger pour de sales besognes. Mais là où les Sénateurs me font mouvoir dans un sentiment d’impuissance et d’horreur, c’est que hors de leur territoire maudit des parlementaires étrangers confirment la conception positive de la liberté, ce qui fait d’eux non pas des esclaves du PM, mais des gens appelés à défendre les intérêts du peuple. Tel n’est pas le cas chez nous. Au contraire la ratification d’un document émanant de la Primature ajoute à la décrépitude d’Haïti. Voilà la source de mon bouillonnement. Il faut que je garde mon calme intérieur et pour toute la nuit s’il le faut. Car les Sénateurs féodaux ont juré de piaffer sur le cadavre d’Haïti non seulement en lui plongeant le poignard dans le cœur mais en transformant ses cendres en ciment pour la construction du caveau du Roi Préval. Et voilà qu’ils viennent de pose un acte qui les dégrade, les abaisse, les discrédite, celui de ratifier ce qu’à défaut d’un terme plus galant, il faudrait appeler la politique générale du gouvernement. Il serait ridicule de demander aux crabes de se définir selon une pensée logico expérimentale. Car ils auraient boudé tout de suite Madame Michèle D. Pierre- Louis qui sous- titre les principes de la démocratie.

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La ratification de la politique générale de la PM me pose deux problèmes : ou les Sénateurs n’ont absolument rien compris dans les principes guidant les grands lignes de la PG, ou ils ne possèdent pas les connaissances qui leur auraient permis de relever les forces et les faiblesses d’un texte adressé au Peuple. Ou bien le texte échappe à quelque intelligibilité indispensable au décodage dans un discours. Dans ce cas nous sommes en plein analphabétisme non analphabétisme qui comporte en lui-même un brin d’intelligence, mais un analphabétisme dépouillé de valeurs qui élèvent à la dignité et qui est à la base de tous les maux qui affectent la nation. C’est justement cet analphabétisme qui amène des individus à faire une croix là où il aurait signé leur nom au-dessous d’un portrait d’un candidat. Cet analphabétisme est celui des régimes établis au nom du peuple, ce million de sandales qui obéissent par peur et qui n’ont jamais questionné le pouvoir pour en connaître les axes. Bien sûr je suis très sensible à tous les arguments qu’on pourra tenir pour transformer en forces créatives des millions de cadavres à genoux devant les papas- lois. Haïti peut bien réussis le bon coup de ses voisins de la Caraïbe. Sauf que l’analphabétisme doit être posé sur un second plan ou si l’on veut à un second degré. C’est la capacité de comprendre un texte de l’analyser, de le situer, de le décoder. Or dès la réception du texte de madame Pierre Louis, les Sénateur se sont aliénés leur libre arbitre de parlementaire. Ils vont se contenter d’un écritique qui nous fera faire cent pas en arrière. Les illettrés qui sont AU PARLEMENT se contenteront de ressusciter des querelles réchauffées. Madame Pierre-Louis, parlant de l’école, a parlé de l’école BORLETTE. Et les Sénateur de reprendre en cœur la leçon. Quelle honte! Je n’avais que 23 ans lorsque j’étais dans PANORAMA je rédigeais un article pour dénoncer des collèges qui poussaient comme des champignons dans la capitale, Et je signalais à l’époque tout ce que MADAME Pierre- Louis devait plagier dans mon article`éducateurs mal formée, classes privée de tableaux, professeurs mal payés. Une officielle ayant du cran aurait dû radicalement fermer ces cages à poules,

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Et c’est sur ce terrain que la PG nous apparaît moins comme un devoir d’écolier surgissant dans une société déchirée par des conflits que dans un ensemble social où un PM sait comment s’adresser aux principaux officiels ayant une tâche à accomplir. Le peuple de Madame Pierre-Louis nous fait passer d’un travail bâclé de secrétaire particulier qui a commis l’erreur monumentale de ne pas lire les penseurs des SITES DE LA DIASPORA Autrement il aurait eu une géniale entrée théorique que j’écrirai comme la mise à exécution (voir tous les articles de Ray H. Killick sur la culture d’‘exécution) Ce la veut dire que les moyens de production étant à la portée des masses, une politique général devrait pouvoir , sans solliciter un moratoire, à partir d’un plan ou d’une vision de développement donner les premiers coups de « semonce » à l’État féodal en remplaçant les vieilles infrastructure par celles dont les rapports répondent aux décrépitudes de l’hure et aux besoins de la population. Mais les ignares du Grand Corps préfèrent une liasse de billets verts à un plan du réaménagement du territoire, à un centre d’hébergement pour accueillir les sinistrés. Les ignares du Grand Copra s’en fougent éperdument que les vois e pénétration rendent «Gonaïves inaccessible, que les ponts qui étaient tombés rendent las routes impraticables. Le plus grave dans tout cela c’est que la grande patronne a décidé d’abolir le Ministère d’État des TPTC. A lui seul ce ministère aurait été en mesure de prendre en main les infrastructures de l’Artibonite de manière à mettre sur pied un plan de reconstruction des zones affectés»Lamane Vaillant écrit à un ami : » Sais-tu que plusieurs hauts dirigeants de l’Haïti de maintenant, non ingénieurs, croient pouvoir intervenir sur le réseau routier d’Haïti sans mesures, ni études, ni calculs» (Léman Vaillant)

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Qu’oie qu’il en soit la PG de Madame Pierre-Louis distingue très mal ce qu’il conviendrait d’entreprendre aujourd’hui (pas demain) pour mettre Haïti sur les rails. Il en va de même pour le grand Corps. La ratification du document devait répondre à deux diversités des modes de gouvernement a)la mise en production de toutes les infrastructures déjà ciblée et attendent plus d’un demi-siècle avant d’être opérationnelles .Une fois effectués les grands travaux desquels dépend la vie des citoyens, on peut à ce moment-là élaborer un plan d’ensemble de développement pour Haïti avec une nouvelle croissance. Ce plan devait s’élaborer avec une nouvelle vision en tenant compte des disparités régionales des caractéristiques propres à chaque région. C’est à ce niveau que la déforestation massive sera entreprise, que les priorités seront réorientées. Quand nous parlons de vision d’ensemble nous postulons que la déforestation par exemple, est une conséquence de la pauvreté, de l’éducation et du chômage.

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Par-delà toutes ces réserves, Madame Michèle Olivier Pierre Louis à la pp. 16, 17, 18 23, 24. A fait preuve d’une grande intelligence et s’est montrée extrêmement sensible à tous les phénomènes qui conditionnent et déterminent le sociopolitique en Haïti.

Dr Gérard Etienne.

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