jeudi 22 mai 2008

Haïti parmi les pays les plus violents au monde, selon l’Indice de la paix 2008

Haïti-Violence-Monde

109e sur 140 pays, Haïti est avec la Colombie et le Vénézuéla au bas du tableau en Amérique latine

Haïti, la Colombie et le Vénézuéla sont considérés comme les pays les plus violents d’Amérique latine et figurent parmi les Etats du monde les plus mal classés dans ce domaine, selon l’Indice global de paix (IGP) 2008 rendu public mardi à Londres par la revue britannique The Economist.

Dans ce tableau comparatif de la situation de 140 pays par rapport à la notion de paix, l’Irak, en guerre depuis l’invasion américaine de 2003, arrive en dernière position, précédé de la Somalie, du Soudan, de l’Afghanistan et d’Israel.

En Amérique latine, la Colombie est le pays ayant l’indice de violence le plus élevé. Elle est suivie du Vénézuéla d’Hugo Chàvez (123e) et d’Haïti qui arrive à la 109e place. Les autres mal classés de la région sont le Honduras (104e), le Guatémala (103e) et l’Equateur (100e).

La majeure partie des pays du sous-continent accusent un niveau de violence moyen ou bas. Le Chili (19e), de l’Uruguay (21e), du Costa Rica (34e) et du Panama (48e) arrivent même à entrer dans le club fermé des pays jouissant d’un "niveau de paix élevé ou très élevé".

A l’échelle mondiale, l’Islande est le pays le plus pacifique devant deux autres Etats scandinaves, le Danemark et la Norvège, respectivement 2e et 3e. Ils sont suivis de la Nouvelle-Zélande (4e) et du Japon (5e).

24 variables sont prises en compte pour établir ce classement lancé pour la première fois en 2007 : Les niveaux de crimes violents, l’instabilité politique, l’effectif des forces de police, l’incidence des homicides, l’importance de la population carcérale et le niveau d’accès aux armes.

L’IGP est publié sur la base de données compilées par l’unité d’analyse de The Economist en collaboration avec un groupe d’experts internationaux.

Ces dernières années, Haïti a vécu les expériences traumatisantes de la guérilla urbaine et du kidnapping politique et crapuleux. Des phénomènes qui ont considérablement fragilisé la situation sécuritaire du pays et contribué à dégrader son image de marque à l’étranger. spp/Radio Kiskeya

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